Randonnée de Cova à Paul : explorer la plus belle vallée de Santo Antão
Imaginez-vous sur le rebord d’un cratère volcanique, au sommet d’une île sculptée par le vent et l’océan. À vos pieds, une mer de verdure s’étend jusqu’à la côte : bienvenue sur le sentier mythique de Cova à Paul, la plus célèbre randonnée de Santo Antão.
Accessible à presque tous les marcheurs, cette descente vous invite à traverser la plus luxuriante vallée du Cap-Vert, entre forêts de pins, cultures en terrasses et villages suspendus.
Si vous ne devez faire qu’une seule randonnée sur Santo Antão, c’est celle-ci : une immersion douce, généreuse, et profondément authentique.
Prêt à explorer la plus belle vallée du Cap-Vert ? Enfilez vos chaussures : l’aventure commence ici.
Pourquoi la randonnée de Cova à Paul est-elle si célèbre ?
La randonnée Cova à Paul concentre tout ce qui fait la magie de Santo Antão.
Parce qu’en quelques heures, on traverse des paysages aussi variés qu’irréels :
- Un ancien cratère tapissé de champs
- Des forêts d’eucalyptus qui sentent bon
- Puis, soudain, une vallée tropicale explosant de verdure.
Mais la randonnée de Cova à Paul, c’est bien plus qu’un décor de carte postale : c’est l’âme de Santo Antão qui se dévoile dans l’odeur du grogue en distillation, dans le sourire d’un agriculteur croisé sur le sentier, dans la simplicité d’une vie rythmée par la nature.
Les grandes étapes de la randonnée Cova à Paul
Départ : Cratère de Cova, dans les nuages
Tout commence dans une atmosphère presque irréelle : à près de 1200 mètres d’altitude, dans la caldeira de Cova. C’est un ancien cratère volcanique désormais métamorphosé en plateau agricole, où les cultures de canne à sucre, d’ignames et de manioc dessinent des mosaïques colorées.
Le sentier débute en douceur, longeant les cultures en terrasses et les petites exploitations. On sent tout de suite que l’on est dans le grenier de Santo Antão, là où tout pousse avec générosité.
La descente : en lacets vers la vallée de Paul
Puis, arrive le moment magique : Le chemin bascule, et le monde s’ouvre devant vous.
La vallée de Paul, d’un vert éclatant, surgit en contrebas.
C’est alors que l’on découvre un dédale de champs cultivés en terrasses vertigineuses : canne à sucre, ignames, manioc, caféiers… chaque recoin est une œuvre d’ingéniosité paysanne. Sous le soleil capverdien, les arbres fruitiers offrent leur ombre bienveillante : manguiers, goyaviers, avocatiers, bananiers forment un jardin tropical vivant. On peut voir des hameaux accrochés aux flancs des montagnes et des sourires qui s’échappent des maisons colorées.
La descente s’effectue par un sentier pavé ancestral, en lacets réguliers. À chaque virage, un nouveau panorama.
Traversée des villages : immersion capverdienne
En chemin, on croise quelques distilleries artisanales, où l’on produit encore le grogue, ce rhum capverdien emblématique, dans des alambics d’un autre temps. On traverse des villages accrochés à la montagne, points de vie posés au milieu de la nature. Les rencontres sont spontanées : un agriculteur partageant une poignée de mangues, des enfants jouant au bord du chemin, des femmes portant des paniers tressés remplis de légumes.
Bientôt, marcher n’est plus qu’un prétexte pour s’imprégner du quotidien des habitants : simplicité, hospitalité, musiques égrenées au détour d’une ruelle.
Peu à peu, en suivant la vallée, les maisons colorées et l’air salin annoncent l’approche de Vila das Pombas, paisible village côtier où la randonnée s’achève dans le bruissement des vagues.
Arrivée : fond de vallée de Paul, paradis tropical
À mesure que l’on descend, l’ambiance change subtilement.
La chaleur devient plus dense, les eucalyptus cèdent la place aux palmiers, les chants des oiseaux tropicaux résonnent sous la canopée.
Vous voilà en plein cœur du jardin de Santo Antão à Paúl, entre plantations de café, cultures de canne à sucre, et ruisseaux clairs.
Selon votre point d’arrivée exact, vous pouvez :
- Faire une pause dans une cantinho (petite pension locale) pour boire un jus frais
- Tremper vos pieds dans un ruisseau
- Ou simplement vous allonger sous un arbre et laisser filer le temps.
Infos pratiques pour faire la randonnée de Cova à Paul
- Durée : comptez environ 2h30 à 3h de marche tranquille pour parcourir la descente, davantage si vous multipliez les arrêts photos ou discussions en chemin.
- Niveau : la randonnée est considérée comme facile à modérée. Le chemin est bien tracé, mais certaines portions peuvent être glissantes, notamment après la pluie. On vous invite alors à être un minimum vigilant.
- Point de départ : la route intérieure entre Ribeira Grande et Ponta do Sol, à proximité du cratère de Cova (accès possible en aluguer ou taxi).
- Point d’arrivée : Vila das Pombas, charmante bourgade en bord de mer dans la vallée de Paul.
Options pratiques :
- Faire appel à un guide local est vivement recommandé. Au-delà de la sécurité, il partagera en effet avec vous des anecdotes sur l’agriculture locale et vous fera découvrir les meilleures distilleries artisanales.
- Vous pouvez organiser un transfert en voiture jusqu’au point de départ depuis Ribeira Grande, Ponta do Sol.
À noter : certains hébergements de Santo Antão proposent directement le transfert vers Cova et la récupération à Vila das Pombas, très pratique !
Le petit plus : quand et comment en profiter au mieux
La meilleure période pour randonner de Cova à Paul s’étend de novembre à juin.
À cette saison, les paysages sont d’un vert éclatant, les ruisseaux chantent dans les vallées, et les températures restent agréables.
Nos conseils pour vivre l’expérience au maximum :
- Partir tôt le matin : la lumière dorée sur les montagnes est magique, et la fraîcheur bien appréciable.
- Prendre son temps : ne pas hésiter à s’arrêter dans les petits « cantinhos ». C’est l’occasion idéale pour déguster un verre de grogue ou une assiette de cachupa, un incontournable de la cuisine du Cap-Vert.
- Discuter avec les habitants : ici, un simple bonjour (« bom dia ! ») peut ouvrir la porte à des échanges sincères et chaleureux.
Envie de prolonger l’aventure ?
Depuis Vila das Pombas, de nombreux sentiers permettent d’explorer d’autres vallées cachées de Paul. Laissez-vous tenter par une journée supplémentaire en immersion totale.
Ce qu’il faut retenir sur cette randonnée de Cova à Paul
Randonner du cratère de Cova à Paul, c’est traverser une carte postale grandeur nature. Mais, surtout dans un monde où le temps semble suspendu. Au fil des pas, vous découvrez bien plus qu’une île : la majesté des paysages, la générosité des habitants et la richesse des traditions. Cette randonnée est bien plus qu’un simple itinéraire : c’est une véritable rencontre avec l’âme du Cap-Vert.
Alors, préparez vos chaussures, ouvrez grand vos yeux. Laissez Santo Antão vous montrer ses plus beaux secrets… hors des sentiers battus.
Et pour préparer votre voyage en immersion à Santo Antão et découvrir nos séjours équitables au Cap-Vert, n’hésitez pas à consulter nos conseils d’experts et à explorer notre sélection des plus belles randonnées du Cap-Vert !
Ascension du Pico da Cruz : la plus belle vue de Santo Antão
Si vous cherchez le plus beau panorama de Santo Antão, alors préparez vos chaussures de marche : direction le Pico da Cruz. Avec ses 1585 mètres d’altitude, le Pico da Cruz domine l’île de Santo Antão comme un gardien majestueux. C’est l’un des spots les plus spectaculaires de l’archipel cap-verdien, une ascension exigeante mais tellement récompensée que vous risquez bien de vous en souvenir toute votre vie. Croyez-nous, grimper là-haut, c’est un peu comme ouvrir une fenêtre sur tout l’archipel…
Pourquoi monter au Pico da Cruz ?
Tout simplement parce que c’est la randonnée à ne pas manquer si vous aimez les points de vue exceptionnels. Du sommet, vous bénéficierez d’une vue à 360 degrés sur l’ensemble de Santo Antão :
- La vallée de Paúl, verte, fertile, sculptée de cultures en terrasses. Vous verrez la fameuse caldeira de Cova de Paúl, un ancien cratère devenu un havre d’agriculture.
- Les crêtes rocheuses plongeant vers l’océan Atlantique.
- Et par temps clair, un bonus : l’île de São Vicente qui se dessine à l’horizon.
Le contraste entre le bleu profond de l’Atlantique, les falaises abruptes et les cultures en terrasses donne un spectacle que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Un pur instant de vertige et d’émerveillement, suspendu entre ciel, mer et montagne.
Bref : un vrai coup de foudre visuel.

Une ascension pour randonneur aguerri
Soyons honnêtes : l’ascension du Pico da Cruz n’est pas une promenade de santé. Il faut être en bonne condition physique, car le sentier grimpe raide et demande parfois de bons appuis. Mais rassurez-vous : vous pouvez avancer à votre rythme, savourer chaque point de vue, vous arrêter pour souffler… et franchement, chaque pas en vaut la peine. Tout au long du parcours, vous serez largement récompensé par des paysages en constante évolution :
- Forêts de pins embrumées,
- chemins escarpés bordés de cactus et d’eucalyptus,
- et vues plongeantes sur les vallées encaissées et les cultures en terrasse où poussent cannes à sucre, ignames, papayers…
Santo Antão à l’état brut, sans filtre.
Si vous êtes plutôt marche tranquille, mieux vaut envisager une autre randonnée sur Santo Antão comme celle vers Formiguinhas depuis Ponta do Sol. Vous pouvez aussi explorer les plus belles randonnées au Cap-Vert et au passage visiter d’autres îles de l’archipel.

Comment rejoindre le sommet du Pico da Cruz ?
Le point de départ le plus simple reste Cidade das Pombas.
Voici un itinéraire facile à suivre :
- Depuis Cidade das Pombas, vous pouvez prendre un chemin qui traverse le village en direction de Paúl.
- Cherchez un virage à gauche juste après le CiberiBar. C’est là que vous traverserez une rivière.
- Ensuite, un chemin de randonnée grimpe directement vers le sommet du Pico da Cruz.
Petit conseil : commencez tôt le matin, pour éviter les grosses chaleurs et profiter de la lumière douce sur les paysages.
Si vous préfèrez quelque chose de plus organisé, vous pouvez aussi passer par un guide local, qui vous évitera de vous perdre et pourra vous en apprendre plus sur la région.
Prévoyez au moins 4 à 5 heures aller-retour, avec des pauses régulières pour souffler… et contempler !

En chemin vers Pico da Cruz : un terrain de jeu pour les oiseaux (et les observateurs)
En chemin, ouvrez l’œil et les oreilles : cette région abrite une faune ailée surprenante.
Parmi les espèces que vous pourriez apercevoir :
- le butor blongios (un petit héron rare et discret),
- la buse eurasienne,
- le faucon crécerelle,
- Et, si vous avez de la chance, le phaéton à bec rouge avec ses longues plumes blanches qui flottent derrière lui
Pensez à prendre une paire de jumelles et à rester silencieux dans les zones boisées pour maximiser vos chances d’observation.
Au sommet du Pico da Cruz : le grand frisson
Quand vous arrivez en haut, un seul mot vient en tête : waouh.
Là-haut, le vent caresse votre visage, l’Atlantique s’étale à perte de vue, les montagnes jouent avec les nuages… C’est le genre de moment où vous oubliez tout, même l’effort qu’il vous a fallu pour grimper.
Prenez votre temps. Respirez.
Laissez-vous envahir par la sensation d’être tout petit face à la grandeur de la nature.
Et si vous êtes avec des compagnons de marche, partagez ce silence magique où même les mots semblent de trop.
Quelques conseils pour réussir votre ascension du Pico da Cruz
- Partir tôt : la brume peut rapidement envahir le sommet en fin de matinée.
- Emporter de l’eau : il y a peu de points d’approvisionnement en route.
- Avoir de bonnes chaussures : le sol peut être instable sur certains tronçons et les chemins sont parfois glissants.
- Prendre un coupe-vent : le sommet peut être venteux, même quand il fait chaud dans la vallée.
- Se faire accompagner d’un guide local : pour une expérience plus riche et sécurisée.
- Alternative plus douce : vous pouvez aussi atteindre le Pico da Cruz en voiture par la route de l’intérieur (moins sportif, mais vue garantie).
- Saison idéale : entre novembre et juin, pour éviter la saison des pluies. Découvrez plus de détails sur quand randonner au Cap-Vert dans notre article à ce sujet.

À ne pas manquer après l’ascension
Parce qu’une bonne randonnée mérite une bonne récompense :
- Pause déjeuner dans un « cantinho » local pour goûter à la cuisine du Cap-Vert comme la cachupa ou au grogue artisanal.
- Flâner à Cidade das Pombas : ruelles tranquilles, sourires cap-verdiens, petites épiceries typiques.
- Descendre vers la vallée de Paúl (Cova de Paúl) et en profiter pour faire une balade dans les cultures en terrasse et pourquoi pas une nuit chez l’habitant ? L’occasion de se remettre de ses efforts dans un cadre bucolique et de vivre une immersion dans la vraie vie de Santo Antão. L’hospitalité cap-verdienne y est légendaire, et vos jambes fatiguées vous remercieront !
En résumé…
L’ascension du Pico da Cruz, c’est sans doute l’une des plus belles randonnées de Santo Antão, et l’un des treks les plus marquants du Cap-Vert. Grimper au Pico da Cruz, c’est :
- Se dépasser un peu
- S’émerveiller beaucoup
- Et repartir avec des souvenirs plein la tête, des images qu’aucune photo n’arrivera vraiment à capturer.
Si vous voulez sentir le pouls sauvage de Santo Antão, mettez ce sommet tout en haut de votre liste.
Promis, vous ne le regretterez pas.
Et si vous rêvez de découvrir Santo Antão au plus près de ses habitants, loin des sentiers battus, nos voyages équitables et solidaires au Cap-Vert n’attendent plus que vous.
Randonnée vers Formiguinhas : le plus beau sentier côtier de Santo Antão
Envie d’une randonnée spectaculaire à Santo Antão au Cap-Vert ? Direction Ponta do Sol à Formiguinhas, ce sentier côtier est l’une des plus belles randonnées du Cap-Vert. Une immersion à pied, entre villages suspendus et vagues de l’Atlantique.
Pourquoi cette randonnée est un incontournable de Santo Antão ?
Il y a des chemins qui marquent. Celui qui relie Ponta do Sol à Formiguinhas en fait partie.
Croyez-nous, après avoir posé un pied sur ce sentier, vous ne verrez plus le Cap-Vert de la même manière. On avance ici au rythme des vagues, des rencontres et des paysages qui vous retournent un peu le cœur. Cette randonnée suit l’une des plus belles portions de l’île de Santo Antão : une côte escarpée, des petits hameaux suspendus entre ciel et mer, et des habitants qui vous saluent avec le sourire comme si vous étiez attendu.
Le sentier part de Ponta do Sol, remonte à travers Fontainhas, traverse Corvo, Formiguinhas et même au-delà si vous voulez pousser jusqu’à Cruzinha da Garça. Mais pour aujourd’hui, nous vous emmenons sur le tronçon de Ponta do Sol à Formiguinhas – c’est déjà une merveille à part entière.
Les étapes de la randonnée vers Formiguinhas à Santo Antão
Départ de la randonnée depuis Ponta do Sol
Petit port tranquille accroché à la falaise, Ponta do Sol, c’est un peu la porte d’entrée du nord de l’île et le point de départ idéal. C’est ici que vous commencez la rando, dans un village animé par les pêcheurs, les enfants qui jouent dans les ruelles, les vieilles bâtisses coloniales aux murs pastel.
Avant de démarrer, on vous conseille une halte au restaurant La Caleta. Vous y goûtez la vraie cuisine cap-verdienne, vous profitez de la musique live, et vous ressentez déjà ce lien particulier qu’ont les habitants avec leur île. Là, on achète une banane ou deux au marché, on papote avec les anciens assis sur le banc… et c’est parti. Le sentier grimpe tout de suite, longeant les cultures en terrasse. Et déjà, l’océan vous suit comme une ombre.

Passage par Fontainhas : le village suspendu
Après une bonne montée, vous arrivez à Fontainhas, souvent cité comme l’un des plus beaux villages du Cap-Vert. Et franchement, difficile de dire le contraire. Des maisons aux couleurs vives accrochées à flanc de montagne, des cultures en terrasse partout où l’œil se pose, et où le silence n’est interrompu que par le vent et quelques éclats de voix.
Les gens vous saluent, certains vous invitent à discuter. Ici, le tourisme reste discret, humain. Si vous voulez aller plus loin que la simple visite, pourquoi ne pas passer une nuit chez l’habitant ? On a testé, et c’est le genre de moment qui marque et qui donnent tout leur sens au voyage.

De Fontainhas à Corvo : entre mer et cultures en terrasse
La portion entre Fontainhas et Corvo est un petit bijou. Dans cette partie du parcours, la mer est omniprésente. On entend le ressac en contrebas, on sent l’air salé sur la peau. Le chemin serpente le long de la côte, parfois en surplomb de l’océan, parfois à travers les cultures. Avec un peu de chance, vous croiserez même des paysans, des ânes chargés de légumes, ou encore des enfants qui descendent à l’école à pied.
Corvo, c’est un tout petit village niché dans une vallée verte, modeste mais plein de charme. Il y a peu de maisons, mais une atmosphère paisible, hors du temps. L’endroit parfait pour faire une pause à l’ombre d’un arbre, avant de reprendre doucement votre marche.

Arrivée à Formiguinhas
Formiguinhas n’est pas vraiment un village comme les autres. C’est un point minuscule sur la carte, mais un endroit qu’on n’oublie pas. Le nom Formiguinhas signifie “petites fourmis”. Vous comprendrez vite pourquoi : vu d’en haut, les maisons colorées forment une sorte de fourmilière posée entre montagne et mer. Si vous pouvez y dormir, faites-le. Rien que pour voir le soleil tomber sur les falaises. Sinon, deux options s’offrent à vous : vous arrêter manger dans une petite gargote locale qui surplombe l’océan (on y sert du poisson grillé à tomber), ou, si le cœur vous en dit, descendre vers l’une des criques pour une pause tranquille, voire piquer une tête.
Ce petit bout de littoral est encore préservé, brut, loin des aménagements pour le tourisme de masse – et c’est tant mieux. Pensez simplement à emporter une crème solaire éco-responsable, surtout si vous comptez vous baigner.
Pour le retour, vous pouvez revenir sur vos pas ou poursuivre jusqu’à Cruzinha da Garça, où vous pouvez trouver un aluguer (taxi collectif) pour vous ramener.

Infos pratiques pour cette randonnée à Santa Antão
- Durée : Environ 3 à 4 heures, selon votre rythme (sans les pauses)
- Niveau : On est sur un sentier de niveau modéré. Quelques passages peuvent impressionner si vous êtes sujet·te au vertige, mais le chemin est bien tracé. Prenez votre temps, profitez-en pour souffler… et admirer !
- Équipement :
- Chaussures de rando ou baskets avec bonne semelle
- Casquette, crème solaire, lunettes
- 1,5 L d’eau minimum
- Encas (fruits secs, noix, etc.)
- Un petit coupe-vent au cas où
- Appareil photo ou smartphone bien chargé
- Quand randonner au Cap-Vert : Entre novembre et mai, pour éviter les fortes chaleurs et profiter d’un climat plus sec. Le matin, les lumières sont magnifiques et la température encore douce.
Et comme toujours : laissez le sentier comme vous l’avez trouvé. Pas de déchets, pas de traces, juste des souvenirs plein la tête.
Et si vous passiez la nuit à Fontainhas après votre randonnée à Santo Antão ?
Ce qu’on vous conseille vraiment, c’est de ne pas faire cette randonnée au pas de course. En passant la nuit à Fontainhas, vous vous offrez un moment suspendu, au rythme des habitants.
Chez Rencontres au bout du monde, nous aimons prendre le temps de vivre les lieux, pas juste de les traverser.
Pourquoi cette randonnée à Santo Antão vaut le détour (et le retour)
Ce n’est pas juste pour les paysages – même s’ils sont à couper le souffle. C’est pour l’atmosphère. L’émotion. Cette sensation de marcher dans un monde où tout va plus lentement, plus sincèrement. Vous ne croiserez pas de foule ici. Juste quelques voyageurs, des villageois.
Alors si vous passez par Santo Antão, n’hésitez pas. Enfilez vos chaussures, prenez une grande inspiration, et marchez vers Formiguinhas. Vous verrez, c’est le genre de souvenir qui reste longtemps.
Pour résumer cette randonnée à Santo Antão, c’est :
- Ce mélange entre grandeur des paysages et chaleur humaine.
- La sensation d’être au bout du monde… mais à pied.
- Le fait que tout est encore authentique, loin des circuits formatés.
- Et surtout : le lien que l’on tisse, sans effort, avec les gens et les lieux.

Un dernier conseil : allez-y doucement
Ce n’est pas une course. Ce chemin n’est pas qu’un itinéraire : c’est une expérience en soi.
Ici, on marche pour mieux voir, mieux sentir, mieux rencontrer. Alors, prenez le temps de regarder, de vous arrêter, d’échanger. Respirez. Écoutez. Laissez-vous imprégner.
Et si vous voulez vivre tout un voyage au Cap-Vert sous le signe de la rencontre, de l’immersion et de l’échange, mettez un œil à nos voyages en immersion à Santa Antão, Santiago et Fogo !
Voyage au Cap-Vert : tout ce qu’il faut savoir
Envie de tout savoir pour organiser votre voyage au Cap-Vert ? Dans ce guide, découvrez tout ce qu’il y a à savoir : quand partir, quelles îles choisir, comment se déplacer, quel budget prévoir… Vous êtes prêts ?
Pourquoi choisir le Cap-Vert pour votre prochain voyage ?
On pourrait vous en parler pendant des heures, mais faisons simple.
1. En prendre plein la vue
Le Cap-Vert est un archipel aux paysages aussi variés que spectaculaires :
- Plage dorées, de sable blanc ou noir
- Montagnes verdoyantes et escarpées
- Villages pittoresques et paysages volcaniques.
De quoi en prendre plein les yeux ! Cette diversité permet aussi de varier les activités : randonnée, farniente, plongée, surf…
2. Découvrir la culture cap-verdienne
Si vous aimez voyager pour découvrir une nouvelle culture, le Cap-Vert ne vous décevra pas ! Son héritage culturel métissé se reflète dans la musique, les danses et la cuisine cap-verdienne. L’occasion parfaite pour challenger votre palais et tester votre sens du rythme !
💡 Toujours pas convaincus ? Découvrez notre article dédié : Pourquoi voyager au Cap-Vert ?
Quand partir au Cap-Vert ?
Le climat du Cap-Vert est tropical sec, avec des températures agréables toute l’année (entre 22 et 30°C).
- Novembre à juin : le climat est idéal pour la randonnée et les découvertes culturelles.
- Février : c’est la période du célèbre Carnaval de Mindelo (pensez à bien vérifier les dates).
- Juillet à octobre : c’est la saison la plus chaude et humide, avec plus de pluies, mais des paysages plus verdoyants.
💡 Pour plus d’infos sur les saisons ici : la meilleure période pour visiter le Cap-Vert.
Quelles îles choisir pour votre séjour au Cap-Vert ?
Chaque île du Cap-Vert a son propre caractère. Selon vos envies, voici celles qui pourraient vous plaire :
Santo Antão
C’est le paradis des randonneurs par excellence ! Les sentiers vous emmènent à travers des vallées verdoyantes, des plantations de canne à sucre et des villages perchés. Cette île offre un cadre idéal pour du trek ou de la randonnée. Bon à savoir : il existe plusieurs sentiers dont certains accessibles pour les familles, genres musicaux emblématiques du pays.
São Vicente
L’île de la musique cap-verdienne, où Mindelo vibre au son de la morna et de la coladeira. C’est THE place to be si vous êtes amateurs de musique et que vous souhaitiez suivre les traces de Cesaria Evora
Sal et Boa Vista
Si vous préférez un voyage plus tranquille et farniente, ces deux îles sont parfaites. Vous pourrez y faire des sports nautiques et profiter des étendues de sable blanc et des eaux turquoises. Petit bémol : ça fait de ces îles les plus touristiques du Cap-Vert.
Fogo
Un incontournable, cette île volcanique est spectaculaire. Vous pourrez gravir son volcan actif le Pico do Fogo (2829 mètres d’altitude) et profiter de paysages lunaires. Cette île vous réserve aussi d’autres trésors comme son vin et son café.
💡 Avec 9 îles habitées, il faudra faire un choix ! Pour vous aider : Quelle île visiter au Cap-Vert ?
Comment organiser votre voyage ?
Passons maintenant au pratico-pratique !
Budget
Le Cap-Vert offre des options pour tous les budgets. Comptez environ 50 à 100 euros par jour selon vos choix d’hébergement et d’activités.
Billets d’avion
Plusieurs compagnies desservent le Cap-Vert depuis l’Europe. Réserver à l’avance peut vous permettre de bénéficier de tarifs avantageux.
Itinéraires conseillés
Pour une première découverte, un circuit incluant São Vicente, Santo Antão et Sal offre un bon équilibre entre culture, nature et détente. Pour bien profiter de la destination et pour une réelle immersion, on vous conseille d’y rester au moins 10 jours et idéalement 15 jours.
💡Envie d’un voyage sur mesure ? Rencontres au bout du monde peut vous aider à construire un voyage sur mesure au Cap-Vert qui correspondra à vos envies et vos besoins !
Ce qu’il faut savoir avant de partir au Cap-Vert
Visa et entrée sur le territoire
Un pré-enregistrement en ligne est obligatoire avant le départ. Pour les séjours de plus de 30 jours, un visa est requis.
Vaccins et santé
Aucun vaccin obligatoire, mais il est conseillé d’être à jour dans vos vaccinations habituelles. Pensez à vous protéger contre les moustiques une fois sur place.
Langue
Le portugais est la langue officielle, mais le créole capverdien est couramment parlé.
Monnaie et paiements
La monnaie locale est l’escudo capverdien (CVE). L’euro est parfois accepté, mais mieux vaut prévoir du cash. Apprendre quelques mots de base sera apprécié des locaux.
Internet et électricité
Wifi disponible dans les grandes villes, prises de type européen (220V).
Décalage horaire
Le Cap-Vert est à GMT-1. En été, il y a 3 heures de décalage avec la France ; en hiver, 2 heures.
Comment se déplacer au Cap-Vert ?
Le Cap-Vert offre diverses options de transport pour se déplacer entre les îles et au sein de chacune d’elles. Voici un aperçu détaillé des moyens disponibles :
Déplacements entre les îles
Vols domestiques
des vols réguliers entre les principales îles de l’archipel sont proposées par BestFly Cabo Verde. C’est une alternative rapide aux trajets maritimes. Il est conseillé de réserver vos billets à l’avance, car les horaires sont généralement publiés environ un mois avant le départ.
Ferries
assurés par CV Interilhas assure la majorité des liaisons maritimes. Cependant, les horaires peuvent être variables et soumis aux conditions météorologiques, entraînant parfois des annulations ou des retards. Pour indication, la traversée entre Santiago et Fogo dure entre 4 et 5 heures en ferry, tandis qu’un vol ne prend qu’environ 30 minutes. Il est donc recommandé de vérifier les horaires et les disponibilités quelques jours avant votre départ.
Déplacements sur chaque île
Aluguer (taxis collectifs)
Les aluguers sont des minibus ou des pick-ups transformés en taxis collectifs, très populaires et économiques au Cap-Vert. Ils relient les villages entre eux sans horaires fixes, partant généralement une fois pleins. Pour les arrêter, il suffit de faire signe au chauffeur. Les tarifs sont abordables, mais peuvent varier en fonction de la distance parcourue et du type de service (privé ou collectif). Par exemple, un aluguer privé pour une distance de 15 à 30 kilomètres peut coûter entre 20 et 40 €.
Taxis privés
Des taxis individuels sont disponibles dans les zones urbaines et touristiques. Il est conseillé de convenir du tarif avant le départ ou de s’assurer que le compteur est en marche pour éviter les mauvaises surprises.
Location de voitures
Pour plus de liberté, la location de voitures est possible sur certaines îles. Cependant, il est important de noter que les routes ne sont pas toujours en bon état, notamment en dehors des zones urbaines. De plus, le port de la ceinture de sécurité est obligatoire à l’avant du véhicule, sous peine d’une amende de 5 000 CVE.
Où dormir lors de votre voyage au Cap-Vert ?
Le Cap-Vert offre une variété d’hébergements adaptés à tous les budgets et préférences, allant des séjours chez l’habitant aux hôtels de luxe. Voici une sélection d’options pour enrichir votre expérience de voyage :
Séjours chez l’habitant ou en maison d’hôtes
Chez Rencontres au bout du monde, on ne peut que vous conseiller de choisir ce type d’hébergement. La raison ? Tout simplement parce qu’il permet de vous immerger dans la vie quotidienne locale et vivre une immersion totale dans la culture capverdienne. Cela est un bon moyen de partager des moments uniques avec les cap-verdiens et déguster des plats typiques faits maison.
Pensions et auberges
Pour les voyageurs au budget limité, les pensions et auberges constituent un compromis entre confort et convivialité.
Écolodges et hôtels
Pour ceux recherchant plus de confort, il y a plusieurs hôtels sur les îles de Sal et Boa Vista. Pensez à réserver en avance surtout en haute saison et assurez-vous que l’hébergement que vous avez choisi offre les commodités essentielles à votre confort (eau chaude, climatisation ou Wi-Fi)
Le Cap-Vert vous attend : à vous l’aventure !
Vous avez maintenant toutes les clés pour organiser votre voyage au Cap-Vert. Que vous rêviez de randonner dans les vallées verdoyantes de Santo Antão, de vibrer au son de la morna à Mindelo ou de vous détendre sur les plages paradisiaques de Boa Vista, le Cap-Vert a tout pour plaire. Avec son climat agréable, sa culture métissée et ses paysages à couper le souffle, cet archipel est une invitation à l’évasion et aux rencontres.
Alors, prêt à embarquer ? Il ne vous reste plus qu’à faire vos valises et à vous laisser porter par la magie cap-verdienne. Boa viagem !
La meilleure période pour visiter le Cap-Vert
Vous envisagez un voyage au Cap-Vert ? C’est une idée formidable ! Mais quelle est la meilleure période pour y aller ? Ici, nous vous guiderons à travers les saisons, le climat et les meilleures expériences à vivre, afin que votre séjour soit vraiment inoubliable. Ce guide vous aidera à planifier votre voyage tout en tenant compte de vos envies. Prêts à embarquer pour un voyage mémorable ?
Aperçu
- Quand partir au Cap-Vert ?
- La meilleure période pour visiter le Cap-Vert
- Quelle île visiter au Cap-Vert ?
- Les activités incontournables
- Conseils pratiques pour un séjour réussi
- Votre voyage équitable avec Rencontres au bout du monde
- FAQ
Quand partir au Cap-Vert ?
Le climat du Cap-Vert
Le climat au Cap-Vert est tropical, avec des températures agréables tout au long de l’année. Cependant, certaines périodes sont plus propices que d’autres. Voyons cela de plus près !
Les saison au Cap-Vert
- Saison sèche (novembre à juin) : C’est le moment idéal pour profiter de plages ensoleillées et de températures modérées.
- Saison humide (juillet à octobre) : Bien que la pluie soit possible, cette période offre une végétation luxuriante et des paysages magnifiques.
Les températures moyennes
Les températures varient de 20 °C à 30 °C tout au long de l’année. Parfait pour se baigner, non ? Mais attention aux températures plus fraîches en décembre et janvier.
- Décembre à février : 20-25°C
- Mars à mai : 22-28°C
- Juin à octobre : 24-30°C
La meilleure période pour visiter le Cap-Vert
Maintenant que nous avons en tête le climat du Cap-Vert, quelle est la meilleure saison pour aller au Cap-Vert ?
Haute saison : décembre à mars
La haute saison touristique, qui s’étend de décembre à mars, est le moment idéal pour ceux qui recherchent du soleil et des températures agréables.
- Météo : Les températures varient entre 24 et 30°C, avec des nuits douces, ce qui rend les conditions parfaites pour profiter des plages.
- Activités : C’est la meilleure période pour des activités de plein air telles que la plongée, les randonnées et les festivals culturels. Les villes sont animées et vous pourrez découvrir la culture locale à travers des événements comme le Carnaval de Mindelo en février.
Saison intermédiaire : octobre à novembre
La saison intermédiaire, qui se situe entre octobre et novembre, peut également être une option intéressante. Le temps est encore clément et vous pourrez éviter les foules de la haute saison.
- Météo : Les températures restent chaudes, avec un climat agréable et un risque de pluie qui diminue.
- Activités : C’est le moment idéal pour découvrir les îles, explorer les marchés locaux, et vous immerger dans les traditions cap-verdiennes.
Basse saison : juillet à septembre
La basse saison, qui s’étend de juillet à septembre, est caractérisée par des risques de pluie plus élevés. Cependant, cela n’enlève rien à la beauté du Cap-Vert.
- Météo : Les températures restent élevées, mais l’humidité peut être plus importante.
- Activités : Bien que ce ne soit pas le meilleur moment pour les activités de plein air, vous pourrez bénéficier de tarifs réduits sur l’hébergement et découvrir une nature luxuriante, idéale pour ceux qui souhaitent éviter les foules.
Témoignage : « Septembre 2021: Santiago, (en cette saison, le Cap-Vert est vraiment vert), des randos accessibles, un accueil dans les villages par des familles chaleureuses, de la musique bien sûr, et des rencontres formidables. (…) A noter: C’est encore la saison des pluies, (bien que nous n’ayons eu que très peu d’averses), il fait très chaud et le taux d’humidité est très élevé. »
Martine Grenier
Quelle île visiter au Cap-Vert ?
Chaque île a sa propre personnalité. Voici quelques-unes à considérer :
Santiago
Santiago est l’île la plus grande et la plus diverse. Elle offre des paysages variés allant des montagnes aux plages. En visitant Santiago, vous pouvez :
- Explorer la ville historique de Praia : Plongez dans l’authenticité capverdienne et rencontrez les habitants.
- Visiter la vallée de Praia : Profitez de la nature luxuriante et des sentiers de randonnée.
São Vicente
Réputée pour sa culture musicale, São Vicente est une île incontournable pour les amateurs de musique et de culture.
Pour capturer toute l’essence de Mindelo, nous vous conseillons de :
- Visiter Mindelo : Assistez à des concerts et découvrez la cuisine cap-verdienne.
- Profiter des plages de sable fin de Laginha.
- Lire notre article complet sur São Vicente !
Fogo
Fogo est célèbre pour son volcan majestueux, le Pico do Fogo. Sur l’île vous pourrez :
-
- Randonner au Pico do Fogo : Une expérience unique qui ravira les aventuriers.
- Déguster le vin local : Fogo est également réputé pour ses vignobles.

