Les treks du Zanskar

Faire un trek au Zanskar, c’est s’aventurer dans une vallée perdue entre ciel et terre, entourée de montagnes qui tutoient les nuages.
Bienvenue dans ce bout du monde himalayen où le temps semble suspendu.

Ici, les routes se font rares, les villages s’accrochent à flanc de montagne, et les habitants vivent au rythme des saisons.
C’est une terre d’altitude et de silence, de paysages vertigineux et de rencontres inoubliables, où la spiritualité bouddhiste imprègne chaque pierre, chaque sourire, chaque geste du quotidien.

Entre treks mythiques, monastères perchés et immersion chez l’habitant, le Zanskar offre bien plus qu’un voyage : une reconnexion à soi, à la nature et à l’essentiel.

Sommaire

• Pourquoi choisir le Zanskar pour votre prochain trek ?
• Culture et traditions : au cœur de la vie zanskarpa
• Vie quotidienne et spiritualité au fil des saisons
• Que voir et que faire lors d’un trek au Zanskar
  • Les monastères du Zanskar : sanctuaires accrochés au ciel
  • Rencontres et immersion chez l’habitant
  • Des treks parmi les plus spectaculaires de l’Himalaya
• Un voyage de trek au Zanskar, pour se retrouver soi-même

Pourquoi choisir le Zanskar pour votre prochain trek ?

Le trek au Zanskar s’adresse avant tout aux amoureux des grands espaces et aux passionnés d’Himalaya.
Ici, pas de foule ni de tourisme de masse : on marche dans le silence, entouré de géants de pierre.

On vient chercher la beauté brute, les paysages spectaculaires et la rencontre avec des habitants d’une rare bienveillance.

Ceux qui foulent ces sentiers en ressortent transformés : marcher au Zanskar, c’est à la fois un défi physique et une expérience spirituelle.

Le Zanskar : entre montagnes, rivières et isolement

Située à l’extrême nord de l’Inde, la vallée du Zanskar fait partie du territoire de l’Union du Ladakh, séparé du Cachemire en 2019.
Cernée de sommets entre 3 600 et 6 000 m, elle reste l’une des régions les plus reculées de l’Himalaya.

Traversée par la rivière Zanskar, qui rejoint l’Indus à Nimu, la vallée vit au rythme des saisons extrêmes.
L’hiver, la rivière gèle et devient une voie de communication : le mythique Chadar Trek, que les habitants empruntent encore aujourd’hui.

Une histoire marquée par l’isolement et la foi

Depuis des siècles, le Zanskar est un refuge pour la culture bouddhiste tibétaine.
Son isolement a permis la préservation d’une spiritualité millénaire, visible dans ses monastères et ses traditions vivantes.

Autrefois indépendant, le royaume du Zanskar fut annexé au Ladakh au XVIIe siècle, puis intégré à l’État du Jammu-et-Cachemire avant de devenir partie intégrante du Ladakh moderne.
Ici, les époques se mêlent : chaque village, chaque stupa raconte une page d’histoire.

Culture et traditions : au cœur de la vie zanskarpa

Les spécialités culinaires du Zanskar

La cuisine du Zanskar est simple, saine, influencée par le Tibet.
Quelques spécialités incontournables :

• Momos : raviolis cuits à la vapeur, farcis de légumes ou de viande, parfois même sucrés au chocolat.
• Thukpa : soupe de nouilles nourrissante, aux légumes ou à la viande.
• Tsampa : farine d’orge grillée, base de l’alimentation.
• Chhurpe : fromage de yak séché.
• Tingmo : petits pains cuits à la vapeur.

Côté boissons, impossible d’échapper au chaï au beurre de yak, salé et énergétique, ou au chhang, bière locale d’orge fermentée servie lors des fêtes.

Vie quotidienne et spiritualité au Zanskar

Le mode de vie Zanskarpas

Le mode de vie des Zanskarpas est rythmé par deux saisons :

• L’été, les sédentaires travaillent aux champs. Après la récolte vient le temps du filage et du tissage. Les nomades, quant à eux, possèdent très peu de biens à part leurs tentes , leurs troupeaux, leurs vêtements et quelques effets d’usage courant. Ils tirent leur subsistance de la laine, des peaux et du beurre qu’ils échangent contre des céréales, des étoffes, des épices et du thé.

