Trek à cheval au Kirghizistan, des Monts Célestes à Fergana

Plus envie de marcher pendant des heures ….mais une impérieuse envie de parcourir la nature à cheval..et hop! recherches sur internet et là, je découvre au détour de multiples clics, Rencontre au Bout du Monde proposant un séjour avec longues randonnées à cheval dans un pays que je n’avais pas encore visité dans cette région du monde. C’était, je crois, il y a 6 ans, et toutes les émotions remontent encore dans ma mémoire : la beauté des paysages à couper le souffle, les montagnes abruptes, décor minéral que j’affectionne, les immenses espaces avec posées, ici et là, comme des champignons, les yourtes des nomades kirghises, les petits villages avec un accueil merveilleux de la population, les repas somptueux avec nos hôtes, les visites de la coopérative et le hammam dans la cabane, tant de souvenirs trop longs à décrire….mais ce qui fit, pour moi, la magie de ce voyage c’est ma rencontre avec les petits chevaux kirghises..Ce fut un enchantement : partir le matin après une nuit passée sous la tente , chevaucher dans une nature superbe et encore sauvage avec les autres voyageurs, les guides, les repas autour du feu à partager chants et rires, les montées et descentes vertigineuses , les traversées de torrents avec la joie de n’être pas tombée, mes pleurs quand le trek s’est achevé !!!.voilà tout est encore là dans ma tête, dans mon coeur et je ne dirai jamais assez merci à RBM de m’avoir donné la possibilité de vivre cette aventure. Gine

Cette destination originale, nous a permis de découvrir un pays accueillant où nous avons fait nos premiers pas à cheval. Rapidement nous sommes devenus de « valeureux » cavaliers et avons eu un aperçu de la vie des nomades sillonnant les steppes d’Asie Centrale, ou passant au pied des glaciers, traversant les rivières, grimpant à flanc de montagne, nous nous posions le soir et partageant avec nos guides, accompagnateurs et palfreniers de belles soirées aux coins du feu, à noter la relation qui s’installe au fil des jours avec notre cheval. Nous avons profité de l’accueil chaleureux des villageois et apprécié de leur disponibilité et leur envie de nous faire connaître leur culture. Nous gardons de très bons souvenirs de ce voyage.

Depuis mon enfance, les steppes d’Asie centrale font marcher mon imaginaire. Ces pays terminant par « stan » exercent une réelle fascination. La confrontation au réel de ces terres éloignées, fût un enchantement. Loin, très loin, du tourisme commercial, nous avons fait des rencontres étonnantes et enrichissantes. Dans la partie motorisée, nous avons fait escale dans des villages où l’accueil dans les familles est enthousiaste et bienveillant. Et puis il y eu la « parte nature » époustouflante ! Au bord du lac Son Koul d’abord puis dans le Pamir Alay. Absolument bluffant ! Un relief brut, une nature austère et immense … 7 jours à cheval dans des situations exposées aux froids, aux intempéries, aux rivières à traverser, aux cols de très haute altitude ! Heureux d’avoir accompli en groupe ce périple physique enthousiasmant !

Mais en contrepoint de ce discours laudatif, il faut aussi noter les manquements coupables de l’organisation locale et surtout française. Et là, la liste des griefs est longue !

Il y a d’abord cette manière d’imposer sans concertation le billet d’avion ! 6.800 miles dont j’aurais aimé pouvoir profiter sur ma carte de voyageur « Sky Team » ! Ensuite, le grave problème de l’assurance voyage. SANS AUCUNE INFORMATION, une assurance MINIMALISTE est comprise dans l’achat du voyage. C’est un voyage « anti Club Med’ avec l’anti slogan « Tout est imposé, rien n’est proposé » !! De la même façon, avant que nous soyons 6 au départ, nous devions partir sans accompagnateur équestre. JAMAIS ne nous a été proposé l’option d’un surcoût pour bénéficier de sa présence …

Il y a ensuite le « carnet de voyage » ! Ah, il est beau ce document !