Pour toutes les activités un peu plus farniente, les îles de Sal et de Boa Vista seront idéales pour vous ! Cependant attention, elles sont aussi très touristiques. Si vous voulez découvrir plus en profondeur quelle île visiter au Cap-Vert, nous avons un article complet à ce sujet.
Les activités à ne pas manquer selon la saison
Les plages
Le Cap-Vert est célèbre pour ses plages magnifiques. Que vous aimiez les plages animées ou les coins tranquilles, il y a de quoi satisfaire toutes vos envies. Envie de savoir quelles sont les plus belles plages du Cap-Vert ? Ça tombe bien, nous avons écrit un article complet à ce sujet !
Les activités nautique : la plongée et le snorkeling
Si vous êtes amateur de plongée, prévoyez votre voyage entre novembre et mai. Les eaux sont claires, et la vie marine est à son apogée ! Il faut savoir que les fonds marins du Cap-Vert sont riches en biodiversité. Pour profiter pleinement, on vous conseille de faire un tour de plongée à Sal ou Boa Vista.
Les randonnées et excursions
Les mois d’hiver sont parfaits pour randonner au Cap-Vert, notamment sur l’île de Santo Antão. La vue depuis le sommet est à couper le souffle ! Sur l’île de Fogo il y a également des parcours variés qui vous attendent. Le volcan est un incontournable !
Témoignage : « Une destination exceptionnelle ! (…) Les randonnées proposées sont toujours palpitantes tant le décor varie, des vallées luxuriantes aux reliefs arides. L’extension à Fogo clôt merveilleusement le périple . Ne manquez pas cette destination unique! »
Lucile Deschaume
Conseils pratiques pour votre voyage
Comment s’y rendre ?
- Vols directs : Plusieurs compagnies aériennes proposent des vols vers les principales îles.
- Transports locaux : Renseignez-vous sur les ferries et les taxis collectifs pour explorer l’archipel.
Se préparer pour le climat
- Vêtements : Prévoyez des vêtements légers pour la journée et des couches pour les soirées plus fraîches.
- Protection solaire : N’oubliez pas votre crème solaire et un chapeau pour vous protéger du soleil.
Réserver à l’avance
Les billets d’avion et l’hébergement peuvent être réservés à des prix avantageux si vous planifiez votre voyage plusieurs mois à l’avance. Pensez à réserver également vos activités à l’avance, surtout pendant la haute saison. Cela vous permettra d’éviter les mauvaises surprises.
Prendre le temps de découvrir et d’échanger avec les locaux
Le slow travel est de mise au Cap-Vert. Prenez le temps d’écouter, d’échanger et d’apprécier chaque instant. Rencontrez les habitants, que ce soit en prenant un café ou en participant à des ateliers, cela enrichira votre expérience.
Si c’est une réelle volonté de votre part de voyager autrement et de vivre une immersion unique au Cap-Vert, contactez-nous ou consultez nos circuits au Cap-Vert. Nos voyages équitables et solidaires sont construits avec les communautés locales pour que vous puissiez vivre la réalité du quotidien des Cap-verdiens tout en découvrant leur culture et leurs traditions.
Votre voyage équitable avec Rencontres au bout du monde
En choisissant de voyager avec Rencontres au bout du monde, vous vous engagez dans un tourisme équitable et solidaire. Chaque voyage est une occasion de contribuer à l’économie locale tout en vous immergeant dans la culture cap-verdienne.
Pourquoi voyager avec nous ?
- Pour l’impact local : Chaque voyage contribue au développement des communautés locales.
- Pour la sécurité : Voyagez en petits groupes et en toute sécurité sans faire de compromis sur l’authenticité de votre voyage et des échanges avec les familles qui vous accueillent.
- Pour des expériences uniques : Nos circuits sont conçus pour vous faire découvrir des lieux authentiques, loin des sentiers battus.
Témoignage : « Très beau voyage, qui tient la promesse de permettre une belle et authentique découverte de la vie quotidienne au Cap Vert… sûrement le pays dont les habitants sont les plus accueillants jamais rencontrés! (…) Une expérience à ne pas manquer. »
Pauline Gatault
En somme, le meilleur moment pour visiter le Cap-Vert dépend de vos préférences personnelles et des expériences que vous recherchez. Que vous souhaitiez profiter du soleil, découvrir la culture locale ou explorer la nature, chaque saison a son charme.
N’hésitez pas à planifier votre voyage en fonction des événements locaux et à rester flexible pour profiter au maximum de votre séjour. Prêt à faire vos valises ? Le Cap-Vert vous attend avec des bras ouverts !
FAQ
- Quel est le meilleur moment pour visiter le Cap-Vert ?
Le meilleur moment est entre novembre et juin, lors de la saison sèche. Le climat est idéal pour faire les activités de plein air. - Faut-il un visa pour visiter le Cap-Vert ?
Les documents nécessaires pour se rendre au Cap-Vert sont généralement un passeport valide et, selon votre nationalité, un visa peut être requis. Assurez-vous de vérifier avant votre départ. Si vous êtes ressortissants de l’Union européenne, vous n’aurez pas besoin de visa pour un séjour de moins de 30 jours. - Quelle est la meilleure période pour faire de la plongée au Cap-Vert ?
En général, la période idéale pour la plongée est de novembre à mai, lorsque la visibilité est optimale. - Est-il facile de se déplacer entre les îles du Cap-Vert ?
Oui, des ferries et des vols intérieurs relient les principales îles. - Quels sont les meilleurs endroits pour randonner au Cap-Vert ?
Notamment, Santo Antão est réputé pour ses paysages montagneux et ses sentiers de randonnée spectaculaires.
Mindelo, São Vicente : que faire dans la capitale culturelle du Cap-Vert ?
Nichée sur l’île de São Vicente au Cap-Vert, Mindelo est une ville enchanteresse qui séduit chaque visiteur par son charme authentique. En tant que deuxième ville et capitale culturelle du Cap-Vert, Mindelo mérite une place de choix dans votre prochain itinéraire de vacances. Connue pour son atmosphère animée, ses magnifiques plages et son riche patrimoine musical, cette ville offre une multitude d’activités et de sites à découvrir. Que vous soyez un amateur de culture, un adepte de plages paradisiaques, ou un explorateur avide de nouvelles découvertes, Mindelo a tout pour vous séduire !
Dans cet article, nous allons explorer les meilleures choses à faire à Mindelo, sur l’île de São Vicente, et vous fournir des conseils pratiques pour tirer le meilleur parti de votre séjour.
Alors que faire à Mindelo ? Voici nos 6 conseils pour profiter pleinement de la capitale culturelle du Cap-Vert !
Sommaire :
- Flâner dans Mindelo : la capitale de São Vicente
- Explorer les musées et galeries de Mindelo
- Visiter les marchés de Mindelo
- Profiter des plages de Mindelo
- Expériences musicales et nocturnes à Mindelo
- Découvertes de la nature et excursions à Mindelo
1. Flâner dans Mindelo, la capitale de São Vicente
Dès votre arrivée à Mindelo, vous serez immédiatement plongé dans une atmosphère chaleureuse et accueillante. Pour visiter Mindelo, pas de secret, on vous conseille de flâner dans le centre-ville ! Vous serez vite charmés par ses rues pavées et ses bâtiments aux couleurs vives. Soyez-en sûrs, chaque coin de rue respire l’histoire du Cap-Vert et la fabuleuse culture cap-verdienne. À commencer par une musique indissociable de la culture capverdienne…
Suivre les pas de Cesária Évora
Native de Mindelo sur l’île de São Vicente au Cap-Vert, Cesária Évora est une musicienne emblématique du Cap-Vert. De sa voix grave et douce, elle a popularisé auprès du grand public mondial la morna, genre musical du Cap-Vert, ainsi que sa variante rapide, la coladeira. Sa carrière d’enregistrement et de représentations s’étend de 1957 à 2011.
À Mindelo, de nombreux lieux et édifices sont dédiés à la chanteuse. De plus, sur l’une des façades de la bibliothèque municipale, vous pourrez contempler un portrait de Cesária Évora, de 10 mètres de haut, réalisé par l’artiste portugais Vhils en octobre 2019. Sur la rue Guerra Mendes, vous trouverez l’ancienne maison de l’artiste, transformée en musée, où vous découvrirez des robes, des CD et de nombreux objets. Si le sujet vous intéresse, on vous conseille de lire notre article sur la musique du Cap-Vert !
Découvrir la cuisine capverdienne à Mindelo
Ensuite, pour découvrir pleinement la culture d’un pays, rien de mieux que goûter à sa cuisine ! La cuisine du Cap-Vert est un mélange savoureux d’influences africaines et portugaises.
Parmi les nombreuses spécialités capverdiennes, on vous conseille de commencer par trois spécialités locales:
- Tout d’abord la cachupa qui est une sorte de ragoût à base de viande ou de poisson, agrémenté de haricots, de maïs, de manioc et de patate douce. C’est un plat national, très populaire au Cap-Vert.
- Mais aussi le churrasco qui est un plat de grillades, constitué de morceaux de bœuf, de poulet ou de porc, assaisonnés d’épices locales.
- Et en dernier, les caldas qui sont des soupes cuisinées avec des bouillons de poisson, de viande ou de légumes, dans de grands récipients et qui sont ensuite servies dans l’assiette à la demande.
💡Conseil : Parlez aux habitants pour découvrir les meilleurs endroits où manger. Ou encore optez pour un voyage en immersion au Cap-Vert, nos guides locaux et les familles qui vous accueillent sauront vous faire découvrir la richesse de la gastronomie cap-verdienne ! Vous serez même invités à cuisiner ensemble ! Tentant, n’est-ce pas ?
2. Explorer les musées et galeries de Mindelo
Pour une immersion culturelle plus profonde, ne manquez pas de visiter les divers musées et galeries de Mindelo.
📍Le palais du gouverneur
Le “palais du gouverneur”, parfois nommé “palais rose” en raison de ses façades rose pastel, abrite un petit musée consacré à Cesária Évora. Vous verrez ce superbe bâtiment colonial qui est le plus beau de la ville, aussi appelé le “palais du peuple” après l’indépendance en 1975.(PHOTO)
📍Le Centre Culturel de Mindelo, São Vicente.
C’est l’une des plus anciennes constructions de l’île, réalisée entre 1858 et 1861. Installé dans un ancien palais colonial, ce centre abrite une galerie d’art et de nombreuses expositions y sont organisées. Dans son patio, vous pouvez assister à des spectacles et à des pièces de théâtres qui illustrent la richesse culturelle de la ville.
📍Le musée de la Mer
Le Musée de la Mer ou la tour de Belém est une réplique de celle de Lisbonne mais en plus petite. Elle a été érigée entre 1918 et 1921 pour fêter le centenaire de la nouvelle ville, après l’époque coloniale. Vous pouvez monter tout en haut pour découvrir les couleurs de la ville, le marché aux poissons et l’océan. Ce site met en lumière l’importance de la mer dans la vie capverdienne. Quelques faits historiques, des objets, des photos en relation avec la pêche y sont exposés. Vous verrez des fresques réalisées par des peintres exclusivement locaux sur les murs qui donnent sur le marché aux poissons.
💡Conseil : Renseignez-vous sur les horaires des expositions temporaires et des événements spéciaux pour enrichir votre visite.
📍Le musée d’art traditionnel
L’ancien centre national de l’artisanat de Mindelo a été créé en avril 1976 par un groupe d’artistes. Ensuite, après des années de rénovation, le centre a rouvert ses portes et s’est transformé en musée.
Ce superbe bâtiment historique, qui mérite vraiment le coup d’œil, appartenait à Augusto Vera Cruz, banquier et sénateur, et servit de salon pour la bourgeoisie mindelense qui y donnait des bals et des réceptions. Une exposition permanente présente les différentes phases de l’art du tissage. Ce centre national d’artisanat se trouve sur la Praça Nova.
Vous verrez une architecture décoiffante en couvercles de barils de plusieurs couleurs à l’extérieur.
📍La praça nova ou place Amílcar Cabral
Pour une promenade agréable, dirigez-vous vers la « Praça Nova », le centre névralgique de Mindelo. C’est là que toutes les classes d’âge et tous les milieux se rassemblent le week-end et en soirée l’été. La foule fait lentement plusieurs fois le tour de la place, pour prendre l’air ou faire des rencontres, d’où l’expression locale « faire un grogue », qui évoque le bœuf tournant en rond autour du pressoir à canne à sucre. Chaque dimanche, les concerts de l’orchestre municipal en font un lieu très animé et convivial. Construite à la fin du 19ème siècle pour remplacer la place Dom Luis, la praça nova fut rebaptisée Amilcar Cabral à l’indépendance, en hommage au héros de la lutte armée.
💡Conseil : Renseignez-vous sur les horaires des expositions temporaires et des événements spéciaux pour enrichir votre visite.
3. Visite des marchés à Mindelo, São Vicente
Pour compléter votre exploration gastronomique et vivre une immersion avec la population locale, rien de tel que de visiter les marchés de Mindelo !
📍Le marché aux poissons
À commencer par le marché aux poissons. Situé en bord de mer près de la tour de Belém, c’est un lieu incontournable ! Ici, vous pouvez découvrir les eaux capverdiennes riches en mérous, espadons, murènes, thons, rougets, lambis et autres soles. Le matin, très tôt, les pêcheurs arrivent pour vendre leurs prises du jour. Une ambiance populaire vous y attend, particulièrement animée dans la matinée. Vous verrez les femmes écailler les poissons près des murs décorés de la tour. C’est vraiment une expérience à part entière !
💡Conseil: Ce marché est très fréquenté, il y a beaucoup de monde, par conséquent, faites attention à vos sacs et à vos affaires personnelles !
📍Le marché municipal
Le marché municipal de Mindelo est situé dans une belle bâtisse coloniale sur la rue Lisboa. C’est un endroit parfait pour découvrir la vie locale. En visitant ce marché vibrant, vous trouverez des étals principalement tenus par des femmes, proposant des fruits tropicaux, des légumes, des fromages et des produits artisanaux uniques. Le marchandage y est courant, alors amusez-vous à négocier ! Il est intéressant de noter que la majorité des produits viennent de Santo Antão, car les sols de Mindelo ne sont pas fertiles. À l’étage, vous découvrirez également des boutiques de souvenirs attrayantes pour les visiteurs. Le marché est ouvert tous les jours sauf le dimanche.
💡Conseil : Pour une expérience optimale, allez-y tôt le matin pour profiter de l’effervescence et obtenir les produits les plus frais.
📍Le marché de la praça Estrela
La praça Estrela est une place où se trouve le grand marché ouvert, également surnommé le marché africain. Entourée d’épiceries bien remplies et étant le terminus des aluguers (ou bus), cette place voit affluer les habitants de la ville chaque matin. Vous y trouverez des fruits exotiques comme la banane et la papaye, des légumes, des vêtements et de charmants souvenirs.
4. Profiter des plages de Mindelo sur l’île de São Vicente
Comment ? Visiter le Cap-Vert sans aller à la plage ? Impossible ! Surtout que l’île de São Vicente abrite certaines des plus belles plages du Cap-Vert ! Et Mindelo est également renommée pour ses plages idylliques avec des plages de rêve pour tous les goûts !
📍La plage de Laginha
La plage de Laginha est l’une des plus populaires de Mindelo, située à Matiota. Ses eaux cristallines et son sable doré en font un endroit rêvé pour se détendre et profiter du soleil. Que vous souhaitiez nager, bronzer ou simplement admirer la vue, cette plage répondra à toutes vos attentes. Elle est bien équipée avec des chaises longues où vous pouvez vous prélasser. De plus, vous pourrez y déguster des cocktails et des plats locaux. En fin d’après-midi, elle offre un coucher de soleil magnifique, soit derrière l’île de Santo Antão, soit derrière la montagne volcanique Monte Cara, en fonction de la période de l’année.
💡Conseil : Arrivez tôt pour trouver un bon emplacement et profiter de la tranquillité avant l’arrivée de la foule. N’oubliez pas de faire attention à vos affaires, par mesure de sécurité.
📍La plage de São Pedro
Pour une escapade tranquille, la plage de São Pedro, à quelques kilomètres de Mindelo est idéale. Ce paradis pour les amateurs de kitesurf et de planche à voile offre des conditions parfaites. Même les non-sportifs apprécieront la beauté naturelle de São Pedro. À huit kilomètres de Mindelo, vous y trouverez un océan limpide mais parfois agité. Alors faites attention et surveillez les enfants en baignade. Quand le vent est calme, profitez de longues siestes sur le sable blanc.
💡Conseil : Apportez un pique-nique pour explorer et admirer les couchers de soleil spectaculaires, parfaits pour des photos mémorables.
5. Vivre des expériences musicales et nocturnes à Mindelo
La balade musicale à Mindelo
En tant que capitale culturelle, la balade musicale est unique à Mindelo. D’un côté, vous serez transporté par une variété d’ambiances musicales, allant de la mélancolie émotive de la morna à des rythmes joyeux et festifs de la coladeira. De l’autre côté, le batuque et le finaçon vous emporteront vers des rythmes africains, accompagnés de chœurs de femmes utilisant des pagnes et des plastiques comme percussions. Aujourd’hui, le funaná jouit d’une immense popularité parmi la jeunesse capverdienne, caractérisée par l’utilisation de la gaïta (petit accordéon) et du ferrinho (morceau de fer). Parmi les autres styles musicaux, la tabanka est une musique de défilé traditionnelle tandis que la batucadeira anime les carnavals. En tout cas, vous l’aurez compris, il y a de quoi ravir vos oreilles !
La vie nocturne à Mindelo, São Vicente
Le soir, la ville devient une scène musicale incomparable. Les soirées à Mindelo sont animées par des concerts en plein air et dans les bars. Le Casa café Mindelo est l’un des endroits les plus populaires où vous pourrez écouter de la musique live des artistes locaux, tout en dégustant des tapas et siroter vos boissons. Du bar à tapas animé au club de danse, vous en avez pour tous les goûts !
💡Conseil : Consultez les programmes des différents lieux pour ne pas manquer les performances des musiciens les plus célèbres de la ville.
Le festival de musique Baía das Gatas à Mindelo, São Vicente
Chaque août, sur la splendide plage de Baía das Gatas se tient le célèbre festival de musique en plein air. Cet événement majeur attire des artistes du monde entier et célèbre la diversité musicale, de la morna à la salsa en passant par le reggae et la musique électronique. Les habitants de Mindelo vous accueilleront chaleureusement dans cette atmosphère festive, partageant leur culture et leur joie de vivre. Prenez un instant et imaginez-vous dans ce paradis musical, entouré de montagnes avec l’océan Atlantique en toile de fond.
Pour compléter votre expérience, participez à des ateliers de danse, des expositions d’art et des projections de films !
💡 Astuce : Pour une véritable immersion dans la culture capverdienne, échangez avec les habitants ou les expatriés pour découvrir les meilleurs spots de la ville.
Le carnaval de Mindelo, sur l’île de São Vicente
Le Carnaval de Mindelo est l’un des événements les plus attendus de l’année. Il se déroule entre les mois de février-mars. Il est à noté que le carnaval de Mindelo est une tradition capverdienne qui dure 7 jours ! C’est une fête colorée et joyeuse accompagnée de musique enivrante qui attire des visiteurs du monde entier. Si vous adorez les défilés de chars et de danseurs, ainsi que les costumes flamboyants : c’est the place to be !
💡Conseil : Réservez votre hébergement bien à l’avance si vous prévoyez de visiter Mindelo pendant le Carnaval. Vous pouvez également voyager au Cap-Vert avec nous pour un départ pendant le carnaval.

6. Découvertes de la nature et excursions à Mindelo et sur l’île de São Vicente
Ça y est, nous avons déjà fait le tour de toutes les activités incontournables à faire à Mindelo ! Par contre, quitte à être sur place, nous vous conseillons d’explorer l’île de São Vicente et pourquoi pas les autres îles comme celle de Santo Antão qui est l’île voisine la plus proche !
Randonnée sur le Monte Verde
Le Monte Verde est le point culminant de l’île de São Vicente et vous offre des vues panoramiques étourdissantes sur Mindelo et ses environs. La randonnée jusqu’au sommet se fait en 2 heures .C’est une aventure enrichissante pour les amateurs de plein air avec son ambiance verdoyante, ses plantes endémiques, ses maisons agricoles traditionnelles et son activité ornithologique. Au sommet, vous vous arrêterez à la maison du thé pour savourer une tasse de thé ou de café cultivé localement, ou goûter la liqueur de thé. Le sentier est bien balisé et accessible pour la plupart des randonneurs.
💡Conseil : Avant votre départ, prévoyez de partir tôt le matin pour éviter la chaleur excessive. Assurez-vous d’emporter suffisamment d’eau et de protection solaire.
Excursion à Santo Antão
Santo Antão est une île voisine accessible par ferry depuis Mindelo ! C’est un paradis pour les amateurs de randonnée et de nature. Ses paysages verdoyants contrastent fortement avec ceux de São Vicente, offrant une expérience différente mais tout aussi captivante. Les sentiers de randonnée traversent des vallées luxuriantes, des montagnes escarpées et des villages pittoresques.
💡Conseil : Prévoyez une journée entière pour cette excursion et assurez-vous de vérifier les horaires des ferries à l’avance.
👀 Voir plus : Si vous êtes adeptes de randonnée, nous vous conseillons de lire nos articles sur le sujet ! Vous pouvez par exemple vous renseigner sur quand randonner au Cap-Vert et vous renseigner sur les plus belles randonnées du Cap-Vert !

Excursion sur le phare de São Pedro
Bienvenue au phare de São Pedro ! Un joyau caché à ne pas manquer ! Surplombant l’Atlantique depuis une falaise escarpée, il offre une vue panoramique à couper le souffle. Suivez le sentier à travers la végétation, découvrez la faune locale et des fleurs sauvages colorées. Au sommet, le phare blanc contraste avec le bleu intense de l’océan, offrant une vue à 360 degrés spectaculaire. Parfois, vous pourrez même apercevoir des dauphins jouant dans les vagues ou des bateaux à l’horizon. Une visite guidée vous plongera dans l’histoire des lanternes et de l’huile aux faisceaux électriques.
💡Conseil : Pensez à prendre des chaussures de marche et votre appareil photo !
Mindelo, une destination incontournable du Cap-Vert !
En résumé, Mindelo, est une destination de vacances qui vous offrira une riche combinaison de culture, de nature, et de divertissement. De ses marchés animés et ses plages pittoresques à sa scène musicale dynamique et ses festivals vibrants, Mindelo a tout pour vous plaire. En suivant les conseils et astuces présentés dans ce guide, vous serez bien préparé pour tirer le meilleur parti de votre séjour. Mindelo vous promet une expérience inoubliable ! Alors, préparez vos valises et laissez-vous charmer par tout ce que cette ville fascinante a à offrir !
Que faire à Fogo, Cap-Vert : les activités incontournables
Explorez l’île de Fogo au Cap-Vert. Des volcans majestueux aux plages de sable noir, découvrez les meilleures activités pour un voyage inoubliable.
Vous cherchez que faire à Fogo au Cap-Vert pour rendre votre voyage mémorable ? Fogo, île volcanique fascinante du Cap-Vert, regorge d’activités qui raviront les amateurs de nature, de culture, et d’aventure. Ce guide vous révèle les meilleures choses à voir et à faire sur cette île volcanique.
1. Les excursions et activités incontournables à Fogo
Explorer le volcan Pico do Fogo
Lorsque vous vous demandez que faire à Fogo, l’ascension du volcan Pico do Fogo s’impose comme une évidence. Dominant l’île de ses 2 829 mètres, ce volcan actif est une merveille naturelle à ne pas manquer. La randonnée débute à Cha das Caldeiras, un village situé dans la caldeira qui a été reconstruit plusieurs fois après des éruptions. La montée dure environ six heures et offre des paysages lunaires, des coulées de lave et des vues panoramiques sur l’île et l’océan Atlantique. L’idéal est de se faire accompagner d’un guide de montagne local et expérimenté.
En choisissant de visiter Fogo avec Rencontres au bout du monde, sachez qu’un guide local francophone vous accompagnera tout le long de votre séjour au Cap-Vert. Pensez-y !

Randonnées dans le Parc National de Fogo
Après avoir exploré le volcan, ne manquez pas le parc national de Fogo, réputé pour sa biodiversité unique. Cela va sans dire, ce parc est un véritable havre de vie végétale et animale, avec de nombreuses espèces endémiques. Les sentiers du parc vous emmènent à travers une diversité de climats, allant du désert volcanique aux forêts luxuriantes. Pensez à prendre des photos, à apporter de l’eau et de la crème solaire. Pour en apprendre un peu plus sur les secrets de la faune et de la flore endémiques de Fogo pensez à prendre un guide local !
Visite des vignobles de Fogo
Que faire après l’ascension du Pico do Fogo ? Et bien l’île de Fogo possède une tradition viticole riche grâce à son sol volcanique fertile et à son climat favorable. Les vignobles de Fogo produisent des vins de qualité exceptionnelle alors une visite des vignobles de l’île est un must. Vous serez accueilli par des viticulteurs locaux qui vous guideront à travers les vignobles et vous feront déguster des cépages indigènes comme le Moscatel, le Castelão et l’Antão Vaz. Pensez à acheter quelques bouteilles de vin de Fogo pour ramener un peu du Cap-Vert à la maison !
Le saviez-vous ? En voyageant avec Rencontres au bout du monde, vous pourrez non seulement visiter plusieurs îles du Cap-Vert en plus de passer 4 jours sur l’île de Fogo et partir à la découverte de son volcan légendaire !