• L’hiver : c’est le moment de survie dans un climat rude et de stockage les légumes séchés.

Il faut savoir que les yaks sont vitaux dans le quotidien Zanskarpas. Il sont utilisés pour labourer la terre, transporter des charges lourdes (jusqu’à 200kg), et leurs excréments servent non seulement comme engrais mais aussi comme le seul carburant de chauffage disponible dans la région. Ils sont une source vitale de lait et parfois (rarement) de viande. Par contre, leurs fourrures sont utilisées pour fabriquer des vêtements, des tapis, des cordes, des couvre-lits.

La religion

La population est composée à 95 % de bouddhistes tibétains et 5 % de musulmans sunnites.

La vie des Zanskarpas est totalement imprégnée de la religion bouddhiste et chaque acte de la vie quotidienne est prétexte à une cérémonie orchestrée par les moines ou les nonnes : moulins à prières, stupas, drapeaux de prières, rituels familiaux.

Comprendre la culture et les traditions au Zanskar est indissociable de ces manifestations religieuses : sur le toit ou à l’étage le plus haut, chaque maison possède une pièce avec un petit autel, sept coupes d’eau, des images de divinités, une photo du Dalaï Lama et des offrandes.

Que voir et que faire lors d’un trek au Zanskar ?

Visites des monastères incontournables

• Lamayuru : plus proche de Leh, il est sans doute le plus visité de la région. Haut lieu de pèlerinage bouddhiste, il est possible d’y séjourner pour des retraites et des enseignements ; on y croise de nombreux étrangers.
• Karsha :  dans la haute vallée du Zanskar , visite du monastère et de la nonnerie. Accroché à flanc de montagne, il surplombe le village et offre une superbe vue sur la vallée entourée des majestueuses montagnes de l’Himalaya
• Phuktal : il reste le plus impressionnant, de par sa localisation reculée et par l’altitude ( 4000m ), c’est un des monastères les plus hauts du monde. Ce très vieux monastère, niché dans une immense grotte sacrée semble suspendu à la falaise.

Rencontres et immersion chez l’habitant

Le Zanskar séduit autant par la force de ses paysages que par la chaleur de ses habitants.
Vivre un séjour chez l’habitant ici, c’est partager les gestes du quotidien : cultiver l’orge, traire les yaks, préparer les momos, tisser la laine.

Les Zanskarpas sont curieux, fiers et généreux. Ils aiment raconter leur région, montrer les photos de leurs enfants partis étudier à Leh ou Manali, et échanger sur nos modes de vie si différents.

Malgré la rudesse du climat, leur humour et leur hospitalité sont constants.
Chaque rencontre devient une leçon d’humilité et de joie simple.

Des treks parmi les plus spectaculaires de l’Himalaya

Faire un trek au Zanskar, c’est traverser des vallées profondes, des plateaux arides, franchir des cols vertigineux et croiser des bergers isolés.
On marche entre villages perchés, monastères suspendus et paysages lunaires sculptés par le vent.

Les treks du Zanskar sont exigeants mais grandioses.
Ils demandent de l’effort, mais offrent en retour des panoramas à couper le souffle et une connexion rare avec la nature.

Un voyage de trek au Zanskar, pour se retrouver soi-même

Loin du numérique et du tumulte moderne, le trek au Zanskar est une parenthèse.
Chaque pas devient une méditation, chaque souffle un lien avec la montagne.
Ici, on retrouve le temps long, la simplicité, la beauté brute du monde.

Le Zanskar n’est pas un simple itinéraire de randonnée : c’est une expérience intérieure.
Une marche au cœur du silence, entre ciel et pierre.

Avec Rencontres au bout du monde, nous vous proposons de vivre ce trek autrement : en petits groupes, en immersion chez l’habitant, loin du tourisme de masse.

Linda Lévy

Crédit photo :  Pierre Tabouret, Yoann Vieil, Michel Birouste, Dominique Jacquot avec nos remerciements.