– « La marche à pied ne présente pas de difficulté majeure (maximum de 5 à 7 h). »
Ben oui ! 3 cols à 4.000 mètres ou presque qu’il faut passer dans la neige ou une boue de schiste en poussant ou tirant son cheval à la bride ! (donc bâtons inutiles !)

– « Privilégier un présent caractéristique de la France comme un met traditionnel ».
Nous nous y sommes tous conformé ! Nous avons tous reçu une fin de non-recevoir. Nous autres touristes, nous aimons faire des expériences gustatives, pas eux ! Notre nourriture ne leur plait pas, mais alors pas du tout ! Et c’est bien normal.

Dans la « note d’information », il est indiqué que « haut polaire avec col » et « cape de pluie » sont conseillés … Non, non, non ! C’est obligatoire ! Nous bivouaquons souvent à plus de 3.000 mètres, c’est donc totalement obligatoire quand la météo n’est pas clémente ! Il nous est demandé également d’amener des gants simples …. NON, des gants de ski n’ont rien de superfétatoire !

Et puis, il y a le grand flou « artistique » autour des bagages … Doit-on prévoir de tout transporter pendant la semaine à cheval ? Sur les documents, non … pendant la réunion téléphonique, oui … arrivés sur place, finalement c’est non …

En aparté, il faut rappeler que la réunion téléphonique ne sert absolument à RIEN, vu que personne ayant déjà effectué ce voyage ne peut nous renseigner !

Mais le pire c’est l’irresponsabilité absolue qui consiste à faire des économies sur l’accompagnement ! Lors de la première excursion en haute montagne (col à plus de 4.000 mètres) nous étions totalement livrés à nous même ! 8 personnes lâchées sur cet itinéraire (dont 2 salariées) et aucune n’avait déjà effectué cette course ! Improvisation totale dans ce milieu hostile ! C’est de l’irresponsabilité coupable ! Heureusement qu’il a fait beau … Notre traductrice, absolument pas rompue à cet exercice s’est retrouvé ainsi dans une position intenable …
De la même façon, en l’absence d’accompagnateur de terrain compétent, nous n’avons jamais pu faire la randonnée prévue le jour 8 … étant donné que personne ne l’avait déjà fait, personne n’avait de carte fiable ou de tracé sur une « appli » de randonnée ! Des manquements graves susceptibles de mettre en péril des randonneurs auxquels aucune consigne de sécurité n’a jamais été divulguée. Après 15 ans de treks, je n’ai jamais constaté une telle impéritie ! On est à la limite d’une infraction à l’Article 223-1 du code pénal !
De la même façon, je n’ose imaginer comment se serait déroulée notre initiation équestre sans Maïwenn ! Les kirghizes sont évidemment compétents à cheval, mais n’ont aucune notion de gestion de groupe et de sécurité. Il est totalement irresponsable d’avoir envisagé de nous envoyer ainsi au « casse-pipe » sans accompagnateur équestre.

De la même façon, quelle ne fut pas notre surprise de constater que la journée à Och, n’est pas prévue comme journée « tampon » à la fin de la semaine équestre ! Bloqués par la neige au sixième jour, nous avons eu la glaçante surprise de constater qu’il fallait faire 2 journées en une parce que l’équipe de palefrenier ne pouvait pas retarder leur retour de Och à Tash Rabat ! De plus, le pseudo-responsable de l’équipe kirghize (des années d’expérience, soit disant) n’a pas été capable de faire partir l’équipe avant 10 heures du matin pour cette étape marathon. Nous avons donc passé 12 heures à cheval, dont les 3 dernières heures de nuit ! Sur un parcours en très haute montagne avec le passage de 2 cols à près de 4.000 mètres. Nous sommes descendus de cheval à 22 heures ! Alors, tout c’est bien passé, c’est vrai ! Il faisait superbement beau, peu de vent, pas trop froid et même une lune extraordinaire pour finir. Je n’ose imaginer quelle aurait été l’issue avec une météo défavorable …

Je voudrais louer ici l’abnégation d’Aïnazik, sa culture, sa patience et son indéfectible bonne humeur. Je n’oublierai pas non plus la compétence rassurante de Maïwenn.