2. La découverte de la culture et de l’histoire de Fogo
Visiter Sao Filipe : le cœur historique de Fogo
La ville de Sao Filipe est une étape incontournable pour ceux qui veulent plonger dans l’histoire du Cap-Vert. C’est un véritable bijou historique avec ses rues pavées, ses maisons coloniales colorées qui témoignent d’un riche passé. C’est pour cette raison qu’on vous conseille de visitez le musée municipal pour en apprendre davantage sur l’histoire et la culture locale. Profitez-en également pour un passage au marché de Sao Filipe où vous pourrez goûter aux saveurs authentiques de l’île. Enfin, ne manquez pas de profiter de Salinas, une piscine naturelle formée par la mer et les coulées de lave. Soit la manière parfaite de finir une journée de visite de l’île et pour se rafraîchir !
Vibrer au rythme de la musique locale
La musique au Cap-Vert est profondément enracinée dans les traditions de l’île. Assister à une soirée de batuque ou de funaná vous fera vivre l’âme de Fogo. Les rythmes entraînants et les danses énergétiques sont une véritable célébration de la vie capverdienne, à ne manquer sous aucun prétexte.
3. Les plages et paysages incontournables de Fogo
Se détendre sur la plage de Ponta da Salina
Que faire à Fogo pour se détendre après des journées de découvertes ? Après vos explorations, détendez-vous sur la plage de Ponta da Salina, connue pour son sable noir unique d’origine volcanique. Les eaux calmes et chaudes sont parfaites pour la baignade, et le paysage environnant offre le cadre idéal pour une journée de farniente. Cela va sans dire, c’est sûrement l’une des plus belles plages du Cap-Vert !
Admirer le Porto de Vale de Cavaleiros
Le port de Vale de Cavaleiros est un lieu de promenade idéal pour ceux qui souhaitent découvrir un aspect plus authentique de l’île. Ce port pittoresque, avec ses bateaux de pêche colorés et son ambiance tranquille, est un excellent endroit pour observer le quotidien des habitants. Si vous raffolez des fruits de mer frais, rendez-vous et déguster des fruits de mer frais dans les restaurants locaux et profitez de la vue sur l’océan..
Explorer Mosteiros : une oasis verte
Mosteiros, située sur le versant nord-est de Fogo, est une oasis verte entourée de collines et de plantations de café. Découvrez ses vieilles demeures coloniales, ses pentes fertiles et ses cultures de fruits et de café. Une ambiance qui donne à cette région un caractère unique et reposant. Bref, l’endroit à visiter pour une retraite parfaite pour les amoureux de la nature.
Tant que vous êtes dans le coin, on vous conseille de faire un tour dans la forêt de Monte Velha, située sur les pentes près de Mosteiros. C’est l’une des plus grandes forêts du Cap-Vert. Avec ses lichens jaunes et verts, elle offre un paysage digne d’un conte de fées !
4. La gastronomie de Fogo
Goûter les spécialités de Fogo
La cuisine du Cap-Vert et de Fogo est un mélange de traditions africaines et portugaises. Ne manquez pas la cachupa, plat emblématique du Cap-Vert. C‘est un ragoût à base de maïs, de haricots et de viande ou de poisson. Les fruits de mer frais, les grillades sont également incontournables. Si vous voulez connaitre toutes les merveilles de la cuisine cap-verdienne, on a un article complet dédié au sujet !

Déguster le café de Fogo
Le café de Fogo, cultivé sur les pentes du volcan, est l’un des meilleurs du monde. En effet, il est réputé pour son arôme intense et son goût riche. Alors amateur ou non de café, prenez le temps de déguster cette boisson locale. On vous conseille vivement de visiter une plantation pour découvrir le processus de production et déguster ce café exceptionnel directement à la source !
5. Préparez votre voyage à Fogo
Quand visiter Fogo ?
La meilleure période pour visiter Fogo est de novembre à juin, lorsque le climat est plus sec et les températures agréables. Si vous êtes amateur de festivals, visitez l’île entre août et octobre, lors des vendanges et des célébrations locales.
Comment se rendre à Fogo ?
Fogo est accessible par avion depuis Praia, la capitale du Cap-Vert, avec des vols réguliers. Une autre option est de prendre un ferry depuis les îles voisines. Sur place, la location de voiture ou le taxi sont les moyens les plus pratiques pour se déplacer et explorer l’île à votre rythme.
Où dormir pour votre séjour à Fogo ?
La Fora Ecolodge
Pour les voyageurs soucieux de l’environnement, cet écolodge propose des cabanes en bois et des activités comme la randonnée, le yoga et l’observation des étoiles. Situé sur les pentes de la Caldeira, Fora Ecolodge est un point de départ idéal pour commencer l’exploration de Fogo !
Casa Alcindo : vivre comme un local
Pour une immersion dans la vie locale, optez pour un séjour à la Casa Alcindo ! Toujours à Chã das Caldeiras, Casa Alcindo est une charmante maison d’hôte qui se trouve juste en face du volcan le Pico de Fogo. Acindo, le propriétaire des lieux est un ancien guide local. Il sera ravi de vous donner des conseils pour les balades et randonnées que vous pouvez faire dans le parc naturel de Fogo. Le petit plus ? Les repas faits maison et sont préparés avec des produits locaux. Vous vous y sentirez très vite comme chez vous !
Ecofunco
Expérimentez le séjour dans une maison traditionnelle en pierre volcanique de Chã das Caldeiras, les Funcos. À Ecofunco, tout est pensé pour être le plus écologique possible. Par exemple, l’eau de pluie est captée pour alimenter le puits, l’électricité provient de panneaux solaires et toute l’eau utilisée est recyclée pour l’arrosage des plantes et la chasse d’eau. Situé au pied du volcan, EcoFunco est l’hébergement parfait pour visiter Chã das Caldeiras et faire des randonnées comme l’ascension du volcan, via ferrata, la descente à Mosteiros, ou encore du trekking dans la Bordeira.

Dormir chez l’habitant
Lors de nos voyages équitables et solidaires au Cap-Vert, Rencontres au bout du monde vous propose de vous immerger pleinement dans la vie quotidienne des locaux et dormir chez l’habitant. L’occasion de vivre la réalité locale mais surtout de découvrir la richesse d’un pays à travers ses habitants, leur culture et traditions.
Maintenant que vous avez tous les éléments pour planifier le meilleur séjour à Fogo, il est temps de passer à l’action ! Pensez à bien explorer les différentes facettes de l’île et découvrir tout ce qu’il y a à faire à Fogo. Notre dernier conseil : laissez-vous guider par les habitants et vous serez assuré de vivre une expérience inoubliable !
Les plus belles randonnées au Cap Vert : quelle île visiter ?
Si tu es ici, c’est que tu cherches à découvrir les plus belles randonnées au Cap-Vert, et crois-moi, tu es au bon endroit. L’archipel du Cap-Vert, avec ses îles volcaniques, ses plages paradisiaques et ses montagnes escarpées, est un véritable paradis pour les amateurs de marche et de nature. Prépare-toi à en prendre plein les yeux et à vivre des expériences inoubliables. Prends ton sac à dos, mets tes chaussures de randonnée, et c’est parti pour une aventure incroyable !
Pourquoi le Cap-Vert est-il parfait pour la randonnée ?
Vous vous demandez peut-être pourquoi choisir le Cap-Vert pour vos prochaines randonnées ? Eh bien, imaginez-vous parcourir des sentiers entre des vallées verdoyantes, des montagnes escarpées et des plages de sable noir… Ça donne envie, non ? Le Cap-Vert, c’est un cocktail parfait de nature sauvage, de climat agréable toute l’année, et de cultures riches. Vous l’aurez compris, une destination IDÉALE pour les randonnées. En plus, chaque île a son propre charme et offre des paysages variés. Alors comment faire le choix et choisir quelle île visiter au Cap-Vert pour de la randonnée ? On vous dit tout, c’est parti !
Santo Antão : Le paradis des randonneurs

Commençons notre voyage par Santo Antão, l’une des îles les plus populaires pour la randonnée au Cap-Vert. Cette île est un véritable trésor pour les amateurs de trekking, avec ses vallées luxuriantes, ses montagnes escarpées et ses villages pittoresques. Que tu sois un randonneur chevronné ou un débutant, tu trouveras des itinéraires adaptés à ton niveau.
Le sentier côtier de Cruzinha à Ponta do Sol
- Durée : Environ 4 à 5 heures
- Difficulté : Modérée
Un des sentiers les plus emblématiques de Santo Antão est celui qui relie Cruzinha à Ponta do Sol. Cette randonnée te fera traverser des vallées luxuriantes et des plantations de canne à sucre. Et ce n’est pas tout, le sentier te fera marcher le long de falaises abruptes, avec l’océan à perte de vue et des villages colorés nichés entre les montagnes. Sympa, non ? Cette randonnée est parfaite pour une journée, avec des paysages à couper le souffle à chaque virage. En chemin, tu pourras même rencontrer des habitants accueillants et découvrir leur mode de vie traditionnel !
💡Astuce : Prends le temps de t’arrêter dans une petite échoppe pour goûter au grogue, le rhum local. C’est une expérience à ne pas manquer !

L’ascension de la Cova de Paúl
Pour les plus aventureux, l’ascension de la Cova de Paúl est un must. Ce cratère volcanique offre des vues panoramiques incroyables sur l’île. La montée peut être un peu exigeante, mais la récompense en vaut largement la peine. Une fois en haut, tu pourras admirer le paysage spectaculaire et respirer l’air pur des montagnes. N’oublie pas de prendre des pauses pour savourer le moment et prendre de superbes photos !

La réserve naturelle de Ribeira Grande
- Durée : Environ 4 à 6 heures
- Difficulté : Modérée
Ce sentier commence depuis l’ancien cratère volcanique de Cova de Paúl. Le sentier serpente le long d’une belle route en zigzag jusqu’à la vallée, offrant des vues incroyables à chaque virage.
💡Conseil de voyageur : Prépare-toi pour la randonnée
Avant de partir en randonnée à Santo Antão, assure-toi d’avoir tout le nécessaire : de bonnes chaussures de marche, une casquette, de l’eau en abondance et des encas énergétiques. Les sentiers peuvent être escarpés et le soleil peut taper fort, alors mieux vaut être bien équipé. Et surtout, prends ton temps et profite du paysage !
📣 Si vous avez envie de passer plus de temps sur place et de vivre une immersion chez l’habitant au Cap-Vert, vous pouvez choisir de partir avec Rencontres au bout du monde. Lors de notre séjour à Santo Antão, vous aurez non seulement l’occasion de randonner mais aussi de partager le quotidien des cap-verdiens !
Les randonnées sur Fogo : L’île du feu et de la lave
Passons maintenant à Fogo, l’île volcanique du Cap-Vert. Fogo, qui signifie « feu » en portugais, porte bien son nom. Cette île est dominée par le majestueux volcan Pico do Fogo, qui culmine à 2 829 mètres d’altitude. Les randonnées sur Fogo offrent des paysages lunaires et des coulées de lave figées, comme marcher sur une autre planète.

Un des paradis des randonneurs au Cap-Vert se trouve sur l’île volcanique de Fogo. Avec ses paysages lunaires uniques, ses plages de sable noir avec une mer couleur bleue turquoise, et ses vallées verdoyantes où poussent des vignes, des caféiers et des arbres fruitiers, Fogo offre une expérience de randonnée incomparable.
Et ce n’est pas tout ! Dominée par un volcan majestueux culminant à 2829 mètres, avec une caldeira en arc de cercle d’environ 8 km de diamètre, l’île est également protégée par le parc national de Pico do Fogo, créé en 2003 pour préserver sa valeur géologique. Les randonneurs peuvent choisir parmi une variété de sentiers offerts depuis le centre d’accueil du parc. Ces randonnées te permettent de découvrir de près les formations volcaniques spectaculaires. Tu peux monter jusqu’au sommet du volcan et descendre depuis les caldeiras. À certains endroits, tu marches entre d’anciennes rivières de lave figées dans le temps. On se croirait sur Mars !
L’ascension du Pico do Fogo
- Durée : Environ 6 à 7 heures aller-retour
- Difficulté : Difficile
L’ascension du Pico do Fogo est une expérience inoubliable, mais la montée est raide et exigeante ! Alors assure-toi d’être bien préparé. Cette randonnée exigeante te mènera à travers des paysages volcaniques spectaculaires jusqu’au sommet du cratère. La vue depuis le sommet est à couper le souffle, avec un panorama sur l’île et l’océan. Une vue qui se mérite mais qui en vaut la chandelle ! Cela va sans dire, difficile de passer à côté de cette randonnée au Cap-Vert.
💡Astuce : Commence ta randonnée tôt le matin pour éviter la chaleur intense de l’après-midi. Et n’oublie pas de porter des chaussures robustes, le terrain volcanique peut être traître.
Explorer les coulées de lave de Chã das Caldeiras
Après l’effort, le réconfort ! Redescends vers Chã das Caldeiras, un village situé au pied du volcan, entouré de coulées de lave figées. Ce lieu est fascinant, avec ses maisons en pierre volcanique et ses habitants chaleureux. C’est l’endroit idéal pour te reposer après ton ascension et déguster un bon plat local. Pourquoi ne pas goûter au fameux vin de Fogo, produit dans cette région volcanique ?

💡Conseil de voyageur : L’ascension du Pico do Fogo est une randonnée exigeante, alors assure-toi d’être bien préparé physiquement. Prends des vêtements chauds, car il peut faire froid au sommet, même si le soleil brille. Et surtout, écoute ton corps et fais des pauses régulières pour ne pas te fatiguer trop rapidement.
📣 Vous avez envie d’aller à Fogo mais vous aimeriez aussi visiter d’autres îles de l’archipel ? Ça tombe bien, nous proposons deux séjours en immersion chez l’habitant au Cap-Vert !
Les randonnées à São Nicolau : L’île des contrastes
São Nicolau est une île moins connue mais tout aussi fascinante pour les randonneurs. Cette île offre une diversité incroyable de paysages, allant des montagnes verdoyantes aux plages désertes. Si tu aimes varier les plaisirs, São Nicolau est l’endroit idéal pour toi.

Le parc naturel de Monte Gordo
- Durée : Environ 5 heures aller-retour
- Difficulté : Modérée
Le parc naturel de Monte Gordo est un incontournable à São Nicolau. Ce parc offre des sentiers bien balisés à travers des forêts de pins et d’eucalyptus, avec des vues imprenables depuis le sommet. En montant au sommet de la montagne, tu as une vue magnifique sur l’île. Et avec un peu de chance, tu pourras même apercevoir certaines des îles voisines de l’archipel du Cap-Vert.
💡Astuce : Emporte des vêtements chauds, car les températures peuvent chuter à mesure que tu montes en altitude. Et pense à une bonne réserve d’eau, car les sources sont rares sur le chemin.
La vallée de Fajã
La vallée de Fajã est une autre merveille à découvrir à São Nicolau. Cette vallée fertile est entourée de montagnes imposantes et offre des sentiers pittoresques à travers des plantations de canne à sucre et de bananiers. C’est une randonnée plus douce, idéale pour une journée de détente et de découverte. Pourquoi ne pas t’arrêter pour discuter avec les agriculteurs locaux et en apprendre plus sur leurs cultures ?
São Nicolau est une île paisible et authentique, alors prends le temps de savourer chaque instant de ta randonnée. N’hésite pas à t’aventurer hors des sentiers battus pour découvrir des coins secrets et rencontrer des habitants. Et surtout, n’oublie pas ton appareil photo pour capturer la beauté de cette île !

Autres itinéraires de randonnée recommandés :
- Randonnée au centre de l’île : Un joli parcours qui te permet de regarder à l’intérieur du cratère d’un volcan inactif et de descendre vers la côte en passant par des plantations colorées.
- Festival de randonnée de São Nicolau : ce festival se déroule chaque année en novembre et rassemble des randonneurs locaux et internationaux pour découvrir les paysages spectaculaires de l’île.
Les randonnées à São Vicente : Entre montagnes et plages
São Vicente est une île vibrante, connue pour sa scène musicale et ses paysages spectaculaires. Cette île offre une combinaison parfaite de randonnées en montagne et de détente sur les plages. Si tu aimes la musique, la nature et les plages, São Vicente est fait pour toi !
L’ascension de Monte Verde
- Durée : Environ 3 heures aller-retour
- Difficulté : Facile à modérée
Monte Verde est le point culminant de São Vicente, offrant une vue panoramique sur l’île et ses environs. La randonnée jusqu’au sommet est relativement courte mais raide, alors prépare-toi à une bonne montée. Une fois en haut, tu seras récompensé par une vue à couper le souffle sur Mindelo, la capitale de l’île, et les îles voisines. Sens-tu déjà l’excitation de découvrir ce panorama ?
💡Astuce : Apporte des jumelles pour observer les oiseaux et les paysages marins. C’est aussi un excellent spot pour le coucher du soleil.

Suggestion d’image : Coucher de soleil au parc national de Monte Verde, Mindelo sur l’île de São Vicente, Cap Vert
Les sentiers côtiers de São Pedro à Salamansa
Pour une randonnée plus douce, les sentiers côtiers de São Pedro à Salamansa sont parfaits. Ce sentier longe la côte, offrant des vues magnifiques sur l’océan et des plages isolées où tu pourras te détendre et te rafraîchir. C’est une randonnée idéale pour une journée de détente, avec des possibilités de baignade et de pique-nique en chemin.
💡Conseil de voyageur : Découvre la culture locale
Profite de ton séjour à São Vicente pour découvrir la culture locale. Mindelo est célèbre pour son carnaval et ses festivals de musique, alors n’hésite pas à te mêler aux festivités si tu en as l’occasion. Et bien sûr, goûte à la cuisine cap-verdienne, riche en saveurs et en couleurs !

Autres itinéraires de randonnée recommandés :
- Sentiers côtiers : Les parcours le long de la côte offrent des vues spectaculaires sur l’océan Atlantique et des opportunités uniques d’explorer les plages cachées de l’île.
- Exploration de Mindelo : La ville de Mindelo, avec son architecture coloniale et ses rues animées, est un excellent point de départ pour des randonnées urbaines qui combinent histoire et culture locale.
Les randonnées à Boa Vista : Entre dunes et plages
L’île de Boa Vista au Cap-Vert est une île paradisiaque, plus connue pour ses plages de sable blanc et ses dunes de sable doré que pour la randonnée. Si tu aimes les paysages désertiques et les plages immaculées, Boa Vista est l’endroit parfait pour toi. Prépare-toi à marcher sur des sentiers de sable et à découvrir des coins de paradis cachés.
Le désert de Viana
Le désert de Viana est un lieu unique à Boa Vista. Ce désert de sable doré offre des paysages à couper le souffle, avec des dunes qui semblent s’étendre à l’infini. La randonnée à travers le désert est une expérience fascinante, avec des vues spectaculaires et une tranquillité apaisante. Sens-tu déjà la magie du désert ?

Les plages de Santa Monica
Les plages de Santa Monica sont parmi les plus belles du Cap-Vert. Cette plage de sable blanc s’étend sur plusieurs kilomètres, offrant un cadre idyllique pour une randonnée côtière. Tu pourras te baigner dans les eaux turquoise et profiter du soleil sur le sable chaud. Pourquoi ne pas t’arrêter pour un pique-nique en bord de mer et savourer ce moment de détente ?
💡Conseil de voyageur : Protège-toi du soleil
Les randonnées à Boa Vista peuvent être chaudes et ensoleillées, alors assure-toi de te protéger du soleil. Porte un chapeau, des lunettes de soleil et applique régulièrement de la crème solaire. Et n’oublie pas de boire beaucoup d’eau pour rester hydraté tout au long de la journée.

Conseils pratiques pour randonner au Cap-Vert
Avant de te lancer dans ces magnifiques randonnées, voici quelques conseils pratiques pour une expérience réussie :
- Préparation physique : Assure-toi d’être en bonne forme physique, surtout pour les randonnées les plus exigeantes. Fais des étirements et un peu de cardio avant de partir.
- Équipement essentiel : Emporte des chaussures de randonnée robustes, un chapeau, des lunettes de soleil, et une crème solaire. N’oublie pas une gourde d’eau réutilisable et des encas énergétiques.
- Sécurité : Toujours informer quelqu’un de ton itinéraire et de ton heure de retour prévue. Les sentiers peuvent être isolés, et il est important de rester en sécurité.
- Respect de la nature : Suis les sentiers balisés et ne laisse aucune trace de ton passage. Respecte la faune et la flore locales.
- Guides locaux : Envisage d’engager un guide local pour certaines randonnées. Ils connaissent bien les sentiers et peuvent enrichir ton expérience avec des anecdotes et des histoires locales.
Conclusion
Et voilà, c’est déjà la fin de ce bel aperçu des plus belles randonnées au Cap-Vert. J’espère que ce guide t’inspirera à chausser tes bottes de randonnée et à explorer ce magnifique archipel. Chaque île a ses propres trésors à offrir, et je suis sûr que tu reviendras avec des souvenirs inoubliables.
Bon voyage et bonnes randonnées !
Que faire à Praia sur l’île de Santiago au Cap-Vert
Le Cap-Vert est un archipel situé dans l’océan Atlantique, au large des côtes de l’Afrique de l’Ouest. Composé de dix îles principales, cet archipel offre une diversité de paysages et d’activités pour les voyageurs en quête d’aventures et de découvertes. Parmi ces îles, Santiago est la plus grande et abrite la capitale du pays, Praia. Cette ville vibrante est un mélange fascinant de cultures africaines, européennes et créoles, offrant une richesse historique, culturelle et naturelle. Que vous soyez un amateur de plage, un passionné d’histoire ou un gourmet curieux, Praia et ses environs ont de quoi satisfaire toutes vos envies !
Voici un guide détaillé des activités et des sites incontournables de ce que vous pouvez faire à Praia sur l’île de Santiago et qui vous promettent une expérience inoubliable du Cap-Vert !
Santiago : Le cœur battant du Cap-Vert
Pour commencer, dès la descente de l’avion sur l’île de Santiago, au Cap-Vert, vous ressentirez un mélange d’excitation et de curiosité. Vous apercevez les contours de l’île, entourée d’une mer d’un bleu profond, et des collines verdoyantes qui se détachent nettement du paysage.
Ensuite, une fois à l’aéroport Nelson Mandela, la chaleur tropicale vous enveloppera avec l’odeur salée de l’océan, mêlée aux senteurs de la végétation locale. Tout de suite, vous serez frappé par la convivialité des habitants et par leur sourire chaleureux. Un premier contact humain qui vous donnera un avant-goût de l’hospitalité capverdienne !
Sur place, vous trouverez des taxis à l’extérieur de l’aéroport, pour la ville de Praia. Les rues animées, les maisons aux couleurs vives captiveront à coup sûr votre attention ! C’est une réelle expérience sensorielle : entre la vue panoramique de l’océan Atlantique, le bruit des vagues, la lumière dorée du soleil… Une atmosphère à part, loin du tumulte de votre quotidien !
En déambulant dans les rues pavées, vous découvrirez le charme de Praia, capitale de Santiago au Cap-Vert. Alors vous êtes-prêts ?

Praia : La capitale animée du Cap-Vert
Bienvenue à Praia, la capitale de Santiago et du Cap-Vert ! Cette ville fascinante offre une expérience unique ! De quoi vous émerveiller par ses paysages variés, sa riche histoire et l’hospitalité chaleureuse de ses habitants.
Voici un aperçu de ce qui vous attend lors de votre visite à Praia, Santiago:
- Visiter la ville de Praia
- Les activités à faire à Praia
- Où et quoi manger à Praia
- Les conseils pratiques pour visiter Praia
1. Visiter la ville de Praia
La visite du Plateau

Commencez votre aventure par une visite du Plateau, ou Platô qui est le cœur historique de Praia. Il est situé sur une colline qui surplombe la mer avec une vue imprenable sur l’océan. Les bâtiments coloniaux, témoins de l’histoire portugaise de l’île, rappellent le passé de la région. Ne manquez pas la cathédrale Nossa Senhora da Graça et le Palais de la Culture Ildo Lobo.
Praia abrite aussi plusieurs musées intéressants qui offrent un aperçu de l’histoire et de la culture du Cap-Vert.
Voici quelques incontournables du Plateau :
La visite des musées
📍Le palais présidentiel
Construit au XIXe siècle, le Palais Présidentiel est un bel exemple d’architecture coloniale portugaise. Bien que vous ne puissiez pas entrer dans le bâtiment, vous pouvez admirer sa façade élégante et ses jardins bien entretenus depuis l’extérieur.

📍La place Alexandre Albuquerque
Vous pouvez vous promenez sur la place Alexandre Albuquerque, bordée de bâtiments coloniaux colorés et de cafés animés. Cette place centrale est un excellent point de départ pour explorer le Plateau. La Praça Alexandre Albuquerque est le lieu idéal pour s’immerger dans l’atmosphère de Praia. Les arbres ombragés et les bancs vous invitent à la détente, tandis que les fontaines vous donnent une touche de fraîcheur.
📍Le musée ethnographique
Le Musée ethnographique de Praia est un lieu incontournable pour comprendre l’histoire et la culture du Cap-Vert. Situé dans un bâtiment colonial, le musée abrite une collection d’objets traditionnels, de vêtements, d’outils agricoles et d’artéfacts historiques. C’est un excellent moyen de plonger dans le passé de l’archipel et de découvrir la richesse de son patrimoine culturel.
📍Le musée archéologique
Le musée d’archéologie de Praia abrite une collection d’artefacts qui retrace l’histoire précoloniale et coloniale du Cap-Vert. Les expositions incluent des objets en céramique, des outils en pierre et des objets trouvés lors de fouilles archéologiques. Après les musées vous continuerez votre promenade dans les marchés pour vous plonger dans l’ambiance Capverdienne.
La visite des marchés locaux
📍Le marché de Sucupira, Praia
Le marché de Sucupira, situé à Praia, est l’un des plus grands marchés de l’île de Santiago. Pour une expérience locale authentique, ne manquez pas d’y aller. Ce marché animé est un véritable carrefour de la vie quotidienne à Praia. Une chose est sûre : vous y trouverez de tout ! Que ce soit des produits locaux, des épices, des vêtements, des produits alimentaires ou encore des souvenirs artisanaux.
C’est l’occasion idéale de flâner dans les allées animées du marché et vivre une expérience sensorielle unique ! C’est aussi l’endroit parfait pour goûter des fruits tropicaux frais, ainsi que des spécialités locales. Vous pourrez rencontrer les habitants et acheter des épices ou simplement observer la vie autour de vous !

📍Le marché d’Assomada

Assomada est une ville animée située dans les montagnes, à environ une heure de route de Praia. Elle est connue pour son marché vibrant. Vous y trouverez une grande variété de fruits et légumes frais aux articles artisanaux.
Les marchés et les boutiques d’artisanat de Praia proposent des bijoux en perles, des sculptures en bois, des textiles et des céramiques. C’est une occasion d’acheter des souvenirs tout en soutenant les artisans locaux. Tant que vous y êtes, Assomada est également un excellent point de départ pour explorer les montagnes environnantes et les villages traditionnels.

Les plages de Praia, sur l’île de Santiago
Praia a aussi de quoi vous plaire avec ses magnifiques plages où vous pouvez vous détendre et profiter du soleil ! Voici les plus belles plages de Praia :
📍La plage de Quebra Canela

Pour une journée de détente, rendez-vous à la plage de Quebra Canela, située à proximité du centre-ville. Cette plage de sable fin est probablement la plus belle plage de Praia. C’est une plage aux eaux propres, parfait pour ceux qui veulent prendre le soleil, pour se détendre, nager ou pratiquer des sports nautiques. La commodité de cette plage réside sur le fait qu’elle est accessible en bus depuis Praia.
💡Notre conseil d’expert :
Si vous voulez la plage pour vous tout seul, arrivez tôt le matin. Les gens arrivent ici principalement en fin de matinée. Les restaurants et bars de plage environnants offrent des rafraîchissements et des plats locaux, parfaits pour compléter une journée au bord de la mer. Le soir vous serez saisi par un autre type d’atmosphère, la découverte de la vie nocturne de Praia !
📍La plage de Praia de Tarrafal

La plage de Tarrafal fait partie d’une des plus belles plages du Cap-Vert : avec sa baie complètement fermée par les montagnes et ses eaux cristallines, cet endroit est idéal pour tous (y compris les familles !) pour se baigner ou passer une journée différente. Ses eaux peu profondes permettent également aux enfants de s’amuser dans l’eau en toute sécurité. La particularité de cette plage est son sable volcanique, qui la rend unique par rapport aux autres plages de l’archipel. Une autre caractéristique de cette plage sont les bateaux de pêcheurs colorés… simplement magnifiques ! Cette plage est vraiment un endroit à ne pas manquer, un endroit que vous pourrez découvrir grâce à nos circuits en immersion villageoise au Cap-Vert en compagnie d’un guide local qui se fera un plaisir de partager avec vous l’histoire du Cap-Vert et sa culture !
💡Nos conseils d’expert :
- Allez à cette plage au coucher de soleil : coup de cœur garanti !
- Si vous souhaitez visiter une plage tout aussi belle et moins connue, nous vous recommandons de vous rendre à la Praia Presidente.

📍Prainha Beach
La plage de Prainha est elle l’une des plus belles plages de l’île de Santiago. Cette baie, encore peu fréquentée par les touristes, est un lieu où l’eau est transparente et le sable est blanc. Un endroit idéal pour la baignade : les vagues ne sont pas hautes ici, le vent est faible et la mer est souvent calme.
La vie nocturne de Praia
Ça y est, vous avez bien profité de votre journée et vous avez envie d’explorer la vie nocturne à Praia ? C’est ici que ça se passe ! La nuit, Praia s’anime et l’ambiance devient vibrante et éclectique. Elle reflète l’amour des capverdiens pour la musique et la danse. La ville grouille de bars et de clubs qui proposent une variété de genres musicaux. Vous entendrez du funaná au zouk et à la kizomba. Les soirées à Praia sont une excellente occasion pour rencontrer des locaux et de sortir votre plus beau déhanché ! Très souvent, vous pourrez assister à un concert de musique live pour découvrir les talents locaux ou participez à une soirée dansante pour vous immerger dans l’ambiance festive de la capitale.
La musique et la danse cap-verdienne
Le Cap-Vert est célèbre pour sa musique, en particulier le morna et le coladeira. Le morna, rendu célèbre par la chanteuse Cesária Évora, est un genre mélancolique souvent comparé au fado portugais. Le coladeira est plus joyeux et dansant. En vous rendant dans les nombreux bars et restaurants à Praia, vous êtes assurés d’assister à des concerts, en particulier dans le quartier de Kebra Canela.
💡 Astuces : Prenez quelques cours de danse avant votre voyage pour pouvoir conquérir le dance floor ! Les cap-verdiens n’en seront que charmés !
Festivals
Ensuite, si vous prévoyez un voyage au Cap-Vert, renseignez-vous sur les différentes dates de festival. Par exemple, Praia accueille plusieurs festivals tout au long de l’année.
- Le Carnaval au Cap-Vert, célébré en février ou mars, est une explosion de couleurs, de musique et de danse. Les rues de Praia se remplissent de défilés, de costumes flamboyants et de musique entraînante. Un évènement à voir au moins une fois dans sa vie !
- Le festival de Baía das Gatas, en août, est un autre événement majeur, attirant des artistes locaux et internationaux pour plusieurs jours de musique et de fête sur la plage.
Maintenant, penchons-nous sur les activités à faire en journée ! Après les fêtes nocturnes, vous avez le choix entre les randonnées et les excursions, pourquoi vous en priver ?
2. Les activités à faire à Praia
Randonnée sur le Pico d’Antónia
Le Pico d’Antónia est le point culminant de l’île de Santiago, atteignant 1 394 mètres. Les amateurs de randonnée peuvent relever le défi d’atteindre le sommet, offrant une vue panoramique spectaculaire sur l’île et l’océan Atlantique. La randonnée peut être exigeante, mais les paysages magnifiques en valent la peine.
💡Conseil : Préparez de l’eau, de la nourriture et de bonnes chaussures de marche.
Excursion à Tarrafal
Tarrafal est une ville côtière située au nord de l’île de Santiago, connue pour ses plages de sable blanc et ses eaux turquoise. C’est l’endroit idéal pour une excursion d’une journée depuis Praia. Vous pouvez vous détendre sur la plage, faire de la plongée avec tuba pour explorer les fonds marins ou simplement profiter du cadre paisible. Tarrafal abrite également un ancien camp de concentration, aujourd’hui transformé en musée, offrant un aperçu poignant de l’histoire du Cap-Vert.
Randonnée dans le parc naturel de la Serra Malagueta
Tant qu’à être dans le coin, ne ratez pas de randonner dans ce parc l’île de Santiago ! Assurez-vous d’être accompagné d’un guide pour être sûrs de ne pas vous perdre sur le réseau de sentiers ! Cette visite vous emmène dans une région forestière et vous pourrez y voir des espèces végétales et animales endémiques. Pour le coup, une activité à faire absolument si vous allez sur l’île de Santiago !

