La Solidarité climatique

Notre engagement pour la Solidarité climatique : partenariat avec le Geres

Depuis de nombreuses années, Rencontres au bout du monde s’engage à promouvoir un tourisme responsable, équitable et solidaire. Nos décisions et actions sont guidées par des valeurs éthiques  qui nous distinguent du tourisme « classique » et nous poussent à agir davantage positivement pour l’environnement et les communautés locales. C’est pourquoi, dans la continuité de nos actions, nous avons choisi de collaborer avec le Geres en tant qu’acteur engagé pour la Solidarité climatique. L’objectif ? Contribuer à des projets soutenant les populations les plus vulnérables face aux changements climatiques.

Sommaire

  • Qu’est-ce que le Geres ?
  • Avec le Geres, nous soutenons la lutte contre la pollution de l’air en Mongolie
  • Notre contribution à la Solidarité climatique en Mongolie
  • La Solidarité climatique : Agissons ensemble, pour le bien de tous

Qu’est-ce que le Geres ?

Avant d’aller plus loin, c’est important d’en connaître un peu plus sur le Geres. Alors le Geres kesako ? Le Geres (soit Groupe Énergies Renouvelables, Environnement et Solidarités) est une ONG de développement internationale fondée en 1976. Elle œuvre principalement à améliorer les conditions de vie des habitants principalement en France, en Afrique et en Asie, tout en luttant contre les changements climatiques et leurs impacts.

Oui, mais comment ?

Depuis ses débuts, le Geres s’est donné pour mission de développer et de diffuser des solutions innovantes et de proximité pour répondre aux besoins énergétiques tout en préservant notre planète. Aujourd’hui, présent dans 14 pays à travers le monde, le Geres agit sur le terrain en utilisant la transition énergétique comme un levier. Son objectif ? Mobiliser tous les acteurs de la chaîne pour faire grandir la Solidarité climatique.

Pour en savoir plus sur le Geres et ses projets : c’est ici !

 

Un jeune mongol et ses chevaux dans les vastes étendues de Mongolie ©Michel Birouste
Un jeune mongol et ses chevaux dans les vastes étendues de Mongolie ©Michel Birouste

Avec le Geres, nous soutenons la lutte contre la pollution de l’air en Mongolie

Où et quoi ?

Dans les vastes étendues de la Mongolie, le Geres déploie son projet « Switch off air pollution » pour contrer un fléau invisible : la pollution de l’air.

Pourquoi ?

Dans un contexte où les poêles à charbon traditionnels sont monnaie courante, notamment dans la capitale Oulan-Bator, la qualité de l’air est devenue préoccupante et affecte gravement la santé des habitants.

Comment ?

Ainsi, le Geres intervient en proposant des solutions pour améliorer l’efficacité énergétique des logement, telles que l’introduction de poêles à haute efficacité énergétique et l’isolation des habitats. Ces technologies plus propres réduisent non seulement les émissions nocives, mais améliorent aussi les conditions de vie des populations locales.

Grâce à une approche collaborative et des efforts de sensibilisation, le projet vise à offrir un avenir plus sain et plus durable aux communautés mongoliennes.

Pour comprendre la totalité du projet, découvrez l’infographie très synthétique ici.

 

Un moment convivial sous la yourte dans une famille mongole
Sous la yourte dans une famille mongole ©Michel Birouste

Pour qui ?

Les équipes visent:

  • 5900 ménages directement touchés
  • 1000 ménages bénéficiaires d’un prêt vert
  • 160 personnes chargées du renforcement des capacités des maitres d’œuvres,
  • 11 banques, institutions financières et groupes d’épargne en collaboration avec le projet,
  • 1 réplication des actions dans une autre province mongole
  • 2,2 millions de personnes touchées grâce à la diffusion d’une campagne de marketing et de relations publiques.

Quand ?

Suite au succès de la première phase du projet qui a duré 4 ans (2018-2022), la nouvelle phase du projet est en cours et est prévue jusqu’en 2026 dans plusieurs villes de Mongolie. C’est pour soutenir cette deuxième phase que nous nous engageons.

Pour en savoir plus sur la nouvelle phase du projet : c’est ici !

Notre contribution à la Solidarité climatique en Mongolie

Nos voyageurs et leur famille d'accueil en Mongolie ©Danaïl Walter
Nos voyageurs et leur famille d’accueil en Mongolie ©Danaïl Walter

Basé sur nos émissions de CO2 de l’année « avant Covid » (2019) liées à nos activités de siège, nous avons élaboré un plan évolutif et adaptable chaque année en fonction de nos capacités, de notre activité et de nos aspirations. Depuis 2023, nous versons un montant indexé sur nos émissions de CO2 – ici en France et celles engendrées par nos voyages – directement au Geres pour soutenir ce projet en Mongolie.

Cette contribution prélevée sur nos fonds propres à hauteur de 1818 € en 2023, bien que modeste, représente nos émissions de structure en France et environ 1/8ème des émissions de nos voyageurs en 2023.

L’estimation de nos émissions de structure en France en 2019

De manière générale, nos émissions de structure en France concernent principalement :

  • Nos déplacements professionnels liés à l’aérien,
  • L’organisation de notre assemblée générale et notre vie associative,
  • Notre matériel de travail (ordinateurs, téléphones, imprimante, etc.).

Pour voir le détails de nos émissions de structure en 2019, cliquez ici !

L’estimation de nos émissions liées au transport aérien en 2023

Parallèlement nous avons mesuré et estimé avec le Geres l’impact de notre fonctionnement ici en France à 8,14TeqCO2 sur la base de l’activité de 2019, nous nous sommes penchés sur celui de notre activité en terme de transport aérien.

Le tableau ci-dessous montre l’estimation des émissions aériennes moyennes par voyageur sur nos destinations (escales incluses) et le « coût symbolique » d’une contribution à la neutralité carbone évalué par le Geres à 24€ par TeqCO2*.

Estimation des émissions aériennes moyennes par voyageur de Rencontres au bout du monde en 2023
Estimation des émissions aériennes moyennes par voyageur sur nos destinations en 2023

*TeqCO2 = Tonne équivalent CO2. 1 TeqCO2 représente un ensemble de gaz à effet de serre ayant le même effet sur le climat qu’une tonne de dioxyde de carbone. Pour info et donner du sens «  Un Français émet en moyenne 11,2 tonnes de CO2 par an. Les experts estiment qu’il faudrait limiter ce chiffre entre 1,6 tonne et 2,8 tonnes de CO2 par an. » (source ADEME)

Les informations de contribution de Rencontres au bout du monde à la solidarité climatique

En 2023, voici comment est-ce que notre contribution a été définie :

Information de contribution à la neutralité carbone de Rencontres au bout du monde (2023)
Informations de contribution de Rencontres au bout du monde à la solidarité climatique  (2023)

Pour rappel, les émissions « voyageurs » concernent essentiellement le transport aérien et représentent les émissions de 25 voyageurs, soit 1/8ème de notre volume 2023.

La solidarité climatique : Agissons ensemble, pour le bien de tous

Vous souhaitez vous aussi contribuer à l’effort collectif ? Faites un don correspondant aux émissions de votre vol. Ensemble, soutenons les communautés les plus vulnérables dans leur chemin vers le développement durable et l’adaptation aux changements climatiques.

 

©Michel Birouste