Alors, « responsable, équitable, éthique » … de jolis mots, certes ! Mais est-ce responsable d’envoyer 6 touristes en milieu hostile sans accompagnateur de montagne ? Est-ce équitable et éthique de pousser une accompagnatrice équestre et une interprète kirghize à endosser les responsabilités d’accompagnateur de haute montagne ? (déjà qu’elles sont cuisinières pendant une semaine …)

Certes il y a eu des erreurs commises par le personnel local, mais l’obsolescence des documents fournis par RBM, l’absence totale de concertation, et la légèreté irréfragable avec laquelle la sécurité est prise en considération par RBM sont des éléments dirimants à l’établissement d’une relation de confiance ! Et là, ce n’est plus une erreur, c’est une faute.

[en réponse au commentaire de thiebault.dom ci-dessus]

Les commentaires et avis négatifs de voyageurs partis avec Rencontres au bout du monde depuis sa création sont suffisamment rares pour que nous apportions ici des éléments de réponse à celui-ci.

Le lieu n’étant pas celui de la polémique, et Rencontres au bout du monde s’inscrivant depuis toujours dans une démarche de progrès, nous ne reprendrons pas dans le détail les accusations portées à notre encontre et mettant en cause la responsabilité, le professionnalisme, le sérieux, l’honnêteté, et l’engagement des salariés, partenaires, et membres bénévoles de Rencontres au bout du monde. Nous sommes prêts à reconnaître les imperfections objectives lorsqu’il y en a, mais toujours dans un esprit constructif et un objectif d’amélioration. Cela fait partie de notre éthique et d’une démarche équitable avec tous, dont la remise en cause serait inacceptable.
Par ailleurs, nous avons également pleinement confiance dans les qualités professionnelles et humaines de nos équipiers locaux ou français.

La préparation des voyageurs que vous critiquez abondamment est justement un des points forts de Rencontres au bout du monde, dont l’utilité est reconnue et appréciée par tous, à en croire les très nombreux témoignages reçus, la fidélité des voyageurs, et un taux de satisfaction qui parle de lui-même avec 97% de personnes se disant prêtes à repartir avec nous (source : enquête voyageurs 2018).

A propos de cette préparation des voyageurs et des informations que nous fournissons depuis la période qui précède l’inscription jusqu’au départ, il n’a jamais été question pour Rencontres au bout du monde d’imposer quoi que ce soit, ce qui, au passage, serait contraire à nos principes associatifs. Les prestations comprises ou non comprises, de même que les conditions de vente et de participation, sont à disposition de tous sur notre site web, et mentionnent les informations nécessaires, entres autres sur le sujet des assurances obligatoires (pour lesquelles nous vous avons donné des explications au téléphone à votre demande) et facultatives, des imprévus et consignes de sécurité générales, et il n’est possible de s’inscrire qu’après avoir « lu et accepté » les conditions proposées. Nos experts restent de plus à l’écoute pour toute question préalable à l’inscription, et nous avons souvenir, par exemple, de vous avoir expliqué clairement les différentes possibilités liées à l’accompagnement avant que le départ de votre groupe ne soit confirmé, alors que dans un premier temps elles ne semblaient pas vous satisfaire.
Notez également que même si nos voyages sont proposés « aérien inclus », personne ne vous a jamais imposé de voler avec nous (chaque année, quelques voyageurs achètent leur vol indépendamment), et vous avez justement volé sur une compagnie de l’Alliance Sky Team proposée pour ce voyage sur notre site web.

Rencontres au bout du monde a débuté ses activités en Himalaya et possède une incontestable expertise dans l’organisation et la coordination de ce type de périples.