Excursions en bateau
Pour une expérience différente, envisagez une excursion en bateau. Plusieurs opérateurs proposent des croisières autour de l’île, des sorties de pêche, ou même des excursions pour observer les dauphins et les baleines. C’est une façon magnifique de voir Santiago sous un angle différent et de profiter de la beauté de l’océan.
Spas et centres de bien-être
Enfin, après toutes ces explorations, prenez le temps de vous détendre et de vous ressourcer. Praia offre plusieurs options pour ceux qui cherchent à se relaxer. Il existe plusieurs spas et centres de bien-être à Praia, offrant une gamme de soins et de traitements. Que vous souhaitiez un massage relaxant, un soin du visage ou une journée complète de détente, vous trouverez des options pour répondre à vos besoins.
3. Où et quoi manger à Praia, Cap-Vert
La gastronomie locale
Vous pouvez explorer la cuisine capverdienne qui est un vrai délice pour les papilles. Le Cap-Vert est réputé pour la qualité de son poisson et de ses fruits de mer à cause de son emplacement dans l’Océan Atlantique. On vous proposera une variété de plats à base de poisson frais, de langoustes, de crevettes et d’autres fruits de mer.

Cachupa
La cachupa est le plat national du Cap-Vert. Il s’agit d’un ragoût à base de maïs, de haricots, de légumes et de viande (souvent du porc ou du poisson). Chaque île et même chaque famille a sa propre recette de cachupa, ce qui en fait un plat unique et varié. Elle est souvent servie accompagnée de riz ou de pain .À Praia, vous pouvez déguster la cachupa dans de nombreux restaurants locaux.
Feijoada
L’un des plats typiques du Cap-Vert est sans aucun doute la feijoada : il s’agit d’un plat traditionnel composé de haricots mijotés, de charcuterie (généralement du porc), de légumes et d’un savoureux bouillon.

Búzios – Bulots
Moins copieux que la cachupa, le buzio est plus léger. C’est un plat cuit de façon lente est généralement préparé avec des moules ou avec d’autres crustacés et de la sauce de soja.
Moréia
La moreia ou murène frit est l’un des plats qui témoignent de l’influence de la culture portugaise. C’est un des plats les plus populaires du Cap-Vert. La murène est à saumurer brièvement, coupée en petites portion et frit jusqu’à ce qu’elle soit croustillante. La moreia est servie au déjeuner ou le dîner ou un en-cas accompagné de cocktails dans les bars et restaurants.

Jagacida
Le jagacida possède de nombreuses variétés régionales, c’est un ragoût à base de riz et de haricots à la portugaise. Il peut être servi avec des saucisses ou des poulpes grillés.
Le grogue
Le grogue est une boisson alcoolisée traditionnelle du Cap-Vert, similaire au rhum. Il est fabriqué à partir de la distillation de la canne à sucre et est souvent consommé pur ou utilisé comme base pour des cocktails. Vous pouvez visiter des distilleries locales pour découvrir le processus de fabrication du grogue et déguster cette boisson emblématique.
Restaurants recommandés
📍Quintal da Música
Situé à Praia, le Quintal da Música est un restaurant populaire offrant une excellente cuisine capverdienne accompagnée de musique live. On vous servira la cachupa avec plusieurs sortes de viande et parfois avec du thon, ainsi que d’autres plats traditionnels, dans une ambiance chaleureuse et festive.
📍Restaurante Avis
Le Restaurante Avis, également situé à Praia, est réputé pour ses plats de poisson frais et ses spécialités capverdiennes. Le cadre est agréable et le service est de qualité, pour un dîner décontracté ou une occasion spéciale.
📍Restaurant Linha d’Água
Le restaurant Linha d’Água est situé à Prainha Praia, sur une plage protégée du vent. À seulement quelques pas de l’agitation de la capitale, vous serez charmé de vous trouver dans un cadre si paisible. De plus, la douce musique du flux et du reflux des vagues, combinée au vent qui secoue les palmiers, vous surprendra agréablement. Ce restaurant « pieds dans l’eau » vous promet une expérience vraiment relaxante.
Au menu, vous trouverez du poisson extra-frais de grande qualité, des desserts succulents et une caipirinha accompagnée de croquettes de morue qui vous feront passer un bon moment dans une atmosphère de vacances. Le week-end, des groupes de musiciens seront présents pour l’animation alors il y a de quoi passer un excellent moment !
4. Les conseils pratiques pour visiter Praia, Santiago
Meilleure période pour visiter Praia
Le climat du Cap-Vert est tropical et sec, avec des températures agréables tout au long de l’année. La meilleure période pour visiter Praia est de novembre à juin, lorsque les températures sont plus fraîches et les précipitations rares. De juillet à octobre il peut y avoir des averses occasionnelles, mais c’est également une période propice pour profiter de la verdure de l’île après les pluies.

Transport
Santiago dispose d’un bon réseau de transports en commun, y compris des minibus et des taxis partagés appelés « aluguer« . Pour plus de flexibilité, vous pouvez louer une voiture, ce qui vous permettra d’explorer l’île à votre propre rythme. Praia dispose également d’un aéroport international avec des vols réguliers vers d’autres îles du Cap-Vert et des destinations internationales.
Sécurité
Le Cap-Vert est généralement sûr pour les voyageurs, mais comme partout ailleurs, il est important de prendre des précautions de base. Les zones touristiques de Praia sont bien surveillées, mais il est toujours bon de rester vigilant.
💡Conseil: Évitez de montrer des objets de valeur en public, faites attention à vos affaires personnelles et suivez les conseils locaux.
Langue et communication
La langue officielle du Cap-Vert est le portugais, mais la plupart des habitants parlent également le créole capverdien. L’anglais et le français sont parfois compris dans les zones touristiques.
💡Conseil: il est utile de connaître quelques phrases de base en portugais ou en créole pour faciliter la communication !
Conclusion
Praia, capitale de l’île de Santiago au Cap-Vert offre une combinaison unique de paysages naturels, d’histoire riche et de culture. Que vous soyez un amoureux de la nature, un passionné d’histoire ou un amateur de bonne cuisine, cette île ne vous décevra pas ! La découverte des montagnes, des plages, des marchés et des musées de Praia vous créeront de souvenirs inoubliables. Préparez-vous à tomber sous le charme de ce joyau caché de l’Atlantique et à vivre des aventures qui dépasseront toutes vos attentes !
✈️ Pour vivre un voyage au Cap-Vert en immersion villageoise et découvrir pleinement Praia et l’île de Santiago en bonne compagnie et chez l’habitant, pensez à Rencontres au bout du Monde ! Sur place, les familles vous accueilleront comme des amis et partageront leur quotidien avec vous dans la joie et la bonne humeur !
💡Si vous avez envie d’explorer les autres îles lors de votre séjour, pensez à lire notre article sur quelle île visiter au Cap-Vert !
Voyager au Cap-Vert avec des enfants
Voyager au Cap-Vert avec des enfants : Une aventure inoubliable
Le Cap-Vert, cet archipel africain situé au large des côtes du Sénégal, est une destination de plus en plus prisée pour les voyages en famille. Ses paysages variés, sa culture riche et son climat agréable en font une destination idéale pour les parents souhaitant offrir à leurs enfants une expérience de voyage unique et éducative. Au Cap-Vert, il y a des activités ludiques pour les petits comme pour les grands, où l’on peut vivre l’aventure ensemble. Mais comment préparer un tel voyage ? Quels sont les lieux à ne pas manquer ? Comment s’assurer que tout se passe bien ? Entre la musique, la danse, l’artisanat et les traditions locales, le Cap-Vert a de quoi émerveiller petits et grands ! Cet article vous propose un guide complet pour voyager au Cap-Vert avec des enfants.
Sommaire
- Pourquoi choisir le Cap-Vert pour un voyage en famille
- Préparer son voyage au Cap-Vert avec des enfants
- Les îles à visiter et les activités à faire lors d’un voyage au Cap-Vert avec des enfants
- Conseils pratiques pour un voyage réussi avec des enfants au Cap-Vert
- Favoriser un tourisme responsable et solidaire
- Les meilleurs moments pour voyager au Cap-Vert avec des enfants
1. Pourquoi choisir le Cap-Vert pour un voyage en famille ?
Le Cap-Vert est un pays sûr et accueillant, parfait pour les familles en quête de dépaysement et d’aventures. Voici quelques raisons qui en font une destination idéale pour voyager avec des enfants :
- La diversité des paysages : Des plages de sable fin aux montagnes verdoyantes, en passant par des villages pittoresques, il y en a pour tous les goûts.
- Le climat : Tempéré et agréable toute l’année, que ce soit en hiver ou en été, il permet de profiter des activités en plein air sans souffrir de la chaleur extrême.
- La richesse culturelle : Vous découvrirez en immersion la douceur du quotidien des Cap-verdiens, de leur culture colorée, leur histoire poignante, leur gentillesse.Entre la musique, la danse, l’artisanat et les traditions locales, les enfants seront émerveillés et les parents également.
- La sécurité : Le Cap-Vert est réputé pour être un pays sûr, avec un taux de criminalité relativement bas.

2. Préparer son voyage au Cap-Vert avec des enfants
Avant de partir à l’aventure, quelques préparatifs s’imposent pour que le voyage se déroule sans accroc.
a. Les formalités administratives pour voyager au Cap-Vert avec des enfants
Pour entrer au Cap-Vert, vous aurez besoin d’un passeport en cours de validité. De l’autorisation de sortie du territoire pour les enfants qui ne sont pas accompagnés de leurs parents. Depuis peu, les citoyens de l’Union Européenne n’ont plus besoin de visa pour des séjours touristiques de moins de 30 jours, mais une pré-inscription sur le site des autorités capverdiennes est nécessaire.
Astuce : Pensez à imprimer la confirmation de votre pré-inscription, à photocopier vos passeports pour éviter tout problème à l’arrivée.
b. Les vaccinations et la santé
Aucun vaccin n’est obligatoire pour se rendre au Cap-Vert, mais il est recommandé d’être à jour sur les vaccinations courantes (tétanos, diphtérie, polio). Pensez à emporter une trousse de premiers secours adaptée, avec des médicaments contre le mal des transports, des anti-diarrhéiques et des répulsifs anti-moustiques. N’oubliez pas les carnets de santé et les carnets de vaccination à jour des enfants. Le certificat antiamarile est exigé à l’entrée du Cap-Vert, si vous êtes en provenance de pays où il y a eu la fièvre jaune, même si vous y avez transité. L’assurance voyage est conseillée si jamais il arrive quoique ce soit à vous ou aux enfants.
Conseil : Consultez votre médecin avant le départ pour vérifier si des précautions supplémentaires sont nécessaires en fonction de l’âge et de l’état de santé de vos enfants.
c. Le choix de l’hébergement pour voyager au Cap-Vert avec des enfants
Lorsque vous voyagez avec des enfants, le choix de l’hébergement est crucial. Privilégiez les hôtels ou les écolodges proposant des services adaptés aux familles : chambres familiales, menus enfants, aires de jeux, piscines sécurisées. Vous pouvez aussi opter de dormir chez l’habitant ou choisir des chambres d’hôtes, ce sera l’occasion idéale de partager des activités avec les habitants et de vivre la “Morabeza”. C’est l’art d’accueillir cap-verdien, une généreuse hospitalité qui marquera vos esprit !
d. La valise idéale pour les enfants
N’oubliez pas de préparer une valise adaptée aux besoins de vos enfants. En plus des vêtements légers et confortables, pensez à emporter :
- De la crème solaire à haut indice de protection.
- Des chapeaux, des lunettes de soleil et des sandales.
- Des jeux et jouets pour les occuper durant les trajets.
- Des snacks et des boissons pour éviter les petites faims.
Conseil : Faites participer vos enfants à la préparation de leur valise pour les responsabiliser et s’assurer qu’ils auront leurs objets préférés à portée de main.

3. Les îles à visiter et les activités à faire lors d’un voyage au Cap-Vert avec des enfants
Le Cap-Vert est composé de dix îles, chacune ayant ses propres charmes et spécificités. Voici un guide des îles les plus adaptées pour un voyage en famille avec une sélection des meilleures expériences à vivre en famille.
a. Découverte de l’île de Sal
Sal est l’une des îles les plus touristiques du Cap-Vert. Sal est la destination idéale pour les familles en quête de détente et de sports nautiques. Ses belles plages de sable fin et ses eaux turquoise en font un paradis pour les enfants !
Voici quelques activités à ne pas manquer :
- Se baigner dans les piscines naturelles de Buracona : C’est un site naturel, où les Salinas des marais salants sont situés dans un cratère au-dessous du niveau de la mer. Ces salines particulières sont des piscines naturelles aux eaux surprenantes : les couleurs de l’eau vont du blanc au noir, du rose au violet, en raison de la forte concentration de sel. Les enfants pourront nager en toute sécurité dans ces bassins formés par les rochers.

- Observer les requins citrons à Shark Bay : Les requins citron sont l’un des requins les plus faciles à repérer dans leur habitat naturel. Ils vivent dans les eaux subtropicales côtières autour de Sal. Vous irez à Shark Bay avec un biologiste marin pour interagir et en apprendre davantage sur ces créatures fascinantes. Une expérience unique qui fascinera petits et grands.
Astuce : Apportez des sandales pour protéger les pieds de vos enfants sur les rochers.
- Visiter la ville de Santa Maria : Tôt le matin, dans ce charmant village aux maisons colorées, vous verrez les pêcheurs arriver au port de Santa Maria chargés de poissons frais après leur voyage quotidien en bateau. Profitez des plages de sable fin de l’île qui comptent parmi les plus belles plage du Cap-Vert.

b. Explorer l’île de Boa Vista
Boa Vista est connue pour ses paysages désertiques et ses plages immaculées, parfaite pour les familles aimant la nature. Une vraie perle, c’est la terre de ceux qui souhaitent s’offrir des vacances sous le signe du farniente et de la détente. Boa Vista est la 3 ème île la plus grande du Cap-Vert, du groupe Barlavento au nord de l’archipel, avec un climat aride et sec.
- Faire une excursion en 4×4 dans le désert de Viana : Un véritable terrain de jeu pour les enfants, avec ses dunes de sable à perte de vue.

- Observer les tortues marines : De juin à octobre, les plages de Boa Vista accueillent les tortues caouannes pour la ponte. C’est une occasion unique pour observer ces animaux majestueux.
Conseil : Participez à des excursions encadrées par des guides pour ne pas déranger les tortues.

- Profiter des plages de Chaves et de Santa Monica : Idéales pour des journées de détente en famille.

Conseil : Louez une voiture pour explorer l’île en toute liberté.
c. Randonner sur l’île de Santo Antão
Santo Antão est une île montagneuse réputée pour ses paysages spectaculaires et ses sentiers de randonnée. Si vous aimez la nature et la randonnée, Santo Antão est faite pour vous. Ses montagnes verdoyantes et ses vallées profondes offrent des paysages à couper le souffle.
Conseil : Emportez des chaussures de randonnée et partez à la découverte des sentiers balisés avec vos enfants.
- Faire une randonnée dans la vallée de Paul : Un parcours accessible et très agréable, même avec des enfants, au cœur de paysages verdoyants. Astuce : Emportez des jumelles pour observer les oiseaux et la faune locale. Prenez des photos
- Découvrir le village de Fontainhas : Perché sur une falaise, Fontainhas est l’un des villages avec la meilleure vue du monde. Il offre des vues imprenables époustouflantes, c’est une expérience authentique !

- Visiter les plantations de canne à sucre et de café : Toutes les déclinaisons du vert s’y trouvent, étalées depuis les immenses vallées luxuriantes jusqu’aux pics les plus vertigineux. Vous allez rencontrer une communauté avenante et chaleureuse, qui y vit à plein temps et y cultive courageusement la terre, assez pour nourrir abondamment tout l’archipel. Cette activité éducative plaira à toute la famille.

Pour découvrir pleinement la culture capverdienne et la richesse de cette île, nous vous conseillons de faire un tour sur le voyage en immersion à Santo Antão que l’on propose chez Rencontres au bout du monde. Sur place vous serez accueillis par les habitant comme si vous étiez des amis et partagerez le quotidien des locaux ! Une belle expérience à faire vivre à vos enfants, on vous le garantit !
d. Découvrir l’île de São Vicente
São Vicente, avec sa capitale Mindelo, est le cœur culturel et musical du Cap-Vert. Assistez à des concerts de musique locale et participez aux festivités locales.
- Participer à un atelier de musique ou de danse : Les enfants pourront découvrir les rythmes endiablés de la Morna et du Coladeira.
- Explorer le centre historique de Mindelo : C’est très agréable de se promener dans les rues animées de cette ville portuaire, et de découvrir ses marchés animés et ses boutiques d’artisanat. Si vous tombez pendant les jours précédant Mardi Gras, vous verrez les ruelles de Mindelo, la capitale de l’île de Sao Vicente, se remplir de couleurs et de musique. Le carnaval de Mindelo au Cap-Vert est l’événement à ne pas rater dans l’année dans la culture cap-verdienne. Il est même considéré comme l’un des trois meilleurs carnavals tropicaux. Vous serez charmés en voyant les participants danser sur les rythmes des chansons capverdiennes en portant leurs plus beaux costumes. Couleurs vives, paillettes, et plumes sont de la partie !
Conseil : Prévoyez d’acheter des petits cadeaux de souvenirs pour offrir.
- Profiter des plages de São Pedro et Laginha : Des plages sécurisées et idéales pour la baignade en famille.

4. Conseils pratiques pour un voyage réussi avec des enfants au Cap-Vert
Pour que votre voyage au Cap-Vert avec des enfants soit une réussite, voici quelques conseils pratiques :

a. Adapter le rythme de voyage
Voyager avec des enfants demande de la flexibilité. Adaptez votre programme à leur rythme, en prévoyant des pauses régulières et des activités adaptées à leur âge et à leur énergie.
Astuce : Préparez un planning souple avec des activités de réserve au cas où les enfants auraient besoin de se reposer.
b. Se préparer aux transports pour voyager au Cap-Vert avec des enfants
Les déplacements entre les îles se font principalement en avion ou en ferry. Pensez à réserver vos billets à l’avance et à prévoir des distractions pour les enfants durant les trajets. Les vols internes sont généralement courts, mais les ferries peuvent être plus longs et parfois mouvementés. Vous avez des taxis et des bus aluguers pour se déplacer à l’intérieur des îles.
Conseil : Emportez des snacks et des jeux pour les trajets et prévoyez des médicaments contre le mal de mer si nécessaire.
c. La nourriture et les boissons
Dans ce domaine, il n’y a pas de soucis. Au Cap-Vert, les plats locaux sont souvent à base de poisson ou de poulet, avec du riz, des légumes, du maïs ( moulu, séché, entier ou en grain), des haricots, et des frites comme accompagnement.Vous avez aussi des fruits tropicaux dans les marchés municipaux, comme les bananes, les papayes, les pignons. Cependant, n’hésitez pas à demander que les plats soient moins relevés. Assurez-vous également que vos enfants boivent suffisamment d’eau pour éviter la déshydratation. Profitez de cette occasion pour expliquer aux enfants que l’alimentation en eau pour l’ habitant est rationnée, tandis que le touriste a droit à toute l’eau qu’il voudra sans limitation.
Astuce : Apportez des bouteilles d’eau réutilisables et remplissez-les régulièrement pour rester hydratés.
Tout savoir sur la cuisine au Cap-Vert.
d. La sécurité
Le Cap-Vert est un pays sûr, mais comme partout, il est important de rester vigilant. Surveillez toujours vos enfants, surtout dans les zones touristiques très fréquentées ou sur les plages. Privilégiez les hébergements avec des équipements de sécurité pour les enfants (barrières de piscine, chambres familiales).
Conseil : Apprenez quelques mots de base en créole capverdien ou en portugais pour faciliter les échanges avec les locaux en cas de besoin.

5. Favoriser un tourisme responsable et solidaire
Voyager au Cap-Vert avec des enfants est aussi une occasion de leur apprendre l’importance du respect de l’environnement et des cultures locales. Par exemple, nous devons emporter nos déchets et ne pas les jeter n’importe où. Les produits qu’on utilise ne doivent pas contenir des composants qui altèrent l’environnement.
a. Privilégier les hébergements écoresponsables
Choisissez des écolodges ou des hôtels engagés dans une démarche de développement durable. Ces établissements proposent souvent des activités éducatives pour les enfants et sensibilisent les familles aux enjeux environnementaux.
b. Respecter les traditions et la culture locale
Enseignez à vos enfants l’importance de respecter les coutumes locales et de s’intégrer dans la culture capverdienne. Encouragez-les à apprendre quelques mots de créole ou de portugais, et à être curieux et respectueux des traditions locales.
Astuce : Impliquez-les dans la préparation des visites culturelles pour éveiller leur intérêt et leur respect pour la destination. Sachez aussi qu’en choisissant de voyager avec Rencontres au bout du monde, nos guides passionnés par leur pays sauront vous transmettre leur histoire et des visites culturelles sont prévues notamment lors d’un voyage en immersion à Santiago et à São Vicente !
c. Pratiquer le tourisme solidaire
Optez pour des excursions et des activités proposées par des associations locales ou des entreprises équitables et solidaires. Cela permet de soutenir l’économie locale tout en offrant une expérience authentique et enrichissante à votre famille.
Conseil : Informez-vous sur les projets communautaires que vous pourriez visiter ou soutenir durant votre séjour. Avec Rencontres au bout du monde, vous aurez l’occasion de participer aux activités quotidiennes des cap-verdiens mais aussi d’échanger avec nos partenaires engagés.

6. Les meilleurs moments pour voyager au Cap-Vert avec des enfants
Le Cap-Vert bénéficie d’un climat agréable toute l’année, mais certaines périodes sont plus propices pour un voyage en famille.
a. La saison sèche
La saison sèche, de novembre à juin, est idéale pour visiter le Cap-Vert. Les températures sont agréables et les précipitations rares, parfait pour profiter des activités en plein air.
Astuce : Évitez les mois de juillet et août, car ils peuvent être plus chauds et humides.
b. Les festivals et événements
Le Cap-Vert est connu pour ses festivals de musique et de danse, qui sont une excellente occasion de découvrir la culture locale. Le carnaval de Mindelo en février et le festival de Baía das Gatas en août sont des événements à ne pas manquer.
Conseil : Planifiez votre voyage en fonction de ces événements pour une expérience encore plus riche.

Bon voyage !
Voyager au Cap-Vert avec des enfants est une expérience inoubliable qui combine découverte, aventure et détente. Que vous soyez attirés par les plages paradisiaques de Sal, les paysages sauvages de Boa Vista, la richesse culturelle de Santiago, les randonnées de Santo Antão ou l’ambiance musicale de São Vicente, il y en a pour tous les goûts. En suivant nos conseils et astuces, vous serez prêts à vivre une aventure extraordinaire en famille, tout en respectant les valeurs du tourisme responsable et solidaire. Alors, préparez vos valises et partez à la découverte de ce joyau de l’Atlantique avec vos enfants !
Quand randonner au Cap-Vert ?
Quand randonner au Cap-Vert : guide complet pour explorer ses îles volcaniques
Vous avez choisi votre destination pour un voyage inoubliable, Le Cap-Vert ! Imaginez-vous déjà explorer ses îles volcaniques, ressentir le sable chaud de ses plages paradisiaques sous vos pieds. Mais quand partir pour randonner au Cap-Vert et profiter au maximum de cette aventure ? Quels sont les circuits de randonnée à voir absolument ? Pour préparer le voyage de vos rêves, voici 5 points à voir :
- Découvrir le Cap-Vert
- Le climat et la météo sur l’archipel
- La meilleure période pour partir au Cap-Vert
- Les différents types de randonnée
- Les circuits incontournables de randonnée au Cap-Vert
- Nos conseils pour randonner au Cap Vert
1. Découvrir le Cap-Vert
Bienvenue au Cap-Vert, un archipel est composé de 10 îles. Il se trouve au large des côtes nord-ouest de l’Afrique dans l’Océan Atlantique au large des côtes du Sénégal. Les îles se divisent en deux groupes :
- Au nord de l’archipel, il y a les îles de Barlavento qui veut dire “au vent”: Boa Vista, Sal, Sao Nicolau, Santa Luzia, São Vicente et Santo Antão.
- Au sud, les îles de Sotavento ou “sous le vent”: Brava, Fogo, Santiago et Maio.
Le Cap-Vert est une destination idéale pour les passionnés de randonnée. L’archipel offre des paysages variés, une faune et flore unique, et un climat agréable toute l’année. Pour savoir quelle île visiter au Cap-Vert, nous vous conseillons de vous rendre sur notre article dédié à ce sujet !

2. Le climat et la météo sur l’archipel
Le climat du Cap-Vert est de type tropical sec et chaud. Il est dominé par des vents secs, atténués par les pluies de la mousson atlantique. La température ne varie pas beaucoup au cours de l’année et le climat est généralement ensoleillé toute l’année. En moyenne la journée, la température est comprise entre 24°C et 28°C tandis que la nuit, la température moyenne est comprise entre 21°C et 26°C.
Le climat se divise en deux saisons principales : la saison sèche et la saison des pluies.
Saison sèche
La saison sèche au Cap Vert dure du mois de novembre au mois de juillet, avec peu de pluie et une faible humidité. Ce temps est parfait pour explorer les merveilles du Cap-Vert. Cependant, faites tout de même attention, durant les mois de janvier et février, l’archipel subit l’influence des tempêtes de sable venues du Sahara.
Saison des pluies
La saison des pluies au Cap Vert dure du mois d’août au mois d’octobre et se caractérise par des températures et une humidité plus élevées, ainsi que par de fortes pluies. Les averses de pluie sont généralement courtes mais peuvent être fortes, et elles tombent souvent dans l’après-midi ou le soir. Certaines routes et infrastructures peuvent en être affectées. Malgré ces conditions, les températures restent agréables, avec une moyenne annuelle autour de 25°C. Les régions montagneuses connaissent des variations de température et des précipitations plus importantes que les zones côtières.
Le climat en bord de mer
Le climat côtier au Cap Vert est tempéré par l’océan Atlantique. Les températures de la mer varient généralement entre 20 et 30°C. Les mois les plus chauds sont août et septembre, tandis que les plus froids de janvier à mars. Le vent souffle pratiquement toute l’année plus ou moins fort (alizés et Harmattan) sauf l’été. Il faut noter que les précipitations sont rares, il ne pleut pratiquement qu’à la saison des pluies (d’août à octobre) ! Pour finir, la température moyenne annuelle de l’eau est de 24°C, idéale pour les activités balnéaires.
Le climat en montagne
Le climat montagneux au Cap Vert est quant à lui influencé par le relief, avec des températures légèrement plus fraîches en altitude, logique me diriez-vous ! Certains secteurs très localisés sont parfois pris dans les nuages en hiver provoquant de légères précipitations. La nuit, la température peut descendre en dessous de 15°C. En tout cas, cette variation de climat rend les randonnées en montagne particulièrement agréables et offre des conditions idéales pour explorer les sentiers tout au long de l’année.
Ce qu’il faut retenir c’est que le Cap-Vert offre un climat diversifié qui permet de profiter des activités en plein air, que ce soit en bord de mer ou en montagne, tout au long de l’année. Les randonneurs peuvent ainsi choisir la meilleure période pour partir en fonction de leurs préférences climatiques et des conditions météorologiques.

3. La meilleure période pour partir au Cap-Vert
Tout compte fait, vous voulez profiter des montagnes, des plages, des randonnées. Alors quand partir en voyage au Cap-Vert pour profiter largement des activités sportives, de ce mélange de culture étonnant, et de ces paysages ?
Comme nous l’avons dit plus haut, vous pouvez partir comme vous le souhaitez tout au long de l’année. Le climat au Cap-Vert est agréable toute l’année, avec des températures chaudes et ensoleillées. Cependant, il est important de choisir la bonne période en fonction de vos préférences et de vos activités prévues !
Période pour les randonnées au Cap Vert
Le meilleur moment pour partir randonner au Cap-Vert se situe entre novembre et juin. Durant cette période, le climat est plus sec et les températures sont agréablement modérées, idéales pour les activités de plein air.
- Les mois de décembre à avril sont particulièrement favorables, avec un ensoleillement optimal et peu de précipitations. Les sentiers sont alors plus accessibles et les paysages plus dégagés. Si vous préférez des températures légèrement plus douces, la période de septembre à novembre peut également être propice aux randonnées, mais attention, les précipitations sont un peu plus fréquentes.
- Nous vous déconseillons les mois d’août à octobre, qui correspondent à la saison des pluies, car les chemins peuvent devenir glissants et certains sentiers impraticables.
Au risque de nous répéter, pour profiter pleinement de la beauté naturelle du Cap-Vert, nous vous conseillons de voyager pendant la saison sèche. Le petit plus ? Votre expérience de randonnée sera plus sûre et plus agréable. Que demander de plus ?
Pour plus d’infos sur le climat des différentes îles du Cap Vert pour randonner, rendez-vous plus bas dans l’article !
Période pour les activités balnéaires
Pour ceux qui souhaitent profiter des activités balnéaires telles que la plongée sous-marine et les sports nautiques (surf, planche à voile, kitesurf, etc.), la période de novembre à juin est aussi la meilleure. Les températures de l’eau sont plus chaudes et les précipitations sont moins fréquentes. Ce qui offre des conditions idéales pour explorer les fonds marins et les plages du Cap-Vert !
Quelle que soit la période choisie, le climat agréable du Cap-Vert permet de profiter d’un large éventail d’activités en plein air tout au long de l’année, que ce soit pour découvrir les montagnes, les plages ou la culture locale.
4. Les différents types de randonnée au Cap Vert
Pour une expérience enrichissante lors de votre séjour au Cap-Vert, explorez les divers types de randonnée offerts par cet archipel fascinant. Que vous soyez accompagné d’amis, en famille ou en solo, il existe des itinéraires adaptés à tous les niveaux de randonneurs.

Randonnées de courte durée au Cap Vert
Les randonnées de courte durée sont idéales pour les débutants, les familles et les randonneurs expérimentés recherchant une escapade d’une journée ou deux. Vous emporterez avec vous votre équipement de base, comme un sac à dos, des chaussures de randonnée, de l’eau et de la nourriture pour la journée. Vos bagages peuvent être transportés en véhicule ou par des muletiers. Les sentiers pavés reliant les vallées offrent un terrain varié, avec des montées et des descentes parfois raides. Habituellement, l’effort de la journée est concentré le matin, sous la direction du guide qui adapte le rythme de la marche.
Randonnées de plusieurs jours au Cap Vert
Pour une aventure plus intense, optez pour les randonnées de plusieurs jours qui s’étendent sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Ces itinéraires plus longs offrent des défis supplémentaires et des paysages variés. Les randonneurs doivent prévoir suffisamment de nourriture, d’eau, de vêtements et d’équipement pour assurer leur confort et leur sécurité. Les itinéraires traversent des îles diverses, offrant une bouffée d’air pur et des panoramas à couper le souffle à chaque étape. Le Cap-Vert se révèle être une destination idéale pour les passionnés de randonnée à la recherche d’une immersion totale dans la nature.
Quel que soit votre niveau d’expérience ou la durée de votre séjour, le Cap-Vert offre une multitude d’options de randonnée pour répondre à vos envies d’aventure et de découverte.
5. Les circuits incontournables de randonnée au Cap-Vert
Randonnée sur Fogo
Avez-vous déjà rêvé de grimper un volcan actif ? Au Cap-Vert, c’est possible ! Pour ça, nous vous conseillons de randonner sur l’île de Fogo ! Avec ses paysages lunaires et son volcan, c’est une vraie pépite pour les randonneurs ! L’île offre des plages de sable noir, des vallées verdoyantes, et le parc national de Pico do Fogo. Les sentiers variés permettent d’explorer des formations volcaniques spectaculaires, de grimper jusqu’au sommet du volcan et de traverser des coulées de lave figées. Une aventure à ne pas manquer pour les amateurs de nature et de défis.
Pour vivre une immersion totale au Cap-Vert avec Rencontres au Bout du Monde, découvrez notre extension sur cette île pour explorer son volcan légendaire.

Randonnée sur Santo Antão
Ensuite, sûrement l’île la plus connue pour randonner et faire des treks, rendez-vous à Santo Antão. Santo Antão est l’une des îles les plus pittoresques du Cap-Vert et offre un véritable paradis pour les randonneurs en quête d’aventures et de paysages spectaculaires. Cette île, réputée pour être une excellente destination de randonnée, propose des circuits de plusieurs jours ainsi que des randonnées d’une journée. Les amateurs de trekking y trouveront des itinéraires très attractifs, traversant des vallées verdoyantes, des montagnes imposantes et des villages isolés. Que vous soyez un marcheur chevronné ou un débutant enthousiaste, les sentiers de Santo Antão sauront vous séduire par leur diversité et leur beauté naturelle. Les incontournables incluent la réserve naturelle de Ribeira Grande et l’ascension depuis le cratère de Cova de Paúl.
Avec Rencontres au bout du monde, nous vous proposons un circuit pour découvrir de 3 à 4 îles du Cap Vert dont Santo Antão ! Sur place, vous plongez dans la réalité cap-verdienne par une immersion chez l’habitant. Vous aurez l’occasion de faire des randonnées ajustables et facultatives pour plus de liberté mais surtout vous dormirez dans des villages où personne ne s’arrête… Et pourtant ! Nos amis cap-verdiens sont prêts à vous y accueillir les bras grands ouverts et vous faire découvrir « la Morabeza » : la dolce vita cap-verdienne.

Randonnée sur São Vicente
São Vicente au Cap-Vert est aussi une destination idéale pour les amateurs de randonnée. Avec ses paysages variés, allant des montagnes escarpées aux plages de sable fin, l’île offre de nombreuses possibilités d’exploration. Que vous préfériez des sentiers pittoresques le long de la côte ou des ascensions plus difficiles pour des vues à couper le souffle, São Vicente a de quoi satisfaire tous les niveaux de randonneurs. N’oubliez pas d’apporter de l’eau, de bonnes chaussures de marche et votre appareil photo pour capturer la beauté naturelle de São Vicente ! L’ascension de Monte Verde offre une vue panoramique sur l’île et les environs, tandis que les sentiers côtiers révèlent des paysages spectaculaires. Mindelo, la principale ville, est également un excellent point de départ pour des randonnées urbaines.

Randonnée sur São Nicolau
Sur l’île de São Nicolau, le parc naturel de Monte Gordo propose des sentiers bien balisés à travers des forêts de pins et d’eucalyptus, et des vues imprenables depuis le sommet. L’une des plus belles randonnées est celle menant au sommet de la montagne Monte Gordo. Lors de l’ascension de cette montagne, vous marchez presque toujours au-dessus des nuages. Les parcours descendent également vers la côte en passant par des plantations colorées.
Vous l’aurez compris, ces circuits incontournables de randonnée au Cap-Vert offrent des expériences uniques et mémorables pour tous les amateurs de plein air !
Saisissez alors l’opportunité de visiter jusqu’à 4 îles (São Vicente, Santo Antão, Santiago, Fogo ) en partant avec nous pour un voyage Cap-Vert ! Non seulement vous aurez l’occasion de randonner mais vous vivrez un voyage équitable et solidaire unique proche des habitants. Tentant, n’est-ce pas ?
6. Nos conseils pour randonner au Cap Vert

Pour profiter pleinement de vos randonnées au Cap-Vert, il est essentiel de bien choisir la période et de se préparer adéquatement. Voici quelques conseils pour une expérience réussie.
Choisissez la bonne période pour randonner au Cap Vert
Pour les randonnées en montagne, privilégiez la période allant de novembre à juin, lorsque le climat est plus sec et les températures plus agréables. Attention, entre août et octobre, il pleut beaucoup sur l’île de Santo Antão mais ça reste tout de même très beau lorsque tous les sommets des montagnes et les vallées sont verdoyants.
Climat et conditions de randonnée sur les différentes îles du Cap Vert
De manière générale, le climat est le même d’une île à l’autre. Il va y avoir uniquement quelques variations de températures. Ce qu’il faut retenir c’est que si vous rentrez dans les terres et randonnez en montagne, il sera nécessaire de se couvrir un peu plus. Les nuits peuvent être fraîches. Aussi il est déconseillé de randonner pendant la saison des pluies. Certains sentiers peuvent être fermés ou impraticables car glissants. Par contre, c’est aussi la période où les vallées sont vertes notamment sur l’île de Santo Antão… dilemme…
Voici quelques indications pour chaque île pour quand randonner au Cap-Vert et vous trouverez un récapitulatif sous forme de tableau plus bas !
Santo Antão
- Climat: Subtropical, constant.
- Températures: Côte: ~25°C; Montagnes: légèrement plus basses.
- Périodes idéales: Juin et octobre (28°C).
- Notes: Prévoir des vêtements chauds pour les altitudes, les températures dépassent 30°C en septembre.
Fogo
- Climat: Chaud, variable avec l’altitude.
- Températures: Côte: ~27°C; Montagnes: plus fraîches la nuit.
- Périodes idéales: Novembre à juin (26°C en mars-avril).
- Notes: Éviter août à octobre à cause des pluies.
São Nicolau
- Climat: Désertique.
- Températures: Moyenne: 25°C; Été: 27°C; Hiver: plus frais.
- Périodes idéales: Janvier à juillet (24°C en novembre et février).
- Notes: Les pluies de septembre peuvent compliquer les randonnées.
São Vicente
- Climat: Agréable toute l’année.
- Températures: Moyenne: 25°C; Été: 27°C; Hiver: plus frais.
- Périodes idéales: Juin et décembre (26°C).
- Notes: Les pluies fréquentes de septembre-octobre peuvent rendre les sentiers difficiles.

Participer à des événements
Le festival annuel de randonnée à São Nicolau en novembre est une occasion unique de découvrir des sentiers impressionnants et de participer à des activités culturelles avec d’autres randonneurs. Pour ceux qui souhaitent assister au carnaval de Mindelo, rendez-vous à São Nicolau en février !
Préparation et équipement
Quel que soit le sentier choisi, une bonne préparation est essentielle. Assurez-vous d’emporter :
- Suffisamment d’eau et de nourriture
- Un équipement de protection contre le soleil (chapeau, lunettes de soleil, crème solaire)
- De bonnes chaussures de randonnée
- Des vêtements adaptés aux variations de température : Surtout lorsque vous rentrez dans les terres et que vous montez en altitude !
Conclusion
Nous espérons que cet article aura apporté des réponses à vos questions sur « Quand randonner au Cap-Vert ? ». En tout cas, ce qu’on retiendra c’est que cet archipel offre une multitude de possibilités de randonnée tout au long de l’année. Entre les paysages variés de Santo Antão, ceux de São Nicolau ou encore le « volcan dieu » de Fogo, chaque île propose des expériences uniques et inoubliables ! En planifiant bien votre voyage et en vous préparant comme il faut, vous pourrez pleinement apprécier la beauté naturelle et la richesse culturelle du Cap Vert. Alors vous embarquez ?
Bon voyage et bonnes randonnées !
Fêtes dans les monastères bouddhistes tibétains de l’Himalaya
Chaque monastère du bouddhisme tibétain, dit Vajrayana, est rattaché à une divinité tutélaire. Pour commémorer le jour anniversaire de celle-ci des danses sont exécutées pour la mettre en scène avec ses différentes manifestations.
On appelle Cham ou Chham les danses rituelles exécutées lors d’une fête annuelle dans les monastères du bouddhisme tibétain. Elles se déroulent en règle générale dans la cour du monastère accompagnées d’instruments de musique traditionnels.
Ces danses sont effectuées par les moines du monastère avec éventuellement ceux d’un monastère voisin venus en renfort. Ceux-ci sont vêtus de longues tenues de brocards de couleurs vives et portent de larges masques qui représentent des protagonistes du bouddhisme tibétain ainsi que des démons et autres créatures mythiques.
Les moines se préparent à leur rôle par le jeûne, la méditation et la visualisation des divinités qui s’incarnent dans l’interprète.
Les Cham sont considérés comme une forme de méditation et apporte des mérites à ceux qui les regardent. Ils sont aussi un facteur d’identification et d’appartenance à la culture tibétaine.
Le format définitif du Cham est spécifique à son monastère d’origine et à son ordre religieux. Des instructions précises définissent aussi bien la chorégraphie que l’iconographie des costumes et des masques. Ils varient donc d’un monastère à l’autre.
Si ces danses sont suivies avec une grande ferveur par les fidèles, même si peu d’entre eux en comprennent le sens profond, elles sont devenues un spectacle pour la majorité des touristes.
En voici quelques exemples sur les destinations de Rencontres au bout du monde.
Fêtes et danses rituelles dans les monastères bouddhistes tibétains du Népal
Chiwong : Mani Rimdu du 14ème au 16ème jour du 10ème mois du calendrier tibétain.
Chaque automne, à la pleine lune du dixième mois du calendrier tibétain, au monastère de Chiwong dans le Solu Khumbu, est célébré le Mani Rimdu; célébré également dans les autres monastère du Solu Khumbu comme Junbesi, Thame et surtout Tengboche.
C’est après plusieurs jours de préparation et de rituels, avec l’élaboration d’un mandala de sable, que se déroule le festival proprement dit qui attire de nombreux Sherpas et bien sûr pas mal de touristes.
Le Mani Rimdu est né au monastère de Mindroling, au Tibet Central. Il est ensuite célébré au monastère de Rongbuk, sis à 5 000 mètres avec sa vue imprenable sur la face nord de l’Everest, avant de franchir la frontière népalaise et d’arriver au Solu Khumbu, pays des Sherpas.
Rimdu, en langage sherpa, est une déformation du mot tibétain Rildrup et peut se traduire par rituel des pilules.
Les 3 jours de la fête se décomposent comme suit.
Jour 1 – bénédiction – Wong
C’est le jour de la pleine lune du dixième mois que démarrent les cérémonies publiques. Le Rinpoche (lama en chef) de Chiwong purifie la foule avec de l’eau bénite. Les fidèles se pressent au pied du Rinpoche pour recevoir des pilules sacrées (Rilwu) et des pilules de longue vie (Tshereel). Toute l’assemblée prie et chante.
Jour 2 – danses rituelles
- Cham
Les moines vêtus de brocards colorées et le visage couvert d’un masque dansent selon une chorégraphie très précise et aux sons scandés par un petit groupe de moines musiciens.
Ces danses rejouent la lutte du bien (le dharma) contre les démons et interprètent les concepts philosophiques du bouddhisme.
- Ser-Kyem (libation d’or)
6 danseurs offrent des coupes de thé et d’alcool et des tormas aux différents gardiens du dharma, lamas, divinités, protecteurs.
De nombreux tableaux vont ensuite se succéder :
- danse des 4 protecteurs de Guru Rinpoche, les Ghing-pa
- danse des Dakinis
- danse du vieil homme
- danse de 2 squelettes
- …
Jour 3 – cérémonie du feu – Jinsak
Le dernier jour se déroule la cérémonie du feu qui a pour vocation de réduire le mal dans le monde. Le mal est représenté par des grains, des tormas et du beurre qui sont jetés dans un feu où ils se dissolvent, les forces négatives disparaissent ainsi au profit d’une heureuse nouvelle année.
S’en suit la destruction du mandala de sable. Le sable récupéré est alors versé dans la source au-dessous du monastère à destination des nagas, serpents génies des eaux.
Fêtes et danses rituelles dans les monastères bouddhistes tibétains du Ladakh
Leh : Dosmoche les 28ème et 29ème jours du 12ème mois du calendrier tibétain.
Cette fête rassemble des moines de la plupart des monastères du Ladakh. Elle se déroule dans la cour du temple de Chenrezig sous le palais royal.
Des sortes de gâteaux rituels, appelés chotpa, sont offerts aux Bouddhas et autres divinités interprétés par les moines qui exécutent les danses traditionnelles masquées.
Des dho, sorte de toiles d’araignées en fils colorés, sont assemblés dans le but de capturer les mauvais esprits. Une structure géante à plusieurs étages de dho, appelée dosmo, est élaborée par des moines venus du monastère de Takthok.
Le deuxième jour, après les danses masquée, une procession dirigée par des lamas quitte la cour du temple de Chenrezig et traverse la ville de Leh pour aller jeter dans un grand feu les dho, le dosmo et autres offrandes votives.
Hemis : Tsechu les 10ème et 11ème jours du 5ème mois du calendrier tibétain.
Ce festival au monastère d’Hemis est le plus célèbre du Ladakh. Sa renommée a rapidement dépassé les frontières et il est devenu le plus couru du Ladakh avec malheureusement une dérive touristique.
Chaque année la fête est célébrée sur 2 jours à l’occasion de l’anniversaire de Padmasambhava (Guru Rinpoche en tibétain) qui introduisit le bouddhisme au Tibet au 9ème siècle et fondateur du bouddhisme tantrique tibétain.
Le festival est donc consacré à Padmasambhava et à ses 8 manifestations. Tous les 12 ans pour l’année du singe, année de naissance du grand maître Indien, une thangka géante de 7 mètres le représentant est déroulée à cette occasion dans la cour du monastère.
Le premier jour s’organise comme suit :
- les lamas arrivent en procession dans la cour et s’installent
- danse des chapeaux noirs
- danse de Padmasambhava et de ses 8 manifestations
- danse des protecteurs
- danses des squelettes, gardiens des cimetières
- danse des gardiens des 4 portes
- danse du cerf
- danses de Heruka qui démembre une effigie en tsampa représentant le mal
- danse de réjouissance des Ging-pa
Le second jour :
- danse des chapeaux noirs
- bénédiction d’animaux vivants , chien, chèvre, cheval …
- danse du cerf
- danse de Mahakala
- danse du cerf et des squelettes et démembrement de l’effigie en tsampa
- danse du moine Hashang qui porte un masque souriant monstrueux et s’amuse avec les enfants
Phyang : Tsedup les 28ème et 29ème jours du 5ème mois du calendrier tibétain.
Ce festival est dédié au fondateur de l’ordre Drigung Kagyu, Skyoba Jigten Gombo.
Une particularité à Phyang est la longueur des danses.
La thangka représentant Jigten Gombo n’est exposée que tous les 3 ans pour les années du cochon, du serpent et du singe.
Matho : Nagrang les 14ème et 15ème jours du 1er mois du calendrier tibétain.
Des danses sont exécutées par les moines de Matho, le seul monastère de l’ordre Sakya au Ladakh.
Le second jour apparaissent 2 oracles qui représentent 2 divinités locales Rongsten Kar et Rongsten Mar, abrégé en Rongsten Karmar.
Ce sont 2 moines choisis pour une durée de 5 ans qui se sont imprégnés des divinités Rongsten Karmar pendant 1 an de claustration. Quelques jours avant la fête ils entrent régulièrement en état de transes pour être prêt le jour j.
Torse nu et les yeux bandés ils courent sur les rebords des toits en hurlant et s’entaillent le corps et la langue avec un sabre. Ces auto-mutilations ne laissent aucune traces à la grande surprise des fidèles. (photos interdites!)
Ces 2 oracles formulent ensuite des prédictions pour l’année à venir.
Fêtes et danses rituelles dans les monastères bouddhistes tibétains du Zanskar
Karsha : Gustor les 28ème et 29ème jour du 5ème mois du calendrier tibétain.
Des danses sont exécutées par les moines du monastère, le plus grand du Zanskar.
On bénit aussi quelques animaux, mouton, chèvre, chien, yak …
C’est un laïc qui prédit l’avenir et non un oracle. Il a été choisi et préparé spirituellement par des lamas du monastère.
Le Nyung-Ne est une cérémonie de jeûne et de purification qui se déroule du 7ème au 9ème jour du 1er mois du calendrier tibétain.
Sani : Naro Nasjal les 14ème et 15ème jours du 6ème mois du calendrier tibétain.
Ce festival est l’occasion de rendre hommage à Naropa, grand maître yogi de la lignée Kagyupa. Dans la petite cour arrière du monastère une chapelle contient une statue en bronze de Naropa qui n’est dévoilée que pendant la fête.
Ce sont en réalité les moines du monastère de Bardan qui assurent les danses.
Autre originalité, les nouveaux mariés du village sont invités pendant la fête et reçoivent des dizaines de khataks (écharpes blanches de cérémonie).
Texte et photos Michel Birouste. Photos Manu Rimdu Chiwong Hervé Blanchard.
Découvrir l’histoire du Cap-Vert
Situé au large des côtes de l’Afrique de l’Ouest, le Cap-Vert possède une histoire riche et complexe qui a façonné son identité culturelle unique. Cet archipel de dix îles est bien plus qu’une simple destination de vacances paradisiaque. Et oui, le Cap-Vert a une histoire passionnante qui remonte à plusieurs siècles ! De l’arrivée des explorateurs portugais à son statut de colonie portugaise, en passant par la lutte pour son indépendance, son histoire regorge d’évènements marquants qui font du Cap-Vert ce qu’il est aujourd’hui : une nation fière et dynamique.
On ne dira pas le contraire, le Cap-Vert est connu pour sa beauté naturelle et son riche patrimoine culturel. Mais alors au vu de ses influences africaines, européennes et amérindiennes présentes dans sa culture, n’êtes-vous pas curieux de découvrir son histoire ? C’est pourquoi, nous vous emmenons à travers cet article explorer le passé de cette destination unique !
Alors prêts à découvrir l’histoire fascinante du Cap-Vert ?
- Les débuts de l’histoire du Cap-Vert
- La colonisation portugaise et la traite des esclaves
- De l’ère coloniale à la lutte pour l’indépendance
- Le Cap-Vert aujourd’hui
- L’impact de l’histoire sur la culture cap-verdienne
- Les sites historiques et naturels à visiter au Cap-Vert
Les débuts de l’histoire du Cap-Vert

La véritable histoire du Cap-Vert commence avec l’arrivée des explorateurs portugais au XVe siècle. Avant cette période, il est difficile de prouver la présence d’une occupation humaine dans les îles de l’archipel. Certains chercheurs avancent que les premiers habitants étaient probablement des anciens navigateurs et pêcheurs d’origine africaine. Alors, pendant que le débat est encore ouvert, si on se concentrait sur la partie de l’histoire confirmée ?
Dans les archives, le Cap-Vert a été officiellement découvert par Diogo Gomes et Antonio de Noli, des navigateurs portugais au service du prince portugais Henri le Navigateur. Réalisant le potentiel stratégique et commercial de ces îles, les Portugais y établissent très vite des colonies en commençant par les îles de Santiago et Fogo.
La colonisation portugaise et la traite des esclaves

Le début de la colonisation portugaise
En 1462, la première colonie s’installe alors à Santiago et crée la première capitale du Cap-Vert, la ville de Ribeira Grande. Cette ville est aujourd’hui renommée Cidade Velha et est classée au patrimoine mondiale de L’UNESCO. En un laps de temps, une nouvelle ère commence pour l’archipel. Les colons portugais commencent à exploiter les différentes ressources naturelles présentes sur les îles et se lancent dans la plantation de canne à sucre puis de coton. Mais face à l’aridité des îles et la rareté des précipitations qui rend l’agriculture conventionnelle difficile, les Portugais introduisent rapidement le commerce des esclaves. Cette activité deviendra vite le principal moteur économique du Cap-Vert et c’est ainsi que le pays s’impose comme un carrefour commercial important.
L’histoire du Cap-Vert et du commerce des esclaves
En raison de sa position stratégique, le Cap-Vert s’affirme en tant que point de départ pour les navires négriers en direction des Amériques. Ces derniers transportaient des esclaves dans des conditions inhumaines pour travailler dans les plantations de canne à sucre. Cette traite d’esclaves a transformé le Cap-Vert en un important centre de commerce triangulaire entre l’Afrique, l’Europe et les Amériques. Les îles ont principalement servi de base logistique pour les navires, qui faisaient escale pour se réapprovisionner en eau, en nourriture et en esclaves.
C’est une période tragique de l’histoire du Cap-Vert qui a laissé une marque indélébile sur la culture et l’identité cap-verdiennes. À titre d’exemple, le créole capverdien est né pendant cette période. En effet, pour communiquer malgré leurs différentes origines, les esclaves inventent une langue créole à base de portugais qui se diffusera jusqu’en Amérique. Aujourd’hui, la majorité de la population du Cap-Vert parle créole en tant que langue maternelle mais le portugais reste la langue officielle.
De l’ère coloniale à la lutte pour l’indépendance

Le Cap-Vert pendant l’ère coloniale
Au XVIe siècle, le Cap-Vert connaît une croissance économique importante. Cependant, les îles sont victimes d’attaques et de pillages par les pirates et corsaires français, anglais et hollandais. Plus tard, dans le milieu du XVIIe siècle, la colonie portugaise reçoit un gros coup de massue ! Les Espagnols prennent les devants dans le commerce des esclaves et tracent de nouvelles routes. Face à cette concurrence, leur économie basée sur la traite des esclaves et la culture du coton s’effondre. Et pour finir de les achever, en 1712, ils perdent la ville de Ribeira Grande sous l’attaque du corsaire vendéen, Jacques Cassard. Ils abandonnent alors la ville pour s’installer à Praia, qui deviendra la nouvelle capitale en 1770.
Le tournant de l’histoire du Cap-Vert
Avec l’abolition de l’esclavage en 1876, le Cap-Vert perd le plus gros de son activité. Cela n’empêche pas les colons de s’emparer des richesses de l’archipel. Des milliers de paysans se retrouvent sans activité et la population vit alors dans la misère. Au cours du XIXe siècle, le Cap-Vert commence à se rebeller contre le régime colonial portugais et à revendiquer son indépendance. La lutte pour l’indépendance a été marquée par des révoltes, des grèves et des affrontements violents avec les forces coloniales. La principale raison de ces révoltes ? 7 grandes famines qui provoquent la mort de 300 000 personnes et l’exil de milliers.
La révolte de Ribeirão Manuel
La révolte qui a marqué l’histoire du Cap-Vert est celle de Ribeirão Manuel sur l’île de Santiago en 1910. Avec le déclin de la production de ricin et de l’urzela, la famine et la sécheresse sévissent sur les îles et poussent quelques femmes désespérées à envahir les terres d’une propriétaire fortunée. Celles-ci sont brutalement chassées par la police à cheval, mais toute la population est alertée par leurs cris et vient les secourir armée de couteaux. Après la rébellion, le nouveau gouverneur du Cap-Vert est tenu de prendre en compte les demandes des agriculteurs. Aujourd’hui, dans l’histoire du Cap-Vert, cette révolte continue d’être un symbole de la résistance de la société face aux intérêts des riches ainsi qu’à la cruauté du régime en place.
L’indépendance du Cap-Vert
C’est au XXe siècle que l’émancipation du Cap-Vert commence réellement. Pendant la lutte contre le colonialisme et en faveur de l’indépendance des peuples africains, Amílcar Cabral (1924-1973) crée le PAIGC : Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert. Finalement, après 500 ans de colonisation, le Cap-Vert accède enfin à son indépendance le 5 juillet 1975.
Quelques années après naîtra le Parti africain pour l’indépendance du Cap-Vert (PAICV), avec Aristides Pereira à sa tête qui devient alors le premier président du pays avec un régime de parti unique inspiré du régime marxiste. Après avoir été critiqué pour son manque de démocratie, ce système est finalement remplacé par le multipartisme. C’est finalement en 1991 que des élections libres sont organisées. António Mascarenhas Monteiro, le candidat du Mouvement pour la démocratie (MpD), remporte alors la victoire.
Au cours des décennies qui ont suivi son indépendance, le Cap-Vert a connu de nombreux défis politiques, économiques et sociaux à relever. Mais le peuple cap-verdien a montré sa résilience et sa détermination à construire un avenir meilleur. Le pays a entre autre développé des relations diplomatiques solides avec d’autres nations et organisations internationales. Au fil du temps, il a également réalisé des progrès significatifs dans divers domaines, notamment l’éducation, la santé et le développement économique.
Le Cap-Vert aujourd’hui

Les défis et développements post-indépendance
Après l’indépendance, le Cap-Vert a dû faire face à de nombreux défis économiques, environnementaux et sociaux. Les facteurs tels que l’éloignement géographique, le manque de ressources naturelles et la dépendance économique vis-à-vis de l’aide étrangère ont exacerbé ces défis. L’archipel dépend fortement de l’agriculture et de la pêche, mais la sécheresse et la surpêche ont rendu ces secteurs moins viables. Le gouvernement cap-verdien a donc mis en place des réformes économiques pour diversifier l’économie et promouvoir le tourisme.
Le tourisme au Cap-Vert
Aujourd’hui, le tourisme est devenu un moteur clé de la croissance économique du Cap-Vert. Les plages de sable blanc, les paysages montagneux et la richesse de la culture cap-verdienne attirent des voyageurs du monde entier ! L’essor de ce secteur a permis au Cap-Vert de se positionner comme une destination touristique prisée. Effectivement, l’archipel offre une expérience unique qui met en avant l’héritage culturel et la beauté naturelle de ses îles. Cela a également permis de créer des emplois et d’attirer des investissements étrangers. Cependant, le développement rapide du tourisme pose également des défis en termes de préservation de l’environnement et de la culture cap-verdienne.
C’est pourquoi, si vous êtes intéressés par un tourisme qui respecte ses habitants, leur culture et leur environnement, optez pour un voyage au Cap-Vert avec Rencontres au bout du monde. Avec nos circuits inscrits dans une démarche de tourisme équitable et solidaire, vous vivrez une immersion intense au coeur du quotidien des cap-verdiers.
L’impact de l’histoire sur la culture cap-verdienne

La construction d’une identité unique
Malgré l’histoire douloureuse que le pays a traversé, le Cap-Vert a su transformer la période sombre de son histoire en une force pour la construction de son identité. En effet, de nombreux Cap-Verdiens sont les descendants d’esclaves africains qui se sont libérés grâce à l’abolition de l’esclavage et à l’émancipation tardive au milieu du XIXe siècle. Cette résilience face à l’oppression a contribué à forger le caractère fort et la fierté nationale du peuple cap-verdien.
D’ailleurs, l’impact de la traite négrière est également visible dans la composition ethnique et culturelle du Cap-Vert avec 80% de sa population métissée. Les pratiques culturelles et les traditions africaines ont également été préservées et fusionnées avec les influences européennes, donnant naissance à une culture unique dans laquelle la musique, la danse et la langue créole occupent une place centrale.
Par exemple, de cette période les esclaves ont inventé le batuque : un mélange de chant, de musique et de danse. Pour comprendre la puissance de cette pratique, il n’y a rien de plus efficace que de vivre cette expérience en direct. Et c’est ce que propose Rencontres au bout du monde dans ses voyages au Cap-Vert. Avec les liens forts que nous entretenons avec les populations locales, vous êtes assurés de vivre une expérience unique dans le village de Longueira sur l’île de Santiago notamment avec certaines femmes du groupe « Finka pé » qui vous feront vibrer au rythme du batuque !