Ce voyage auquel vous avez participé a été créé il y a 15 ans et régulièrement effectué depuis, sans problème particulier.
Vous étiez accompagné par des personnes parmi les plus qualifiées, que ce soit par leur connaissance du terrain, pour ce qui est des palefreniers et éleveurs kirghizes qui y vivent toute l’année, comme pour ses compétences techniques pour ce qui est de votre accompagnatrice équestre diplômée d’état en France qui n’a pas pu ne pas vous conseiller ni veiller à votre sécurité. Rencontres au bout du monde a d’ailleurs été acteur et cofinanceur, grâce à son Fonds de Développement, de sessions de formations de haut niveau dispensées aux personnels locaux délivrées sur place par des spécialistes du monde du cheval et du tourisme équestre durant trois années consécutives. Certes, votre accompagnatrice équestre ne connaissait pas encore ce territoire précis, mais cela était compensé par la présence du reste de l’équipe locale. Certes vous avez rencontré en fin de parcours des conditions climatiques hostiles qui ont rendu certaines étapes visiblement éprouvantes, mais cela fait partie des aléas et vos accompagnants ont parfaitement su gérer ces situations.

Dans un voyage comme celui-ci, bien évidemment, la notion de risque prend toute sa dimension en comparaison avec des voyages plus conventionnels, et croyez bien que nous la prenons particulièrement au sérieux.
Cette notion de risque (évoquée dans nos conditions de vente) se distingue entre risques objectifs et risques subjectifs, et à ce titre, il est remarquable que vous évoquiez en creux tout ce qui aurait pu se produire mais qui n’est justement et fort heureusement jamais arrivé, avec peu de mots d’ailleurs pour les moment magnifiques que, nous n’en doutons pas, vous avez dû vivre durant votre voyage, de même que pour tout ce qui a bien fonctionné dans cette organisation pourtant complexe.

Nous préférons quant à nous nous en tenir aux seuls points d’amélioration, ne pouvant nier qu’il y a toujours non seulement des imprévus, climatiques, techniques, sanitaires, personnels, ou autres, auxquels nous devons faire face (c’est là que l’expérience et la connaissance du type de terrain entrent en jeu), mais également sans aucun doute des dysfonctionnements dont certains que vous citez à juste titre, et sur lesquels nous avons déjà recommencé à travailler depuis votre retour.

Le Directeur, Patrick Wasserman

Un voyage ressourçant dans les montagnes avec un jour de neige. De bons moments partagés avec les familles qui nous ont accueillis et l’équipe locale : organisatrice, traductrice, chauffeurs et palefreniers. Les repas agrémentés par les chants kirghizes, le bon gout du beurre d’antan. Les chevaux sont attachants et courageux. Grâce à eux, la traversée des rivières et la montée des cols se font plus aisément. Et dans ces grands espaces, le galop est permis aux débutants 😉 Nous avons pu apprécier l’hospitalité dans les yourtes à l’improviste aussi bien pour un thé que pour 2 nuits!

Quel voyage incroyable… nous étions en quête d’authenticité, de rencontres, de grands espaces et de dépaysement. Notre périple au Kirghizistan avec RBM a coché toutes les cases! Nous avons énormément apprécié l’accueil dans les familles et les visites organisées pendant la première partie du voyage et nous avons adoré notre étape au lac Son-kul et notre trek à cheval de 10 jours dans les montagnes du sud. L’accueil dans les yourtes d’alpage par les familles de bergers est vraiment incroyable et il faut dire que leur thé, pain, confitures, crème, yaourts, etc. sont très appréciés pour compenser la fatigue, le confort sommaire et les courbatures! Même le koumiz nous a séduits!
Nous étions quatre sur cinq à ne pas savoir monter à cheval avant de partir et tout s’est très bien passé. Les palefreniers sont très attentifs et toujours là pour nous aider dans les passages délicats, comme les traversées de rivières. Tout le monde a galopé dès le premier ou deuxième jour sur les plateaux, avec un immense plaisir, et les paysages sont vraiment à couper le souffle. Bref, un très beau voyage, en pleine nature, avec des gens adorables et une équipe hyper sécurisante. Merci à toute l’équipe sur place et à RBM pour cette superbe expérience