Le patrimoine culturel et les traditions du Cap-Vert
Aujourd’hui, il est difficile de passer à côté de la culture cap-verdienne. Son patrimoine culturel est une force et constitue l’identité nationale du pays :
- Tout d’abord, on peut évoquer la musique cap-verdienne. Qui ne connaît pas la légendaire Césaria Évora ? Avec d’autres artistes, comme Marya Andrade, ces artistes cap-verdien.es ont diffusé le fameux « morna » dans le monde entier. Cependant, ne vous méprenez pas, la musique cap-verdienne ne se limite pas à un seul genre et fait partie de l’ADN de ce peuple chaleureux. Si ce sujet vous intéresse, on vous conseille de lire notre article complet sur le sujet. Ce que l’on peut vous garantir c’est que tout le monde s’accorde à dire que la musique du Cap-Vert est une véritable richesse culturelle.
- Ensuite, les danses traditionnelles, telles que la « coladeira » et la « funaná« , sont des versions accélérées et dansantes de la « morna« . Étant des danses endiablées et festives, elles sont très présentes lors des festivals et les fêtes locales. C’est le cas par exemple lors du Carnaval de Mindelo qui a lieu en février tous les ans !
- Au niveau de la langue, le créole capverdien, un créole africain à base de portugais. C’est un témoignage vivant du métissage culturel qui caractérise le Cap-Vert.
- La cuisine cap-verdienne, est elle aussi un mélange de différentes cultures. Entre les saveurs africaines, européennes et sud-américaines, les plats traditionnels tels que la « cachupa » (un ragoût de maïs, de haricots et de viande) et le « pastel com diabo dentro » (un beignet farci au thon) sont des musts pour les amateurs de gastronomie.
- Enfin, l’artisanat local se distingue par sa qualité et par les matériaux naturels utilisés à la confection des tissus, poterie et vanneries diverses.
Pour saisir toute cette richesse culturelle, Rencontres au bout du monde propose un voyage au Cap-Vert en totale immersion chez l’habitant. Les cap-verdien.nes est un peuple chaleureux et avec leur hospitalité légendaire, ils partageront avec vous leurs traditions et leur culture avec passion et enthousiasme. Difficile de résister !
Les sites historiques et naturels à visiter au Cap-Vert

Pour les amateurs d’histoire et de nature, le Cap-Vert compte des sites historiques et naturels à visiter :
- Sur l’île de Santiago, la vieille ville de Cidade Velha est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cidade Velha était autrefois la capitale du Cap-Vert et la première colonie portugaise. On peut entre autre y explorer les ruines du fort São Filipe et visiter l’église Nossa Senhora do Rosário.
- L’île de Fogo abrite le volcan du même nom, le « Pico do Fogo« . On peut y gravir le volcan et profiter de vues spectaculaires sur l’océan et les paysages environnants. Dans le centre historique de São Filipe, on retrouve les Sobrados, des édifices de l’époque coloniale portugaise.
- L’île de Santo Antão, elle, offre des paysages montagneux époustouflants, avec des vallées verdoyantes et des falaises abruptes. Les randonneurs peuvent explorer les sentiers de randonnée qui traversent l’île et découvrir des villages pittoresques en cours de route.
Le Cap-Vert étant un archipel de dix îles, vous vous êtes peut-être demander : quelle île visiter ? C’est certain, chaque île a sa propre particularité et ses propres richesses naturelles. Cependant, si vous voulez vous assurer de vivre une expérience de voyage unique, Rencontres au bout du monde propose un circuit chez l’habitant qui permet de visiter jusqu’à 4 îles !
À retenir…
Vous l’aurez compris, le Cap-Vert a une histoire fascinante. Des premières civilisations africaines en passant par la période de la colonisation, l’indépendance et les défis politiques et économiques, le Cap-Vert a traversé de nombreuses épreuves pour devenir la nation dynamique qu’elle est aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle, son patrimoine culturel riche, ses traditions vibrantes et ses paysages spectaculaires en font une destination unique pour les voyageurs du monde entier.
Alors qu’attendez-vous ? Planifiez votre voyage au Cap-Vert dès aujourd’hui et laissez-vous charmer par cette destination unique !
Pourquoi voyager au Cap-Vert ?
Ah le Cap-Vert, cet archipel dont on entend beaucoup parler ! Cette destination vous titille mais vous hésitez encore à sauter le pas et prendre vos billets ? Voici 5 raisons de voyager au Cap-Vert.
En tant que spécialiste de voyages équitables et solidaires, nous allons vous partager ce qui fait du Cap-Vert une destination idéale.
Si vous êtes à la recherche d’une destination unique et exotique pour votre prochain voyage, ne cherchez pas plus loin. Ce petit archipel situé au large des côtes de l’Afrique de l’Ouest offre un mélange intéressant de cultures, de paysages magnifiques, d’attractions touristiques et d’activités sportives. Alors pourquoi voyager au Cap-Vert ? Restez là, on vous dit tout. À vos marques, prêts, lisez !
- Les paysages du Cap-Vert
- La culture cap-verdienne : musique, danse et gastronomie
- Le trek et la randonnée au Cap-Vert
- Les plages et activités nautiques
- L’hospitalité du peuple cap-verdien
- Tout ce qu’il faut savoir avant de voyager au Cap-Vert
Les paysages du Cap-Vert
Voyager au Cap-Vert pour ses paysages ? Bien évidemment ! Le Cap Vert est un archipel de dix îles et chacune a sa particularité lorsqu’on parle de paysage. Ce qui fait leur unicité c’est qu’elles sont toutes des îles volcaniques et pourtant aucune des îles ne se ressemble.
Les volcans de l’archipel

Selon la légende, Dieu créa le monde et jeta la poignée de terre restante dans l’Atlantique, ce qui donna naissance aux îles du Cap-Vert, isolées et inhabitées. D’un point de vue plus scientifique, le Cap-Vert s’est formé par une succession d’épisodes volcaniques. Les paysages des îles plates, comme Maio, Boa Vista ou même Sal, laissent présumer de ces origines géologiques. Mais l’île de Fogo est la seule à abriter un volcan toujours actif, le Pico do Fogo, point culminant de l’archipel (2 829 m). Les dernières éruptions qui datent de 1951, 1995 et 2014 ont laissé tout autour un paysage lunaire de lave et de cendre séchées.
Les montagnes

Au nord, Santo Antão, la plus occidentale des îles, offre un visage très contrasté par rapport aux autres îles, arides et désertiques. C’est une île de montagnes vertes, qui, dans une certaine mesure, rappelle les contreforts de la cordillère des Andes avec ses routes pavées suspendues. Ses ribeiras offrent aux marcheurs des possibilités de randonnées exceptionnelles.
São Nicolau lui ressemble, mais en moins spectaculaire. En revanche, les montagnes de Santiago avec leur dentelle de pics déchiquetés sont impressionnantes et la route qui les traverse est, pour le moins, riche en émotions fortes, en particulier au nord, dans la Sierra Malagueta.
Les plages du Cap-Vert
Elles sont bien sûr partout au Cap-Vert, mais de par sa situation au milieu de l’Atlantique, les courants sont forts et l’on ne peut pas toujours se baigner.
Fogo la volcanique offre de longues plages de sable noir. Sur Santiago, Tarrafal se distingue par sa plage ornée de cocotiers où les Capverdiens viennent passer le dimanche en famille. Mais les plus remarquables se situent sur les îles de Sal, Boa Vista et Maio où l’on trouve des kilomètres de sable blond absolument déserts, investis l’été par les tortues qui viennent pondre.
Pour découvrir les plus belles plages du Cap-Vert, rendez-vous sur notre article dédié sur le sujet !

La culture cap-verdienne : musique, danse et gastronomie
L’une des principales raisons de voyager au Cap-Vert est de découvrir sa richesse culturelle. En raison de son emplacement stratégique sur les routes commerciales entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques, le Cap-Vert a été influencé par diverses cultures, notamment portugaise, africaine et brésilienne. Vous pouvez ressentir cette diversité à travers la musique, la danse, l’artisanat mais aussi et surtout à travers la délicieuse cuisine cap-verdienne !
La musique et la danse
Vous êtes fan de Cesaria Evoria ? Alors le Cap-Vert is the place to be ! En effet, la « diva aux pieds-nus » est originaire de Cap-Vert et est une véritable ambassadrice de la culture cap-verdienne dans le monde entier. Cependant, la richesse et la diversité de la musique du Cap-Vert ne s’arrête pas là ! Si vous aimez les musiques dansantes, aller au Cap-Vert est une bonne destination pour pratiquer votre plus beau déhancher. Pour les cap-verdien.nes, la musique fait partie de leur ADN et est un véritable art de vivre. La musique est partout et tout cap verdien qui se respecte ne rate pas une occasion pour chanter et jouer de la musique chaque jour. Voici les genres musicaux que vous pouvez découvrir pendant un voyage au Cap Vert : morna, coladeira, funana, batuque…
Mais alors pour profiter pleinement de la culture cap-verdienne, quelle île du Cap-Vert visiter ? Et bien, en tant que capitale culturelle du Cap-Vert et capitale de l‘île de São Vicente, Mindelo est la ville idéale pour vous imprégner pleinement de l’atmosphère musicale cap-verdienne. Lors de votre voyage en immersion au Cap Vert avec Rencontres au bout du monde, nous vous proposons entre autre de rencontrer le collectif qui vous accueillera avec le batuque et vous aurez même l’occasion de rencontrer un luthier !
La gastronomie cap-verdienne
Visiter un pays sans goûter à sa cuisine ? Impossible ! Surtout lorsqu’il s’agit du Cap-Vert. Quand on se penche sur l’histoire du Cap-Vert, on comprend très vite d’où vient sa gastronomie. La cuisine cap-verdienne a hérité de saveurs portugaise, africaine mais aussi brésilienne. Et oui, à travers sa cuisine, le Cap-Vert vous fait voyager autour du monde. Ça vous fait donc une raison supplémentaire de voyager au Cap-Vert ! Alors pour commencer, nous vous conseillons de gouter aux plats incontournables cap-verdiens :
- La Capucha : plat national du Cap-Vert
- Le couscous cap-verdien
- La feijoada
Pour découvrir d’autres particularités culinaires, nous vous conseillons de lire notre article sur la cuisine Cap-Verdienne.
Le saviez-vous ? Lors de votre voyage au Cap-Vert avec Rencontres au bout du monde, vous aurez l’occasion de cuisiner avec les habitants et de découvrir pendant votre séjour chez l’habitant tous ces plats typiques du Cap-Vert.

Le trek et la randonnée au Cap-Vert
Si vous êtes un adepte d’aventure, le Cap-Vert ne vous décevra pas. Les amateurs de randonnée trouveront de nombreux sentiers à explorer, offrant des vues panoramiques sur les montagnes, les vallées et les cascades.

Sur Fogo
Incontournable, faire l’ascension du Pico do Fogo est une expérience inoubliable pour les amoureux de la nature et les aventuriers en quête de découvertes uniques. Située sur l’île volcanique de Fogo, cette randonnée vous emmène à travers des paysages à couper le souffle, des caldeira (cratères) aux vignobles en terrasses. Vous serez émerveillés par la diversité de la flore et de la faune locales, ainsi que par la chaleur et la convivialité des habitants. Chaque pas vous rapprochera un peu plus du sommet du Pico do Fogo, offrant une vue panoramique spectaculaire sur l’océan Atlantique. Rencontres au bout du monde vous propose un voyage en immersion au Cap-Vert avec une extension sur cette ile pour découvrir son volcan légendaire.
Sur Santo Antão
Santo Antão, l’une des îles les plus pittoresques du Cap-Vert, est un véritable paradis pour les randonneurs en quête d’aventure et de paysages à couper le souffle. Avec ses vallées verdoyantes, ses montagnes imposantes et ses villages isolés, l’île offre un terrain de jeu idéal pour les amateurs de trekking. Que vous soyez un marcheur chevronné ou un débutant enthousiaste, les sentiers de Santo Antão sauront vous séduire par leur diversité et leur beauté naturelle. Préparez-vous à explorer des panoramas spectaculaires, à rencontrer des habitants chaleureux et à vivre des moments inoubliables au cœur de la nature sauvage du Cap-Vert.
Sur Sao Vincente
São Vicente au Cap-Vert est une destination idéale pour les amateurs de randonnée. Avec ses paysages variés, allant des montagnes escarpées aux plages de sable fin, l’île offre de nombreuses possibilités d’exploration. Que vous préfériez des sentiers pittoresques le long de la côte ou des ascensions plus difficiles pour des vues à couper le souffle, São Vicente a de quoi satisfaire tous les niveaux de randonneurs. N’oubliez pas d’apporter de l’eau, de bonnes chaussures de marche et votre appareil photo pour capturer la beauté naturelle de cette île fascinante !
Les plages et activités nautique au Cap-Vert
Le Cap-Vert est également réputé pour ses plages magnifiques. Avec plus de 500 kilomètres de côtes, vous trouverez de nombreuses options pour vous détendre au soleil ou pratiquer des activités nautiques. L’île de Sal est particulièrement populaire auprès des amateurs de plage, avec ses plages de sable blanc et ses eaux turquoise cristallines. L‘île de Boa Vista est également un joyau caché avec ses grandes étendues de sable désertiques et ses dunes impressionnantes.

Les plages paradisiaques
Vous l’attendiez cette partie n’est-ce pas ? Encore une excellente raison de voyager au Cap-Vert. Qu’est-ce que serait des vacances sans profiter un peu de la plage et se dorer la pilule ? Le Cap Vert est une archipel de dix îles volcaniques et donc de dix îles potentielles de plages paradisiaques me direz-vous ? Bingo ! En plus de ça, chacune des plages ont leur particularité : plage de sable blanc, de sable noir, doré ou même de galets, le choix est à vous. Pour choisir les îles que vous voulez visiter et découvrir les plus belles plages du Cap-Vert, rendez-vous sur notre article dédié à ce sujet.
Le Surf au Cap-Vert
Vous êtes amateur de surf ou de sports de glisse ? Alors voyager au Cap-Vert s’affirme comme une destination de choix. En effet, vous trouverez dans les îles de l’archipel de nombreux spots adaptées à tous les niveaux. Surfeurs, kitesurfeur et windsurfeur, à vos planches ! Pour profiter pleinement de votre séjour surf et des meilleures vagues, il faudra venir pendant la saison sèche de novembre à mars. Mais alors, sur quelle ile se rendre ?
- L’île la plus prisée pour le surf au Cap-Vert est l’île de Sal. C’est aussi d’ailleurs l’île la plus touristique et aussi la plus connue dans le monde. Pour surfer, direction la plage de Ponta Preta, une plage sauvage, entourée de dunes et idéale pour surfer avec ses courants de brise ! Ensuite, vous pouvez aussi vous rendre sur la Kite Beach. Comme le dit si bien son nom, c’est la plage parfaite pour les kitesurfeurs ou encore pour les amateurs de planche à voile.
- L’île de Boa Vista regorge elle aussi de bons spots pour le kitesurf, la planche à voile et le surf comme la plage de Varandinha ou encore la plage d’Ervatão qui trouve au sud-ouest de l’île. Ces deux plages sont idéales pour les sports nautiques. Elles sont généralement très venteuses et offrent de belles vagues en plus d’un cadre idyllique.
- Enfin, sur l’île de São Vicente, les plus belles plages sont sauvages, intactes et surtout peu connues des touristes ! Pour les sports nautiques, nous vous conseillons la plage de São Pedro et la plage de Praia Grande. Ces plages sont souvent touchées par de fortes rafales de vent et les eaux y sont très agitées avec beaucoup de courant. Il est alors recommandé de faire attention et de se mettre à l’eau que si vous êtes des nageurs et surfeurs expérimentés. Sur la plage de São Pedro, les vagues peuvent atteindre plus de 5 mètres de haut !
La plongée au Cap-Vert

L’archipel du Cap-Vert est composé d’îles volcaniques et qui dit nature volcanique, dit incroyables fonds marins ! En effet, vous trouverez sous l’eau un mélange d’éboulis, des grottes, tombants, des canyons, des cavités mais surtout une fascinante faune tropicale et atlantique.
Le saviez-vous ? Près de 60 espèces animales sont endémiques au Cap-Vert. Sous l’eau, vous côtoierez une diversité de poissons, des tortures, des raies et plein d’autres merveilles aquatiques. Il est possible également de voir des baleines (franches et à bosse) en hiver (janvier-avril) et les requins baleine en été (juin-novembre).
La période idéale pour la plongée au Cap-Vert s’étale de mars à novembre. Cependant attention ! Le vent souffle fort au Cap-Vert et le courant est fort, ce qui peut rentre les mises à l’eau un peu sportives. Il est alors important de se faire accompagner ou d’être des plongeurs « habitués ».
Voici les îles du Cap-Vert qui vous promettent de beaux spots de plongée :
- L’île de Santo Antão, en plus de ses montagnes impressionnantes, offre également des spots de plongée du même niveau. Sous l’eau vous découvrirez des grottes, des récifs tapissés de coraux noirs et d’anémones et une diversité d’espèces et de grands bancs de poissons. Ce qui fait la plongée à Santo Antão si unique est son mélange de faune tropicale, atlantique et de pélagiques.
- L’île de São Vicente offre plusieurs sites de plongée avec des paysages sous-marins à couper le souffle. Dans ses eaux, profitez du spectacle que vous offre les canyons, les tombants et les murs où se baladent les tortues, les raies, les requins-nourrices et plein d’autres espèces qu’il faudra venir découvrir par vous-même ! Si vous venez de janvier à avril, vous aurez peut-être la chance d’entendre le chant des baleines à bosse.
- Enfin, l’île de Sal vous réserve plus de 19 sites de plongée. Pour vous citer quelques sites, vous pouvez par exemple vous rendre à Buracona au nord de l’île et qui est LA plongée incontournable de tout le Cap-Vert ou encore à Palmeira où se trouve une grotte avec de superbes coraux mous. La particularité de la plongée à Sal est que vous avez la possibilité de plonger pour voir des épaves comme celui de Santo Antão Wreck ou encore Boris Wreck.
L’hospitalité des cap-verdiens
Enfin, comment vous parler du Cap-Vert sans citer l’hospitalité hors-pair de son peuple ? Si vous cherchez une destination où vous vous sentez comme chez vous, le Cap-Vert et les cap-verdiens sauront vous convaincre. Sur place, l’atmosphère de l’archipel est détendue et conviviale. Combinée à la beauté naturelle de l’archipel, le Cap-Vert est réellement une destination de voyage magique. Vous serez accueilli par des habitants chaleureux et accueillants, prêts à partager leur culture et leur histoire avec vous. En choisissant un voyage en immersion chez l’habitant au Cap-Vert avec Rencontres au bout du monde, vivez et partagez la réalité cap-verdienne dans l’intimité du quotidien de nos amis sur place. Plus qu’une raison, vivre l’hospitalité cap-verdienne c’est aussi la clé pour pouvoir vivre un voyage unique et différent.
Tout ce qu’il faut savoir avant de voyager au Cap-Vert
Quand visiter le Cap-Vert ?
Le climat au Cap-Vert est agréable toute l’année, avec des températures chaudes et ensoleillées. Cependant, il est important de choisir la bonne période en fonction de vos préférences et de vos activités prévues. La meilleure période pour les activités de plage et de plongée sous-marine est de novembre à juin, lorsque les températures de l’eau sont plus chaudes et les précipitations moins fréquentes. Si vous préférez des températures plus douces pour faire de la randonnée ou explorer les sites historiques, la période de septembre à novembre est idéale.
Comment préparer votre voyage au Cap-Vert ?
Avant de partir pour le Cap-Vert, il est important de bien vous préparer. Assurez-vous d’obtenir un passeport valide et vérifiez les exigences en matière de visa pour votre pays d’origine. Il est également recommandé de consulter un médecin pour vous assurer que vous êtes à jour avec vos vaccins et de souscrire une assurance voyage. Faites des recherches sur les différentes îles et décidez des endroits que vous souhaitez visiter. Planifiez votre itinéraire en fonction de vos intérêts et de la durée de votre séjour.
Si vous avez envie d’un voyage hors des sentiers battus et vous libérer de l’organisation de votre voyage, faites appel à Rencontres au bout du monde. Profitez de toute notre expertise et de nos relations avec la population locale sur place. Avec nos voyages en immersion au Cap-Vert, vous avez la possibilité de visiter jusqu’à 4 îles de l’archipel et êtes assurés de vivre un voyage unique au plus proche des habitants.
Où dormir au Cap-Vert ?
Le Cap-Vert propose une variété d’options d’hébergement pour tous les budgets et toutes les préférences. Vous trouverez des hôtels de luxe, des complexes tout compris, des maisons d’hôtes et des locations de vacances sur différentes îles. Si vous souhaitez vivre une expérience plus authentique, envisagez de séjourner dans des hébergements chez l’habitant ou dans des guests house. Quelle que soit votre préférence, assurez-vous de réserver à l’avance pour garantir la disponibilité pendant votre voyage.
Pourquoi voyager au Cap-Vert ?
Que vous soyez à la recherche d’une expérience culturelle, de détente ou d’adrénaline, le Cap-Vert a tout pour plaire. Alors, si vous êtes prêt à explorer cette perle de l’océan Atlantique, jetez un coup d’œil à ce que Rencontres au bout du monde propose. Faites-nous confiance et laissez-nous organiser votre voyage en immersion et chez l’habitant au Cap-Vert. Bon voyage !
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Santiago : 5 choses à faire sur la plus « africaine » des îles du Cap-Vert !
L’île de Santiago : une île authentique, une île où il faut absolument mettre les pieds pour comprendre la culture et l’histoire du Cap-Vert… C’est sur l’île de Santiago que la première ville coloniale a été fondée, Cidade Vielha, construite par les Européens sous les tropiques, et c’est ici qu’on peut se promener dans la capitale de l’île et celle du Cap-Vert, Praia. Ce sont des lieux incontournables à visiter à Santiago… mais il y en a bien d’autres ! Sur cette île, on peut trouver différents parcs naturels à la végétation luxuriante, une montagne d’origine volcanique, ou encore, des plages de rêve et des panoramas à couper le souffle…
Santiago est également une des îles où il est possible de vivre pleinement en immersion chez l’habitant au Cap-Vert et de saisir toute l’authenticité de ce « Petit Pays ». C’est ce que nous proposons dans nos circuits !
Santiago représente bien tout ce que l’archipel cap-verdien a à offrir. Découvrons ensemble quelles sont les cinq choses à faire absolument sur l’ile de Santiago au Cap-Vert !
Un peu de géographie
L’île de Santiago a été la première île sur laquelle les explorateurs ont posé leurs pieds : elle a été découverte par les Portugais en 1456, et elle était certainement différente de ce qu’elle est aujourd’hui. À cette époque-là, c’était une île inhabitée… Alors qu’aujourd’hui elle est l’île la plus peuplée de l’archipel cap-verdien, et c’est donc l’île qui témoigne le plus de l’histoire coloniale du Cap-Vert. L’île de Santiago est une île d’origine volcanique, appartenant au groupe des îles Sotavento, entre les îles de Maio et de Fogo. L’île de Santiago est une île aux vallées verdoyantes, et avec une chaîne montagneuse caractérisée en particulier par le Pic d’Antónia avec ses 1392 mètres. Considérée comme l’île la plus africaine de l’archipel, la culture de cette ile est un mélange entre les influences créoles, portugaises et Africaines.
Quand se rendre à Santiago ?
L’île de Santiago a un climat principalement sec : ici, il fait beau toute l’année ! Le mois de septembre est le plus pluvieux… Pour cela, les meilleurs moments pour visiter l’île sont juste après la saison des pluies, en octobre ou en novembre !
Comment s’y rendre ?
Santiago est probablement l’une des îles du Cap-Vert les plus faciles d’accès ! C’est sur l’île de Santiago qu’on trouve la capitale du Cap-Vert, Praia, et c’est son aéroport international où les vols internationaux atterrissent. L’aéroport international relie l’île avec des pays comme le Portugal bien-sûr, et la France ou la Belgique avec un vol avec escale à Lisbonne généralement. De l’aéroport international partent et atterrissent également des vols en provenance ou à destination des autres îles du Cap-Vert.
Si, par contre, vous préférez voyager en ferry depuis les autres îles cap-verdiennes, il n’y a pas de problème : il y a un port à Praia qui relie Santiago aux autres îles de l’archipel.
Où acheter des souvenirs artisanaux ?
Pourquoi acheter des souvenirs artisanaux pour offrir à votre famille et à vos amis ? Parce vous soutenez ainsi l’économie locale, vous ramenez de vrais « souvenirs » du Cap-Vert, produit sur place et pas à l’autre bout du monde… Une façon de leur offrir une partie de votre voyage ! Ramenez des souvenirs uniques et singuliers ! Voici une liste de magasins où vous pourrez acheter des souvenirs faits à la main par les locaux :
- Associação de Artesãos da Ilha de Santiago : dans ce magasin situé à Praia, vous pourrez acheter des souvenirs artisanaux comme des sacs faits à la main, des décorations pour vos maisons, des peintures, des bijoux, et bien outre encore !
- Tesouro do mar, artesanato souvenir : ici vous pourrez acheter des créations réalisées à la main à partir de produits recyclés.
Que faire à Santiago ?
- Se baigner à Tarrafal, la plus belle plage de Santiago
- Visiter la ville de Praia, la capitale de Santiago et du Cap-Vert
- Visiter le parc naturel de Serra Malagueta
- Flâner dans Cidade Velha
- Randonner sur le Pico da Antónia
1. Se baigner à Tarrafal, la plus belle plage de Santiago
Santiago n’est pas très connue pour ses plages, même si elle en cache quelques-unes qui sont vraiment des joyaux précieux… A ne pas rater pendant votre voyage sur l’île de Santiago ! La plage la plus belle et plus connue de Santiago est Praia de Tarrafal. Praia de Tarrafal se situe au cœur d’une baie qui vous laissera sans voix. C’est la plus belle plage de l’île, certains disent même qu’elle est la plus belle de l’archipel !
Praia de Tarrafal à l’île de Santiago
Cette baie est entourée par des montagnes et elle est baignée par une eau cristalline peu profonde, qui la rend adaptée même pour les familles et pour les plus petits. Une des particularités de cette plage est son sable volcanique. Un lieu à ne pas rater à Santiago, et c’est pour cela que nous la visitons pendant notre voyage en immersion sur l’ile de Santiago.
2. Visiter la ville de Praia, la capitale de Santiago et du Cap-Vert
La capitale du Cap-Vert et de l’ile de Santiago, Praia, est la ville la plus grande de l’archipel, avec ses 130 000 habitants. Il s’agit d’une ville en pleine expansion, une ville cosmopolite, avec ses bâtiments aux styles différents, mêlant l’architecture coloniale à l’architecture plus récente, des palais au style pékinois qui ont été dessinés par des architectes chinois, ses restaurants internationaux et des « churrasqueirias », temples des délices pour les viandards ! Le style colonial reste bien présent dans la ville : Praia qui a été une colonie portugaise, comme le reste du pays, jusqu’en 1975, c’est tout récent ! La ville a vécue croissance économique et démographique exponentielle depuis l’indépendance.
Praia (plage en portugais) se situe en face à la mer, autour d’une petite baie, et est sans doute la ville la plus urbanisée de l’île. C’est ici que se trouve la plus grande et la plus importante université de l’archipel, et c’est d’ici que partent les ferries et les avions vers les autres îles de l’archipel, ainsi que les vols vers diverses villes européennes.
Praia est une ville étonnante, active, qui ne dort jamais. Pendant le jour, vous pourrez rencontrer les pêcheurs occupés à pêcher ou à vendre leur butin sur la plage ou sur les stands du marché, alors que le soir, en vous promenant sur la plage, vous pourrez écouter de la musique jouées par les musiciens qui jouent dans les nombreux bars sur la plage. Bref, si vous êtes à la recherche d’une ville animée et dynamique, Praia est faite pour vous !
Si vous aimez vous détendre sur la plage, prendre le soleil ou vous baigner dans la mer, vous ne pouvez pas rater Quebra Canela Beach, une petite plage tranquille fréquentée par les locaux, au sable sombre et à l’ eau claire. Le soir, cette plage s’anime grâce aux musiciens, qui seront prêts à vous ensorceler sur les rythmes de la morna.
Quebra Canela Beach à l’île de Santiago
Si vous aimez découvrir les lieux vécus quotidiennement par les locaux, vous ne pouvez pas manquer Sucupira, un marché couvert où vous pourrez marcher entre les stands colorés où l’on vend des légumes et des fruits frais, des vêtements, de l’artisanat local… Un conseil ? Arrêtez-vous ici pour le déjeuner ou le dîner ! Ambiance garantie !
Si vous aimez découvrir la culture et l’histoire du pays, vous ne pouvez pas manquer Platon, le centre historique de la ville de Praia. C’est ici que vous trouverez les principaux sites d’intérêt de l’île, comme le Palácio da Cultura Ildo Lobo, un centre culturel qui abrite une intéressante collection d’art contemporain capverdien, ou le Museu Etnográfico da Praia, qui abrite une collection d’objets traditionnels locaux utilisés dans le passé ainsi que des trésors trouvés dans les épaves de navires ayant sombré dans les eaux cap-verdiennes. Ne manquez pas la place Albuquerque et la principale rue commerçante, où vous pourrez acheter des souvenirs à rapporter chez vous.
Si vous aimez déguster des plats locaux, voici deux recommandations de restaurants coup de cœur de l’équipe !
- O Poeta Lounge and Food, où vous pourrez déguster d’excellents plats locaux servis avec une vue magnifique sur la mer pendant que des musiciens enchanteront votre dîner ;
- Churrasqueria Dragoeiro, où vous pourrez manger de délicieux plats à base de viande grillée, grande tradition cap-verdienne !
- Une autre expérience à ne pas manquer à Praia est une soirée dans un bar où les musiciens jouent de la musique traditionnelle. Nous vous recommandons le Quintal da Musica, un restaurant à l’ambiance chaleureuse, ou le Kebra Cabana, un restaurant sur la plage, un très bel endroit…
3. Visiter le Parc Naturel de Serra Malagueta
Serra Malagueta est un parc naturel verdoyant, situé au Nord de l’île, dôté d’une végétation et d’un écosystème varié. Ce parc naturel est un petit paradis pour les amateurs de la randonnée, où c’est possible se promener en suivant un des nombreux sentiers, loin du tourisme de masse. C’est un lieu incroyable, dans lequel vous serez entourés de rochers, et au loin vous apercevrez le bleu de la mer se confondre avec le ciel…
Serra Malagueta
L’avantage du parc naturel de la Serra Malagueta, c’est qu’il est accessible à tous ! En effet, il dispose de sentiers adaptés aux randonneurs expérimentés, mais aussi aux débutants. Vous pourrez y suivre différents itinéraires, qui vous permettront d’admirer différents points de vue sur la vallée, et de vous arrêter pour discuter avec les habitants des villages isolés de l’île de Santiago.
4. Flâner dans Cidade Velha
Cidade Velha, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, a été la première ville cap-verdienne à être fondée sur l’archipel, et également la première ville coloniale à être construite par des Européens sous les tropiques.
C’est un lieu enchanteur, qui englobe plus de 500 ans d’histoire, à commencer par son histoire coloniale, dont témoignent plusieurs vestiges, dont la fameuse place du « pilori » et sa colonne de marbre, une forteresse royale et deux églises.
Cidade Vielha
Autrefois, Cidade Velha était connue sous le nom de Ribeira grande et était un point très important en raison de son emplacement : c’est ici que les esclaves étaient échangés il y a des siècles et transportés de l’Empire portugais vers le Portugal, le Brésil ou d’autres pays d’Amérique. C’était un point central dans le commerce maritime international, et, par conséquent, la traite des esclaves. Cidade Velha était une ville de grande importance jusqu’à la fin du XVIe siècle, lorsque la capitale du Cap-Vert a été transférée à Praia, capitale actuelle de l’archipel, qui se trouve à seulement 15 km de Cidade Velha. Aujourd’hui encore, la beauté et le charme de Cidade Velha résident dans son centre historique, où se trouve l’église coloniale la plus ancienne du monde : Igreja Nossa Senhora do Rosário, un édifice pittoresque qui raconte l’histoire d’un passé ancien, auquel on accède en suivant la Rua Banana, une rue construite par les colons portugais, où vous aurez l’impression de remonter le temps…
Si vous avez envie de découvrir l’histoire du Cap-Vert, nous vous conseillons de lire notre article sur ce sujet !
5. Randonner sur le Pico da Antónia
Une expérience unique pour admirer et apprécier toute l’île de Santiago, et même admirer au loin certaines des autres îles appartenant à l’archipel cap-verdien. Une expérience à ne pas manquer : grimper jusqu’au sommet du Pico da Antónia !
Pico da Antónia
Le Pico da Antónia est le point le plus haut de l’île de Santiago. C’est une montagne d’origine volcanique qui, à 1394 mètres, offre aux courageux une vue imprenable sur la vallée environnante…
Pour atteindre le Pico da Antónia, nous vous conseillons de partir du village de Rui Vaz, un petit village à partir duquel vous pouvez marcher jusqu’au point le plus élevé de l’île, en suivant un parcours de six heures au total (aller-retour) marqué par des panneaux d’information.
Un long parcours, adapté aux randonneurs expérimentés uniquement (dénivelé : 900 mètres), qui vous fera traverser des paysages changeants. Vous commencerez votre parcours en traversant une forêt, dans laquelle vous serez protégés par l’ombre de la végétation luxuriante. En continuant, vous pourrez admirer la vallée que vous auriez laissée derrière vous, une fois arrivés sur un petit plateau en hauteur. Profitez de la vue et pour reprendre votre souffle, car immédiatement après, c’est une ascension difficile qui vous attend le long d’un terrain aride, ocre à jaunâtre, où il sera un peu difficile de grimper à cause de la terre sèche et des rochers…
Bien que le chemin vers le sommet soit difficile, nous ne pouvons que recommander de le faire pour ceux qui s’en sentent capables, car la vue sera magnifique ! De loin, vous pourrez observer les vallées verdoyantes de Santiago et les îles de Fogo et de Maio.
Et pour ceux qui souhaitent vivre une expérience authentique et différente au Cap-Vert, nous vous recommandons de partir avec nous pour un voyage en immersion totale dans le quotidien des cap-verdiens, loin des touristes !
Enfin, si vous avez envie de découvrir différentes îles de l’archipel, nous avons rédigé un article sur quelle île visiter au Cap-Vert qui vous aidera sûrement à faire votre choix sur votre prochaine destination de voyage !
Carte des lieux à visiter sur l’île de Santiago
Nous espérons que cet article vous a été utile ! Nous espérons vous voir bientôt dans l’un de nos voyages au Cap-Vert !
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L’île de Boa Vista : 5 choses à faire absolument sur cette île paradisiaque !
Mer aux eaux cristallines, plages de rêve choisies par les tortues pour y déposer leurs œufs, températures douces et dunes sablonneuses qui rappellent le désert… L’île de Boa Vista est une vraie perle, c’est la terre des amateurs des sports aquatiques et de ceux qui souhaitent s’offrir des vacances sous le signe du farniente et de la détente. Un vrai paradis terrestre, à quelques heures de vol de la France.
Un peu de géographie
L’île de Boa Vista est la troisième plus grande île du Cap-Vert et appartient au groupe des îles Barlavanto, situées au nord de l’archipel. Cette île, ainsi que les autres îles appartenant au groupe de Barlavento, est caractérisée par un climat aride et sec et souffre de sécheresse en raison des faibles précipitations, même pendant la saison des pluies.
C’est l’île la plus à l’Est de l’archipel, la plus proche de la côte africaine, et probablement aussi plus chaude que les autres îles de l’archipel.
C’est une île assez petite, où le nombre de touristes dépasse largement le nombre d’habitants de l’île : il suffit de dire que sa plus grande ville ne compte que 2000 habitants !
Quand se rendre sur l’île de Boa Vista?
L’île de Boa Vista est caractérisée par un climat tropical sec ; la température moyenne est de 27 degrés, mais peut atteindre des sommets de 35, avec des pics de chaleur humide et étouffante.
Cette île souffre de sécheresse, les précipitations sont très rares tout au long de l’année.
Les meilleures périodes pour visiter cette île se situent entre novembre et juillet – nous recommandons de visiter Boa Vista en juillet pour assister à la ponte des tortues sur les plages de sable.
Si, par contre, vous avez l’intention d’assister à l’éclosion des œufs des tortues, les meilleures périodes pour visiter l’île sont septembre et octobre. Mais attention : il peut faire très chaud…
Comment se rendre à Boa Vista ?
Cette île dispose d’un aéroport international qui relie l’île aux aéroports internationaux, tels que Paris, Lisbonne et Madrid.
Une autre façon d’atteindre cette île est emprunter le ferry depuis les îles voisines de Sal ou Santiago.
Des points à prendre en considération avant de visiter cette île
L’île de Boa Vista est sans doute une des îles les plus touristiques de tout l’archipel, mais reste beaucoup plus préservée que sa voisine, l’ile de Sal, qui subit le tourisme de masse.
Ici, les touristes sont présents toute l’année, et les structures qui les accueillent sont très souvent des hôtels tout inclus, aux normes occidentales, très souvent gérées par des Européens…
Comme mentionné précédemment, l’île de Boa Vista est une île souffrant de sécheresse, où l’accès à l’eau des habitants est rationné, tandis que les touristes se douchent et se baignent dans l’eau, sans limitation… C’est pourquoi, si possible, nous vous conseillons de dormir chez l’habitant, ou de choisir des hôtels engagés dans une gestion durable des ressources naturelles et gérés par des locaux. Nous vous conseillons vivement de ne pas limiter votre séjour au Cap-Vert à l’île de Boa Vista, et de visiter d’autres îles, où le tourisme est davantage géré par des locaux et où vous pourrez vivre une expérience authentique du pays. Nous vous rappelons que chaque île du Cap-Vert est une destination à part entière : si vous vous questionnez encore sur quelle île visiter au Cap-Vert, nous vous conseillons de lire notre article à ce sujet, qui pourra vous aider à y voir plus clair !
Où acheter des souvenirs locaux ?
Pourquoi acheter des souvenirs artisanaux pour offrir à votre famille et à vos amis ? Parce vous soutenez ainsi l’économie locale, vous ramenez de vrais « souvenirs » du Cap-Vert, produit sur place et pas à l’autre bout du monde… Une façon de leur offrir une partie de votre voyage ! Ramenez des souvenirs uniques et singuliers ! Voilà des magasins où vous pourrez acheter des souvenirs faits à la main par les locaux :
- Criol Art : c’est l’un des rares magasins de l’île où l’on ne vend pas de souvenirs préfabriqués « made in China ». Dans cette boutique, vous pouvez acheter des souvenirs originaux, fabriqués à la main à partir de matériaux recyclés, à offrir à vos proches ou à vous-même. Vous y trouverez des bijoux et des idées cadeaux fabriqués à partir de produits recyclés et naturels, créés par des femmes réunies en coopérative, que vous pourrez voir à l’œuvre sur place, si vous avez de la chance !
- Art de Mar : il s’agit d’une boutique tenue par Eurico, un artiste cap-verdien qui fabrique des bijoux et des souvenirs à la main en utilisant des produits qu’il trouve et ramasse lui-même sur la plage, comme des coquillages, des morceaux de bois ou des os, le tout sans plastique. Pendant votre visite, vous pourrez discuter avec Eurico et le regarder travailler sur de nouvelles créations.
L’île de Boa Vista au Cap-Vert : 5 choses incontournables à faire sur cette île
Boa Vista signifie « belle vue » en français.
C’est l’impression qu’a eue Diego Gomes, le premier explorateur portugais qui a posé le pied sur cette île et lui a choisi son nom. Et il n’y a aucun doute à ce sujet : cette île possède des paysages magnifiques, qui enchantent encore aujourd’hui les voyageurs. Des plages paradisiaques, une atmosphère idéale pour les amateurs de sports nautiques, quelques sentiers de randonnée, des déserts de sable et de basses montagnes en arrière-plan, l’île de Boa Vista est une destination idéale et idyllique. Voici 5 choses que vous devez absolument faire une fois le pied posé sur cette île merveilleuse !
- Visiter Sal Rei, la capitale de Boa Vista
- Voir l’épave du navire espagnol Cabo Santa Maria sur la plage d’Atalanta
- Se baigner ou faire des sports aquatiques sur une des plages plus belles de l’île de Boa Vista
- Se promener dans le désert de Viana
- Visiter l’Ilheu de Sal Rei
1. Visiter Sal Rei, la capitale de Boa Vista
Sal Rei, la capitale de Boa Vista, est une petite ville de seulement 2 000 habitants, et c’est la ville la plus peuplée de toute l’île !
Cette ville coloniale et colorée a été construite par les Portugais, et l’un des bâtiments coloniaux qui illustre le mieux son histoire est l’Igreja de Santa Isabela, une église de style colonial peinte en bleu turquoise et blanc, située sur une place qui porte le même nom, décorée de fleurs et de plantes colorées.
Igreja de Santa Isabela à Sal Rei
A Sal Rei, vous trouverez une large plage de sable blanc où vous pourrez vous baigner, à l’eau cristalline aux nuances de bleu magnifiques… Si vous aimez les sports aquatiques comme la planche à voile ou le kitesurf, grâce aux conditions de vent favorables, Praia de Cabral est la plage idéale ! Le meilleur moment pour visiter cette plage ? Certainement pendant le Festival de Praia de Cabral, un moment festif où les musiciens de l’île se réunissent pour sensibiliser les touristes et les habitants à la protection des nids de tortues.
Praia de Cabral à Sal Rei
Si vous aimez marcher, nous vous recommandons de suivre un sentier depuis Praia de Cabral, qui vous mènera directement à la chapelle de Notre-Dame de Fatima, une petite église pittoresque située dans un spot d’observation sur la baie.
Une autre activité incontournable à Sal Rei est de s’asseoir dans un restaurant traditionnel et de déguster des plats typiques du Cap-Vert, comme la cachupa, le plat national qui représente le Cap-Vert par excellence.
Où manger à Sal Rei ? Voici nos restaurants coups de cœur :
- Le Porton di nos Ilha, un restaurant doté d’une terrasse panoramique offrant une vue vraiment impressionnante, notamment au coucher du soleil, où vous pourrez déguster des spécialités de poisson.
- Le Blue Marlin, une petite taverne accueillante (nous vous recommandons de réserver à l’avance) qui sert des plats savoureux, raffinés et copieux appartenant à la gastronomie du Cap-Vert.
- Le Cabo Café Steak House Restaurant, un restaurant dirigé par Antonio, une personne très sympathique et amicale. Vous pourrez y déguster des plats et des poissons de qualité dans une ambiance typiquement cap-verdienne.
Une autre expérience à vivre dans la capitale de l’île de Boa Vista, est d’assister à une soirée où les musiciens de l’île jouent dans les bars locaux. Deux endroits à ne pas manquer sont le Wakan Bar, un bar à l’atmosphère conviviale où sont servis de délicieux cocktails, à déguster lors de l’un des nombreux événements organisés, et le Cocoa Bar, un bar où vous trouverez une atmosphère vraiment unique.
2. Voir l’épave du navire espagnol Cabo Santa Maria sur la plage d’Atalanta
L’une des excursions les plus populaires auprès des touristes est de se rendre sur la plage d’Atalanta pour admirer l’épave du Cabo Santa Maria. Et nous ne pouvons que le recommander.
L’épave de Cabo Santa Maria sur la plage d’Atalanta
Le navire de Cabo Santa Maria a été caressé par les eaux de l’océan au cours des cinquante dernières années, qui l’ont transformé en squelette ! Il transportait des vivres, des cadeaux et des bateaux pour le général Franco en 1968. Aujourd’hui, l’épave du navire se fond dans la nature environnante et est toujours caressé par les eaux de la mer cristalline qui l’entoure, comme s’il embrassait cette longue plage d’Atalanta de sable blanc…
Ici, cependant, nous ne recommandons pas la baignade ! Cette plage est uniquement adaptée à la marche et à l’observation des tortues qui se promènent sur la plage…
3. Se baigner ou pratiquer des sports aquatiques sur l’une des plus belles plages de l’île de Boa Vista
L’île de Boa Vista est un paradis pour les amateurs de plages et de détente ! Comment venir sur cette île et ne pas profiter de la beauté de l’une de ses plages paradisiaques ?
L’île de Boa Vista est probablement celle qui possède les plus belles plages du Cap-Vert. Elle convient non seulement aux amateurs de farniente, mais aussi à ceux qui souhaitent pratiquer des sports nautiques tels que le kitesurf et la planche à voile.
A noter : même si cette île est assez touristique, toutes les plages ne sont pas fréquentées par les touristes ! Sur cette île, il y a encore beaucoup de plages vierges, non touchées par le tourisme de masse.
Quelles sont les plus belles plages de l’île de Boa Vista ? On va vous donner notre avis !
Plage d’Ervatão à l’île de Boa Vista
La plage d’Ervatão avec son sable blanc est l’une des plus belles plages de l’île. Elle se situe au sud-ouest de l’île et c’est la plage idéale pour les amateurs des vagues et des sports aquatiques. Ici, vous pourrez vous entraîner dans un cadre idyllique. Cette plage sauvage est choisie par les tortues pour nidifier. Vous pourriez avoir de la chance et en rencontrer une ou deux…
Plage de Chaves à l’île de Boa Vista
La Praia de Chaves est également l’une des plus belles plages de l’île, et la rumeur dit que c’est même l’une des plus belles plages du monde ! Ici, vous pourrez étendre votre serviette de plage et vous détendre sur une plage aux dunes blanches longue d’environ cinq kilomètres, entourée par la végétation, par des palmiers et des arbres très hauts. Voulez-vous connaître un petit secret ? Pour admirer de loin toute la beauté que cette plage vous offre, nous vous conseillons de vous rendre sur la plage d’Estoril : de là, vous aurez un point de vue panoramique qui vous permettra d’admirer la plage dans toute sa splendeur !
Plage de Santa Monica à l’île de Boa Vista
Une autre plage magnifique sur l’île de Boa vista est la Praia de Santa Monica. Située au sud-ouest, cette plage rappelle un peu une plage californienne : en effet, elle s’appelle ainsi car elle ressemble beaucoup à la plage américaine de laquelle elle tire son nom. Il s’agit d’une plage longue d’environ 18 kilomètres, une plage au sable blanc, sauvage et intacte, entourée par un désert de pierre. La Praia de Santa Monica est un paradis terrestre pour les amateurs des sports aquatiques en raison de ses vents et ses vagues.
Alors ? Laquelle de ces plages vous attire le plus ?
4. Se promener dans le désert de Viana
Sur l’île de Boa Vista, il faut absolument visiter le désert de Viana. Un lieu isolé, où vous serez entourés de jolies dunes sable blanc, d’une végétation verte éparse et de roches volcaniques noires.
Désert de Viana
Situé à l’intérieur de l’île, mais non loin de Sal Rei et de Rabil, se trouve le désert de Viana, un endroit calme et paisible, idéal pour se déconnecter de tout, de tout le monde, et surtout de son quotidien. Ce n’est pas tous les jours que l’on se retrouve dans un désert entouré par l’océan !
5. Visiter l’Ilheu de Sal Rei
À seulement un kilomètre de Sal Rei, se trouve un lieu de paix et de solitude, complètement entouré par la mer. C’est l’îlot de Sal Rei, un lieu enchanté, inhabité et abandonné, un paradis où la moitié de l’île est couverte de longues plages de sable blanc protégées du vent, et où l’autre moitié est couverte de buissons et de végétation.
L’îlot de Sal Rei est une petite île d’origine volcanique, qui dans le passé servait de fort aux Portugais.
L’ilheu de Sal Rei
Aujourd’hui, il est seulement possible de visiter les vestiges du fort du Duque de Bragaca, construit en 1820 pour se protéger des attaques de pirates.
Il y a trois manières pour accéder à ce petit paradis : la plus simple est de partir en excursion et de vous rendre directement sur l’îlot ; la deuxième est de s’y rendre en kayak, tandis que la dernière est d’y arriver à la nage.
Vous serez récompensé par une vue magnifique sur l’île de Boa Vista…
Carte des lieux à visiter sur l’île de Boa Vista
Nous espérons que notre article vous a aidé dans vos recherches et que vous allez adorer visiter l’île de Boa Vista et le Cap-Vert !
Curieux d’en apprendre plus ? Lisez nos articles sur quelle île du Cap-Vert visiter et explorez tous nos conseils de voyage !
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L’île de Santo Antão : 5 choses à faire sur ce paradis des randonneurs !
Savez-vous que chaque île au Cap-Vert est une destination à part entière ? Si après avoir lu notre article dédié aux différentes îles du Cap-Vert, vous avez choisi de visiter la magnifique île de Santo Antão, continuez à lire cet article, pour connaître les choses incontournables à visiter sur cette île paradisiaque !
Un peu de géographie
L’île de Santo Antão est l’île la plus à l’ouest des îles de Barlavento (les îles sous vent), le groupe nord de l’archipel du Cap-Vert, et est également l’île la plus à l’ouest de tout le continent africain. L’île de Santo Antão, ainsi que les îles de São Vicente, São Nicolau et Santa Luzia, sont des îles caractérisées par des paysages volcaniques et fertiles.
L’île de Santo Antão est la deuxième plus grande île de l’archipel, est pourtant elle peut sembler petite, avec ses 779 km². Elle offre cependant une infinité de chemins à suivre pour admirer des panoramas à couper le souffle, entre montagnes et océan.
Le caractère unique de cette île réside dans les différentes températures de chaque partie de l’île, qui font que les paysages changent d’un kilomètre à l’autre. Si vous avez l’occasion de visiter les coins en altitude, vous verrez des paysages verdoyants couverts d’eucalyptus, de cyprès, de pins et d’acacias.
Dans les plaines de l’île, en revanche, vous aurez l’impression de marcher sur un sol lunaire : les basses terres de l’île sont caractérisées par des paysages désertiques, avec une végétation essentiellement herbeuse, dû au climat très sec.
Quand se rendre sur l’île de Santo Antão ?
Le climat de cette île a tendance à être très sec dans le sud, assez frais au centre de l’île et humide vers le nord-ouest.
Ainsi, le climat a tendance à être agréable toute l’année, mais les meilleurs mois pour visiter cette île sont sans aucun doute juin et octobre, mois durant lesquels la température moyenne est de 28 degrés. La température idéale pour visiter cette île, et surtout pour faire de la randonnée !
Comment s’y rendre ?
Le seul moyen possible pour arriver sur cette île est d’emprunter le ferry depuis Mindelo, située sur l’île voisine de São Vicente, l’île connue comme le poumon culturel du Cap-Vert.
De là, vous pouvez emprunter un ferry qui vous mènera directement à Porto-Novo, le port de l’île de Santo Antão, en moins d’une heure.
Dans le passé, l’île de Santo Antão disposait d’un petit aéroport, mais celui-ci a été fermé. Toutefois, le bruit court qu’un aéroport international pourrait bien ouvrir dans un avenir proche… ce qui permettrait aux voyageurs du monde entier de se rendre plus facilement sur ce paradis des randonneurs.
Où acheter des souvenirs artisanaux ?
Si vous souhaitez ramener des souvenirs artisanaux et produits locaux pour les offrir à vos proches, quoi de mieux que de ramener des produits typiques et artisanaux achetés dans de petites boutiques éthiques, pour favoriser l’économie locale ?
Voici une petite liste de boutiques locales où vous pourrez acheter des souvenirs uniques, artisanaux et fabriqués à la main :
- Loja de Artesanato à Ribeira Grande ;
- Cheese Factory à Porto Novo. Ici, vous pourriez acheter des fromages de chèvre artisanaux !
- Paradise Soaps à Porto Novo. Dans ce magasin, vous pourriez acheter des savons artisanaux réalisés par Ines ;
- Paul Natur à Cidade das Pombas. Ici, vous pourriez acheter des produits locaux, comme des desserts, des liqueurs et du grogue !
5 choses à faire absolument sur l’île de Santo Antão
L’île de Santo Antão est sans doute l’île la plus verte et la plus fertile de l’archipel du cap-verdien ; en effet, c’est l’île la plus agricole, produisant des fruits et des légumes qui sont vendus dans les autres îles de l’archipel – c’est pourquoi les aliments coûtent beaucoup moins cher ici et sont aussi plus frais !
Ici, les plats servis dans la majorité des restaurants sont préparés avec des produits provenant directement de l’île. Ici, vous ne manquerez pas de goûter certains des plats de la gastronomie cap-verdienne, tels que la cachupa, le feijoada et le fromage de chèvre.
A peine les pieds posés sur l’île, le paysage sec et désertique vous fera peut-être remettre en question votre choix de destination, et vous fera sans doute douter que cette île puisse être verdoyante… Mais à mesure que vous voyagerez plus au nord de l’île, le panorama se transformera totalement depuis la fenêtre de votre voiture, et vos yeux seront sans aucun doute émerveillés par la beauté intacte et verdoyante que vous dévoilera cette île. Impossible de ne pas tomber amoureux de ce paradis terrestre ! Surtout si vous aimez la randonnée…
En effet, cette île n’est pas l’île idéale pour ceux qui cherchent des plages de rêves : ici, les lieux plus beaux de l’île de Santo Antão sont à rejoindre à pied. Ils se situent dans l’arrière-pays, dans les petits villages typiques, dans les terrasses de terre décorée avec les plantations de café, de papaye ou de mangue.
Maintenant, découvrons ensemble cinq choses que vous devriez absolument faire si vous planifiez de visiter l’île de Santo Antão !
1. Marcher vers Formiguinhas depuis Ponta do Sol
L’une des cinq choses que vous devez absolument faire une fois que vous aurez débarqué sur l’île de Santo Antão sera de suivre, à pied, l’un des nombreux sentiers qui vous dévoilera des points de vues extraordinaires.
Nous vous proposons un sentier que nous suivons lors de notre circuit sur cette île. D’abord, une route vous mène de Ponta do Sol à Formiguinhas, en suivant la côte, vous permettant de vous arrêter dans certains des plus beaux endroits de l’île.
Ponta do Sol
Votre randonnée commence à Ponta do Sol, le point le plus au nord de l’île et le village le plus touristique de l’île grâce à son petit port animé et à sa vieille ville colorée de style colonial, qui vous transportera directement à une époque révolue. Ici, nous vous recommandons de commencer votre randonnée en vous arrêtant au restaurant « La Caleta », un restaurant qui propose une immersion dans la culture cap-verdienne rendue possible par la dégustation de plats locaux et la musique, jouée en live par des musiciens locaux.
Après avoir visité Ponta do Sol, continuez sur le chemin qui vous mènera à Fontainhas, un petit hameau considéré comme l’un des villages les plus caractéristiques de tout l’archipel. Fontainhas est un merveilleux village coloré, situé au milieu d’une vallée verdoyante décorée de terrasses de vignes. Vous voulez savoir comment vivre au mieux au sein de ce village à l’environnement époustouflant ? Simple : passez la nuit ici et dormez chez l’habitant ! Fontainhas est surtout une destination pour les excursionnistes, qui la visitent en journée mais ne s’arrêtent pas… Et pourtant, pour vous immerger pleinement dans ce lieu extraordinaire et vivre une expérience des plus authentiques sur cette île, nous vous recommandons de passer la nuit sur place et d’être chaleureusement accueillis par nos amis qui vivent ici ! Un vrai séjour authentique chez l’habitant vous attend lors de ce voyage en immersion au Cap-Vert à Santo Antão !
Après avoir séjourné à Fontainhas, nous vous recommandons de suivre le chemin sinueux du long de la côte qui vous mènera à Corvo, un petit village situé dans une vallée verdoyante entourée de terrasses agricoles.
Ensuite, nous vous recommandons de vous arrêter à Formiguinhas (littéralement « petites fourmis »), un endroit idyllique où vous pourrez vous restaurer dans une « gargote » surplombant la mer, ou descendre dans l’une de ses criques en bord de mer, où vous pourrez prendre le soleil ou vous baigner. N’oubliez pas de toujours utiliser une crème solaire qui respecte la flore et la faune marine !
2. Monter jusqu’au Pico de Cruz
Pico da Cruz, avec ses 1585 m d’hauteur, est un lieu incontournable, le point le plus panoramique de l’île, avec sa vue à 360 degrés sur l’île de Santo Antão, sur l’océan et sur les autres îles de l’archipel.
Pico de Cruz
Attention, l’ascension du Pico est réservé aux marcheurs aguerris !
Impossible de rester indifférent à toute la beauté qui se révèlera à vos yeux une fois en haut du Pico. De là, vous aurez une vue panoramique sur la vallée verte et fertile de Paúl (Cova de Paúl), et si vous avez de la chance, vous pourriez apercevoir au loin l’île voisine de São Vicente.
Pour rejoindre le sommet de Pico da Cruz, nous vous recommandons de rejoindre un sentier qui commence à la Cidade das Pompas, puis de marcher jusqu’à Paúl, jusqu’à ce qu’il y ait un virage à gauche pour traverser la rivière, peu après le CiberiBar. Ensuite, vous pourrez emprunter un chemin qui vous mènera directement au sommet du Pico da Cruz.
Un butor blongios
Tout au long du chemin, vous pourriez rencontrer des animaux sauvages et profiter de l’observation des oiseaux ! Vous pourrez y observer des oiseaux tels que la buse eurasienne, le faucon crécerelle, le phaéton à bec rouge ou le butor blongios.
3. Se rendre sur l’une des plus belles plages de l’île de Santo Antão
Comment peut-on visiter une île sans s’arrêter pour prendre le soleil, se baigner ou se détendre sur l’une de ses plages ? Une chose à faire sur cette île singulière est certainement de se rendre à Praia de Tarrafal ou à Baía das Gatas.
Praia de Tarrafal de Monte Trigo
La Praia de Tarrafal de Monte Trigo est sans doute la plus belle plage de l’île et fait partie des plus belles plages du Cap-Vert ! Ici, les nuances de bleu les plus profondes touchent le sable noir volcanique. Ici, les pics montagneux s’opposent à la plage lisse de Tarrafal. Pour vous y rendre, vous pouvez monter à bord d’un mini-van qui se trouve devant le Restaurante Antilhas à Porto Novo.
La Baía das Gatas est une plage magnifique, probablement la plus intéressante de l’île pour ceux qui souhaitent pratiquer des sports nautiques tels que le surf ou la planche à voile. Il s’agit d’une piscine naturelle reculée au milieu de la nature, constituée d’un long littoral avec une plage blanche et des eaux transparentes.
4. Explorer la Vallée de Paul
Aussi connue comme le jardin d’Eden, la vallée de Paul (Cova de Paúl) est un petit paradis terrestre, un oasis florissant dans le Nord de l’île. Peu importe de quel côté vous regardez : ici, vous serez entouré par la beauté d’une nature généreuse et préservée. A vos côtés, vous trouverez de la canne à sucre, des ignames, des arbres fruitiers exotiques…
La vallée de Paul
Devant vous, les terrasses vertes des plantations de café vous donneront l’impression d’être dans une autre dimension.
Levez les yeux et admirez des montagnes majestueuses, caressées par les nuages…
Tout au long de votre chemin, ici vous pourrez rencontrer des agriculteurs, qui partageront joyeusement leur histoire avec vous, et qui seront heureux de vous faire goûter quelques uns des délices qu’ils cultivent.
5. Topo de Coroa
Entre villages isolés et panoramas époustouflants, votre randonnée pour rejoindre le sommet du Topo de Coroa, le point le plus haut de l’île, sera une expérience fabuleuse !
Topo de Coroa, en français « sommet de la couronne », est une montagne (1979 m) d’origine volcanique, qui se trouve entre des formations géologiques très singulières et uniques, qui sont l’habitat d’une faune caractéristique du Cap-Vert.
Topo de Coroa
Lors de votre ascension, vous pourrez observer plusieurs cratères, et vous pourrez bien faire partie des premiers touristes à tomber amoureux de cette zone de l’île, qui n’est pas encore très touristique !
Carte des lieux incontournables à visiter sur l’île de Santo Antão
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L’île de São Vicente : 5 choses à faire sur l’île natale de Cesaria Evora !
Voulez-vous découvrir l’île qui représente le cœur de la culture cap-verdienne ? Alors, l’île de São Vicente est faite pour vous ! Le poumon actif du patrimoine cap-verdien, l’île de São Vicente, surnommée aussi “Le petit Brésil” à cause de son Carnaval, est un des lieux les plus dynamiques de l’entier archipel, à cause de sa musique, de ses traditions et des nombreux lieux où faire la fête.
Malgré ses dimensions assez réduites, l’île de São Vicente est une île trépidante, où nous vous assurons que vous ne vous ennuierez jamais. Pourquoi cette île porte ce nom ? Parce que cette île a été découverte le jour de la São Vicente, tout simplement !
L’île est connue surtout à cause de son Carnaval… avec cet article, nous voulons vous faire découvrir d’autres raisons pour lesquelles il vaut la peine de visiter cette petite île animée, située dans le cœur de l’Océan.
Un peu de géographie
L’île de São Vicente se situe au Nord de l’archipel et c’est la deuxième île la plus peuplée de l’archipel. Le peuplement de cette île a commencé à la fin du XIIIe siècle, même si elle a été découverte trois siècles avant.
Quand se rendre sur l’île de São Vicente ?
Même s’il est possible de visiter cette île toute l’année, nous vous conseillons de vous y rendre entre octobre et février, après la saison de la pluie. Bien sûr, si possible, nous vous recommandons de vous rendre sur cette île extraordinaire durant le mois de février, la semaine de Mardi gras, où vous aurez l’occasion de vivre le Carnaval de Mindelo. Vous n’allez pas le regretter !
Comment s’y rendre ?
Il y a deux manières possibles de rejoindre l’île de São Vicente : y arriver directement en avion, ou emprunter un ferry.
São Vicente dispose d’un aéroport international qui prend son nom de la plus grande chanteuse de la morna, Cesária Évora. Cette île est aussi desservie par des vols intérieurs en provenance des autres îles cap-verdiennes de Sal et Santiago.
Il est aussi possible aussi de rejoindre l’île de São Vicente en empruntant un ferry de Santo Antão ou de São Nicolau. Le ferry vous déposera au port de Mindelo, la capitale de l’île.
Où acheter des souvenirs locaux ?
Pendant votre voyage, nous sommes sûrs que vous aurez envie de remporter chez vous des souvenirs de cet archipel ! Et pourquoi pas acheter des souvenirs uniques, faits à la main ? Voilà quelques magasins où vous pourriez acheter des souvenirs artisanaux, à emporter chez vos proches :
- Lucy’s ;
- Trapos Polibel ;
- Houle D’Sul ;
- CapVertDesign + Artesanato : le magasin plus grand de l’île dédié à l’artisanat local ! Ce magasin, situé dans la vieille ville de Mindelo, vend des produits réalisés par des artistes et des artisans locaux.
- Atelier Violão Aniceto Gomes : ici, vous pourriez acheter des guitares faites à la main !
L’île de São Vicente
Cette île est située dans l’archipel de Barlavento (les îles au vent), le groupe nord de l’archipel du Cap-Vert dans l’océan Atlantique, au large de l’Afrique de l’Ouest. C’est une île au climat sec, où la plupart de la population est rassemblée à Mindelo, la ville principale. Cette île possède des paysages magnifiques, dominés principalement par le Monte Verde, la seule montagne de l’île, située dans le parc naturel du même nom, et par deux chaînes de montagnes, celles de Madeiral et de Fateixa. Ainsi, il sera facile de se sentir petit sur cette île, entouré par la beauté de la nature qui vous coupera le souffle.
Vous vous demandez quel est le meilleur moment pour visiter cette île et profiter pleinement de sa splendeur ? À notre avis, les meilleures périodes pour visiter São Vicente sont les mois de novembre et février, notamment la semaine de Mardi Gras, pour assister à la célébration du Carnaval de Mindelo. En novembre et février, le climat est idéal pour les sports nautiques et les baignades dans l’océan cristallin.
Maintenant découvrons les cinq choses qu’il faut absolument faire une fois atterris sur cette île époustouflante.
- Visiter Mindelo, la capitale culturelle de l’archipel
- Le Carnaval de Mindelo, l’événement le plus important de l’île
- Se rendre sur l’une des plus belles plages de l’île
- Monter sur le Monte Verde
- Se rendre à Baía das Gatas
1. Visiter Mindelo, la capitale culturelle de l’archipel cap-verdien
Mindelo est la ville la plus grande et la plus peuplée de l’île de São Vicente, ainsi que le centre culturel de tout l’archipel. C’est ici que se trouve un des aéroports internationals de l’archipel.
Mindelo
Préparez vous à ajouter Mindelo dans votre « bucket list » parce que c’est une ville qui vaut vraiment la peine d’être visitée et vécue, au moins pour deux journées. Mindelo est une ville cosmopolite, multiculturelle, constamment en ébullition, où l’histoire coloniale de la ville se mélange harmonieusement avec l’histoire contemporaine…
C’est dans cette ville coloniale que vous aurez l’impression de remonter le temps, jusqu’au 18e siècle, lorsque cette île a été découverte et envahie par les Portugais, qui en sont tombés amoureux et l’ont colonisée. Vous pourrez y constater un fabuleux brassage culturel : vous y retrouverez toutes les influences portugaises, qui se sont mélangées aux traditions d’Afrique de l’Ouest des esclaves amenés par les colons portugais, créant une culture riche et unique propre au Cap-Vert.
Mindelo est la ville culturelle par excellente au Cap-Vert, c’est la capitale de la musique. C’est ici que Cesaria Evora, la reine de la morna, est née. C’est grâce à la « Diva aux pieds nus » que la morna, un genre musical typique de l’archipel cap-verdien et classé par l’UNESCO comme patrimoine immatériel, a été révélé au monde entier. C’est ici, à Mindelo, que vous trouverez un musée qui lui est consacré, où vous pourrez faire également la connaissance de ses proches, comme son fils, qui continuent de la célébrer jusqu’à ce jour.
C’est à Mindelo que des jeunes talents musicaux naissent et enchantent les auditeurs le soir dans les bars et restaurants de la côte de Mindelo. Quelques lieux incontournables à Mindelo où vous pourrez écouter de la musique live ? Tout d’abord, la Casa da Morna, un lieu où vous pourrez rencontrer le célèbre chanteur Tito Paris, et la Livraria Nho Djunga, une librairie où, si vous avez de la chance, vous pourrez assister à une performance du guitariste de Cesaria Evora.
Et c’est à Mindelo que vous pourrez découvrir les secrets de fabrication du Cavaquinho, une petite guitare d’origine portugaise, instrument utilisé dans les chansons des artistes cap-verdiens, en faisant la connaissance d’Aniceto, l’un des plus grands luthiers du Cap-Vert. Alors, si vous avez envie d’en savoir plus sur la musique au Cap-Vert, visiter Mindelo est l’endroit idéal pour s’imprégner de la richesse culturelle du pays. Donc, avant votre voyage en immersion au Cap-Vert, commencez à écouter les chansons cap-verdiennes les plus connues, car c’est la musique qui vous guidera dans la ville de Mindelo. On vous a prévenu !
2. Participer à l’événement plus important de l’île de São Vicente
: le Carnaval de Mindelo
Le Carnaval le plus coloré et le plus festif de tout l’archipel se déroule ici même, sur l’île de São Vicente, et précisément dans la ville de Mindelo. Et ce n’est pas par hasard.
Les touristes et les cap-verdiens issus des diasporas provenant du monde entier rejoignent les habitants, à Mindelo, pour célébrer le Carnaval africain plus connu au monde et le plus apprécié ! Un Carnaval unique : imaginez vivre une célébration dans lequel les influences portugaises et africaines se mélangent de manière harmonieuse, en s’inspirant au Carnaval brésilien. Aussi connu comme étant le « Brasilinho » (« Petit Brésil), le Carnaval de Mindelo c’est exactement ça ! Une fête exubérante, une explosion de couleurs les plus vives, de rythme et de chants que vous ne pouvez absolument pas manquer si vous voulez visiter cette île.
Le carnaval de Mindelo
Le Carnaval de Mindelo est une tradition qui trouve son origine chez les colons portugais, qui ont probablement inspiré les cap-verdiens à travers la célébration de l' »Entrudo », le Carnaval portugais qui a inspiré non seulement le Carnaval cap-verdien mais également le Carnaval brésilien. Des influences portugaises, mais aussi anglaises et africaines : en bref, à travers le Carnaval de Mindelo, il est possible de découvrir l’histoire du Cap-Vert à travers les siècles.
Le Carnaval se prépare pendant des mois sur l’île de São Vicente. Dès le printemps, les habitants de São Vicente se préparent au prochain Carnaval, en commençant à concevoir et à coudre leurs plus beaux costumes qu’ils porteront lors de cette fête. Dès l’été, les danseurs commencent à préparer leurs chorégraphies, à danser et à s’entraîner au rythme de la musique pour remporter le titre de meilleur groupe de danse du Carnaval, compétition qui a lieu le Mardi Gras, le jour du Carnaval par excellence.
Ici, les jours qui précédent le Mardi Gras, il est possible de rencontrer des enfants qui défilent dans les rues en dansant sur la musique des rythmes les plus soutenus.
Et puis, la veille du Mardi Gras, vous pouvez vous joindre à la fête avec les habitants qui se rassemblent dans les rues ! Des défilés nocturnes, rassemblant des personnes vêtues des couleurs les plus vives et les plus éclatantes, remplissent les rues et les animent de leurs danses et de leur musique… Une célébration qui se poursuit jusqu’au matin, qui est accueillie avec une joie absolue par tout le monde !
Le Mardi Gras est la quintessence du Carnaval : c’est le jour où les danseurs défilent dans les rues de Mindelo en rivalisant les uns avec les autres, désireux de remporter le prix tant convoité qui n’est attribué qu’aux meilleurs groupes de danseurs.
3. Se rendre sur l’une des plages plus belles de l’île de São Vicente
Cette île est très peu connue pour ses plages… et c’est un dommage ! Savez-vous que sur l’île de São Vicente il y a des plages secrètes et préservées, peu connues des touristes, des plages aux eaux cristallines et aux mille nuances de bleu ? Si vous êtes à la recherche des plages où se baigner, où pratiquer des sports aquatiques, où prendre le soleil, nous ne pouvons que vous conseiller quelques unes des plages les plus belles situées sur cette île de rêve !
La première est la plage de Calhau, située au sud de l’île, est une magnifique plage sauvage, caractérisée par un large rivage et du sable doré, le tout entouré de hautes montagnes, qui rendent cette plage encore plus impressionnante. La mer d’un bleu limpide est souvent touchée par les courants, ce qui fait de cette plage un endroit idéal pour les personnes qui aiment le surf.
La plage de Calhau, sur l’île de São Vicente
La deuxième est la plage de Laginha, une plage merveilleuse, avec une mer aux multiples nuances de bleu, du sable blanc et une toile de fond magnifique constituée de montagnes de roches noires… Cette plage est idéale pour les amateurs de sports tels que le surf et la planche à voile, pour ceux qui aiment se baigner et pour ceux qui sont à la recherche d’un endroit dynamique : le soir, la plage de Laginha s’anime avec des artistes et des musiciens locaux qui viennent y jouer des chansons entraînantes. L’occasion idéale de se laisser emporter par le rythme de la musique dans une autre réalité.
La troisième est la plage de São Pedro, l’une des plus belles plages de l’île de São Vicente, située sur le côté ouest de l’île et à seulement un kilomètre de l’aéroport. Cette plage est magnifique : elle offre des eaux cristallines et du sable volcanique blanc et jaune, qui est choisi comme lieu de ponte des tortues. Cette plage n’est pas touchée par le tourisme de masse ; c’est un lieu visité en particulier par les habitants et les pêcheurs, qui y viennent à toute heure de la journée. Les eaux cristallines de cette plage sont souvent agitées en raison du vent fort, ce qui attire les surfeurs et les véliplanchistes. Attention aux nageurs : ici, les vagues peuvent atteindre plus de 5 mètres de haut !
La dernière, mais pas moindre, est la plage de Praia Grande, l’une des plus belles plages de l’île de São Vicente. Dans ce coin de paradis sauvage de la côte nord-est, vous aurez l’impression de marcher sur des nuages : le sable y est blanc et doux, et il est entouré de roches volcaniques. Vous aimez le surf ? Cette plage est touchée par de forts courants de vent et est le lieu idéal pour pratiquer ce sport.
4. Monter sur le Monte Verde
Si vous êtes plutôt marcheur, un chemin vous amènera directement au point culminant de l’île, d’où vous pourrez admirer un panorama à couper le souffle : direction le Monte Verde, avec ses 780 mètres d’altitude. Le Monte Verde (en français, le mont vert) est sans doute le le meilleur sentier de randonnée sur l’île. Nommée d’après de sa végétation verdoyante, pendant votre montée vous pourriez rencontrer quelques unes des espèces endémiques d’arbustes disséminées ici et là parmi les roches et les zones agricoles.
Monte Verde
Du sommet du Monte Verde, si le jour le permet, vous aurez peut-être la chance de voir Santo Antão, Santa Luzia et São Nicolau. Vous aurez l’impression d’être dans un monde extraordinaire, loin de la foule et des bruits de Mindelo.
Le rejoindre est extrêmement facile : il faut emprunter un taxi jusqu’à 750 mètres d’altitude, pour ensuite monter à pied jusqu’au sommet, d’où vous pourriez profiter d’une vue incroyable de l’île et des autres îles de l’archipel.
5. Se rendre à Baía das Gatas pour participer au Festival de la musique cap-verdienne
Savez-vous que, en dehors du Carnaval de Mindelo, cette île superbe offre un autre événement culturel qui a lieu dans un endroit unique ? Il s’agit du Festival Baía das Gatas, un festival musical qui réunit des musiciens de tout âge provenant de tout l’archipel, qui pendant trois soirées attirent des fans de musique provenant du monde entier et dans un cadre exceptionnel ?
Depuis 1984, chaque année, pendant le week-end de la pleine lune d’août, cette superbe baie en pleine nature rassemble des amateurs de tous âges et de toutes nationalités pour assister aux spectacles des musiciens, pour les voir jouer et chanter des chansons de tous genres et dans toutes les langues pour leur public. Pendant les concerts, les spectateurs dansent ensemble, joue contre joue, sur les rythmes de la kizomba, du Funana, du Batuka ou de la morna. Ainsi, le festival Baía das Gatas rassemble les amoureux de la musique et du Cap-Vert !
Nous espérons que notre article vous a plu et que vous avez réussi à trouver les conseils de voyage que vous recherchiez !
Carte des lieux incontournables à voir sur l’île de São Vicente
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Le carnaval au Cap-Vert : une explosion de couleurs et musique !
Le carnaval au Cap-Vert est une fête unique. Comparé à l’inimitable carnaval brésilien de Rio de Janeiro, le carnaval cap-verdien n’a rien à envier, bien au contraire. Le carnaval au Cap-Vert représente l’un des moments les plus importants de l’année dans la culture cap-verdienne, et est considéré comme l’un des trois meilleurs carnavals tropicaux.
Le carnaval au Cap-Vert ne peut donc être qu’une explosion de couleurs et de paillettes !
Les rues se remplissent de cap-verdiens vêtus de leurs plus beaux costumes faits main, résultat de mois et de mois de travail. Les rues se remplissent de danseurs, qui bougent sur des rythmes tourbillonnants, alternant avec des rythmes plus nostalgiques. Les spectateurs remplissent les rues, et se serrent les uns contre les autres… L’ambiance dans l’air est magique, un moment suspendu dans le temps, une expérience à vivre absolument !
Découvrons donc l’origine de ce carnaval légendaire et comment le carnaval est célébré au Cap-Vert !
Les origines de la célébration du carnaval au Cap-Vert
Le carnaval cap-verdien est célébré partout dans l’archipel, mais la plus grande célébration se déroule sans aucun doute à Mindelo, principale ville de l’île de São Vicente.
Lors de votre voyage au Cap-Vert avec Rencontres au bout du monde, vous aurez l’occasion d’y passer deux nuits dans une maison d’hôtes, de flâner dans ses ruelles colorées et de vous laisser porter par le bercement de l’eau turquoise de ses rives.
Le carnaval de Mindelo a commencé à être célébré au 18ème siècle, inspiré par les festivités apportées par les colons portugais dans l’archipel, qui, pendant la période de colonisation, étaient exclusivement dédiées aux hommes blancs et colons.
Les origines du carnaval du Cap-Vert se trouvent probablement dans la festivité de l’ « Entrudo », une tradition portugaise qui a été introduite non seulement au Cap-Vert mais aussi au Brésil.
Une parade à Mindelo, sur l’île de São Vicente
Le carnaval au Cap-Vert a également été influencé par les bals britanniques qui étaient célébrés sur l’archipel au 19ème siècle. Plus récemment, il s’est également inspiré du carnaval brésilien, et a été rendu original par la création de nouveaux costumes, personnages et thèmes.
Le carnaval au Cap-Vert commence à être célébré quelques jours avant le début du Carême, qui dure quarante jours et représente pour les chrétiens une période de renoncement et de pénitence, qui commence le mercredi des cendres et se termine le dimanche de Pâques. La célébration du carnaval commence par de petites parades dans l’après-midi, auxquels participent d’abord des enfants de tout âge, bat son plein le soir de Mardi Gras et se termine avec ce que l’on appelle les « funérailles du carnaval » avec les guerriers Mandingues.
L’importance du carnaval au Cap-Vert
Au fil des ans, notamment à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, grâce à la vente de charbon, l’île de São Vicente a réussi à obtenir le titre d’île la plus riche et la plus productive des anciennes colonies portugaises. C’est peut-être aussi pour cette raison que son carnaval est aujourd’hui l’une des célébrations les plus importantes de l’archipel : le carnaval de Mindelo est désormais également reconnu au niveau international, grâce à ses impressionnantes parades colorées.
Une peinture murale colorée dans les rues de Mindelo, São Vicente
Le mardi gras, les habitants de l’archipel se mêlent aux touristes et aux cap-verdiens des diasporas, et sortent dans les rues pour se plonger dans un monde imaginaire auquel tout le monde participe, quel que soit son statut social. Le carnaval au Cap-Vert est l’occasion de célébrer la vie, d’oublier la réalité quotidienne et ses problèmes, accompagné de chansons jouées sans interruption par les musiciens et percussionnistes, et suivies par des danseurs qui bougent sur un rythme endiablé !
Les particularités du Carnaval au Cap-Vert : le carnaval de Mindelo
Le carnaval au Cap Vert est certes unique, mais le plus spécial est probablement celui qui se déroule sur l’île de São Vicente et dans sa capitale, Mindelo. Mindelo était la ville natale de Césaria Évora. Cette légende au talent extraordinaire a réussi à faire connaître la culture cap-verdienne et la musique du Cap-Vert au monde entier et elle considérait le carnaval de Mindelo comme un « Brasilinho » (petit Brésil).
Les parades du carnaval de Mindelo comprennent des groupes comme Ribeira Bote, Sonhos sem Limites, Baianas do Mindelo, Flor de Alecrim, Grupo de Calhau et Veteranos e Jovens de Monte Sossego, des groupes provenants de différentes parties de Mindelo qui rivalisent pour remporter le prix tant convoité être le meilleur.
Le parade part généralement du long du front de mer, à l’Avenida Marginal puis suit un parcours défini, pour finalement revenir là où la parade a commencé. Et c’est à ce moment-là que se déroule le vote pour les trois meilleurs groupes, ainsi que pour le roi, la reine, le meilleur char, la musique et le porte-drapeau…
Comme vous l’avez peut-être déjà deviné, le carnaval de Mindelo est extrêmement particulier, et vous ne pouvez pas ne pas y participer lors de votre voyage au Cap-Vert en février !
Les Mandingas
L’une des particularités de ce carnaval sont les Mandingas.
La semaine précédant le début du carnaval de Mindelo, mais aussi pendant la semaine de festivités, la ville s’anime de guerriers noirs, déguisés et peints à l’huile noire et habillé avec des jupes de sisal et portant des lances : ils représentent les Mandingas de Ribeira Bote, habitants d’un quartier périphérique et pauvre de la ville connu pour les événements historiques liés à l’indépendance cap-verdienne. Une tradition née dans les années ’40, qui a été crée par José Moreno, connu également comme « Capote ».
Les Mandingas représenteraient le peuple Madinka, une ethnie d’Afrique de l’Ouest, vivant notamment au Sénégal ou en Guinée-Bissau, un peuple qui fut l’un des premiers à habiter l’archipel, réduit en esclavage par les colonisateurs portugais. Un peuple qui a eu une influence importante sur la culture du Cap-Vert, ses danses et ses rythmes. Les Mandingas sont une belle célébration à ce peuple extraordinaire.
Les Mandingas envahissent les rues de Mindelo avec leur danse tribale, criant au monde leur fierté, leur courage et leur désir de rédemption, marquant le temps au rythme de leurs tambours. Les Mandingas entretiennent l’enthousiasme du public en fermant la parade du carnaval de Mindelo, et clôturant les festivités du carnaval le dimanche après le mercredi des cendres. On dit alors qu’ils « enterrent » le carnaval !
En effet, le jour qui leur est entièrement consacré est le jour des funérailles du carnaval, une occasion pour les cap-verdiens d’honorer leurs ancêtres noirs à travers ces faux guerriers qui dominent la parade en criant « Harrrrrrryaa ! ».
Les guerriers transportent toute la journée dans les ruelles de Mindelo deux cercueils noirs qui, au coucher du soleil, sont enterrés dans l’océan, tandis que les faux guerriers battent leurs tambours de plus en plus fort, gagnant ainsi la foule…
La parade nocturne
L’une des autres particularités du carnaval du Cap-Vert, et particulièrement lors le carnaval de Mindelo, est la « parade nocturne », une parade qui a lieu sur l’île de São Vicente avant la parade officielle du mardi gras, la veille du mercredi des cendres.
Après la parade du mardi en journée, tout le monde se prépare à la fête qui a lieu le soir, en portant ses plus belles robes et masques de carnaval, prêt à faire la fête jusqu’à l’aube.
Un groupe pendant une parade nocturne à Mindelo, sur l’île de São Vicente
La célébration du carnaval sur les autres îles du Cap-Vert
Le carnaval au Cap-Vert sur l’île de São Nicolau
L’île de São Nicolau est une île au relief important dont le territoire est divisé en deux comtés : celui de Ribeira Brava et celui de Tarrafal de São Nicolau.
Pendant le carnaval, les rues des deux villes s’animent, et donne lieu à des moments de grande joie, grâce à la musique et aux couleurs.
Une célébration sur l’île de São Nicolau, au Cap-Vert
Les groupes « Copa », « Estrela Azul » et « Brilho da zona de Caleijão » sont les principaux protagonistes du festival, et ils se mettent en scène, vêtus de splendides déguisements colorés. C’est parti pour la danse !
Le groupe « Copa » défile avec environ 200 danseurs, « Estrela Azul » avec plus d’une centaine et le groupe « Caleijão » avec environ 60. Les trois groupes conçoivent leurs chars autour de thèmes liés aux traditions de São Nicolau, ainsi qu’aux questions d’actualité au Cap-Vert et dans le monde.
Les célébrations du carnaval de São Nicolau commencent, après la célébration du premier de l’an : à partir de janvier, les rues s’animent, grâce à la musique, aux chorégraphies et aux costumes étonnants !
Contrairement au carnaval célébrée sur l’île de São Vicente, ici le carnaval se termine le mardi gras, avant le mercredi des cendres.
Certains disent que c’est sur l’île de São Nicolau que se déroule le plus beau carnaval de l’archipel : alors, lors de votre voyage en immersion au Cap-Vert, ne soyez pas surpris si vous rencontrez ici des cap-verdiens venus de tout l’archipel et des touristes pionniers !
Le carnaval au Cap-Vert sur l’île de Fogo
Les groupes qui s’exhibent pendant les parades de carnaval sur l’île de Fogo dédient leurs chorégraphies et leur musique à leur territoire : ils célèbrent la fertilité et la nature de l’île, ainsi que ses merveilles cachées dans son océan.
Un panorama de l’île de Fogo, au Cap-Vert
Le carnaval de Fogo est très particulier et il se différencie par rapport à ceux célébrés sur les autres îles de l’archipel : les groupes principaux (Fogo em Chama, Fantasia de Cobom et Faxa da Terra) sont également accompagnés le long du défilé par des groupes mais qui se mettent en scène de manière plus spontanée, parfois même en improvisation, comme les membres de la Maison des jeunes de São Filipe.
De même, si vous souhaitez participer à un carnaval plus traditionnel et plus proche de son influence portugaise, vous pouvez le faire à l’île de Fogo, où vous serez transporté dans un autre monde grâce à la créativité des habitants et à votre imagination.
La gastronomie du carnaval au Cap-Vert
Le Carnaval est toujours un haut-lieu de gastronomie ! Mais qu’est-ce qu’on y mange, au juste ?
Du poisson séché, du couscous, du xerém, des légumes, et bien plus encore ! Il n’y a qu’une seule règle : la viande est interdite.
L’un des plats typiques de cette période est le Cozido de Peixe Seco (poisson sèche cuisiné), un plat typique à base de poisson séché, de patates douces, de manioc, de bananes vertes et d’oignons. Miam !
Si vous voulez en savoir plus sur la cuisine du Cap-Vert, le meilleur moyen sera certainement de se rendre au Cap-Vert et de goûter aux délicieux plats préparés par nos amis qui vous accueilleront lors de votre voyage au Cap-Vert.
Vivez l’expérience du carnaval au Cap-Vert !
Le carnaval est l’occasion idéale pour voyager au Cap-Vert, pour s’imprégner de sa culture, de son histoire et de ses traditions.
Chaque année, après Pâques, les cap-verdiens attendent déjà avec impatience le prochain carnaval, et commencent déjà à préparer à la main les vêtements et les masques qu’ils porteront l’année suivante…
Le carnaval c’est l’occasion de découvrir cet archipel bouillonnant et pétillant.
Vivez le Cap-Vert comme un local en faisant le choix de partir avec nous pour un voyage chez l’habitant !
La cuisine du Cap-Vert
Découvrez quels sont les plats que vous devez absolument goûter lors de votre voyage au Cap-Vert.
La gastronomie du Cap-Vert

Imaginez un héritage gastronomique issu d’un parfait mélange entre la gastronomie portugaise et celles d’Afrique de l’Ouest… Qui comporte d’ailleurs certaines similitudes avec la gastronomie brésilienne… Est-ce que cela vous fait saliver ? Nous, oui !
La cuisine du Cap-Vert est un délicieux mélange de saveurs venues d’ailleurs. L’histoire du pays est contée à chaque personne qui prend le temps de la découvrir et s’y intéresser de près… La gastronomie du Cap-Vert mêle de manière exceptionnelle son histoire coloniale et son héritage ouest-africain.
En effet, le Cap-Vert est un archipel colonisé par les Portugais, qui ont décidé de s’y installer en raison de sa vaste végétation. Le petit pays a une histoire particulière, car il était totalement inhabité avant d’être colonisé, et il n’y avait donc aucune population indigène lors de sa découverte.
Déguster des plats de la cuisine du Cap Vert, c’est s’immerger véritablement dans la culture locale et faire un voyage culinaire à la découverte du passé de l’archipel. Votre voyage au Cap-Vert passera aussi par la découverture de son fabuleux patrimoine culinaire… Vous êtes prêts pour la dégustation ?
- Quels sont les plats incontournables du Cap-Vert ?
- Les bases de la cuisine du Cap-Vert
- La Cachupa, plat national du Cap-Vert
- Couscous cap-verdien
- Fejioada
- Moreia
- Fromage de chèvre avec doce de papaya
- Jagacida
- Pastel
- Grog
Quels sont les plats incontournables du Cap-Vert ?
Le Cap Vert, ce n’est pas seulement des plages aux eaux cristallines, des randonnées avec des vues époustouflantes, des traditions uniques au monde… Le Cap Vert, c’est aussi une gastronomie riche et variée, des plats absolument délicieux qu’il faut goûter lors de votre votre voyage au Cap-Vert, ou qu’il faut préparer chez vous avec amour et curiosité !
Les plats de la cuisine du Cap-Vert sont une explosion de saveurs et d’arômes qui ne laissent personne indifférent ! Lors de votre votre voyage au Cap-Vert avec l’un des séjours préparés par Rencontres au bout du monde, vous aurez certainement l’occasion de goûter à quelques-unes de ces nombreuses spécialités locales… Vos hôtes vous accueilleront avec une grande hospitalité (la fameuse « Morabeza cap-verdienne !) et se feront un plaisir de vous montrer comment préparer ces plats délicieux.
Les bases de la cuisine du Cap-Vert
Les fruits de mer frais sont un élément essentiel de la gastronomie du Cap-Vert. Si vous êtes un amateur de poissons et de fruits de mer, la cuisine du Cap-Vert est faite pour vous ! En raison de la position géographique de l’archipel, les fruits de mer sont incontournables dans les plats cap-verdiens, mais d’autres éléments caractérisent également les plats typiques.
Nous parlons du maïs (de n’importe quel type : moulu, séché, entier ou en grain), du riz et des haricots, qui ne peuvent jamais manquer dans les plats du Cap-Vert. On retrouve également beaucoup de fruits tropicaux dans la gastronomie cap-verdienne, car ils sont présents sur toutes les îles. Les capverdiens les utilisent pour préparer de savoureux desserts ou de délicieuses boissons.
La tradition gastronomique et vinicole de l’archipel a subi de nombreuses influences des peuples qui ont vécu ici, d’Europe et d’autres régions d’Afrique. Pour les Européens, le pain, le vin et l’huile étaient les bases de la cuisine, tandis que les Africains se nourrissaient principalement de maïs et de riz. Au fil des siècles, les habitudes alimentaires et la cuisine capverdienne ont évolué, notamment sous l’influence de l’Orient et du Brésil.
La Cachupa
L’un des plats typiques du Cap-Vert que vous devez absolument goûter est la cachupa ! Il s’agit du plat national du Cap-Vert : à première vue, il peut sembler être un simple plat de haricots, de maïs et de ragoût de viande ou de poisson, mais il s’agit en réalité d’un plat beaucoup plus complexe, réunissant dans une même casserole la cuisine de quatre continents. Il existe plusieurs versions de ce plat, qui changent en fonction de l’île où vous mettez les pieds. C’est un plat fait maison qui prend des heures à préparer pour que le palais de ceux qui le goûtent soient enchantés. En raison de son temps de préparation, il est généralement préparé une fois par semaine : la tradition veut qu’il soit préparé le samedi. Le plat typique capverdien est généralement consommé vers 10 heures du matin : il représente une sorte de second petit-déjeuner pour les habitants, qui ont l’habitude de se lever tôt pour commencer à travailler.
La cachupa, le plat national du Cap Vert
Les origines de la cachupa (également catchupa ou catxupa) remontent au passé colonial de l’archipel. On pense que ce plat est né à Santiago et à Fogo à l’époque où le maïs, la courge, les haricots, les piments et le tapioca d’Amérique ont commencé à se répandre dans les îles. En effet, les Portugais ont profité de la végétation verdoyante de l’archipel pour cultiver ces nouvelles plantes arrivées du Nouveau Monde, ainsi que les bananes, papayes, sucre, mangues et autres cultures tropicales venues d’Asie.
Dans le passé, la cachupa était considérée comme le repas quotidien des familles pauvres de l’archipel, car il s’agissait d’un plat peu coûteux à préparer et riche en calories ; il était consommé non seulement en milieu rural mais aussi en milieu urbain. La version préparée à l’époque est connue aujourd’hui sous le nom de cachupa pobre (cachupa pauvre) et est toujours préparée aujourd’hui ; la cachupa pobre est faite avec des ingrédients simples : des haricots, du maïs, du saindoux, du thon et des épices.
La cachupa a accompagné les capverdiens lors de leur déplacement vers les autres îles de l’archipel, et continue aujourd’hui à les accompagner dans leurs migrations et voyages : le plat national représente un élément d’identité pour les insulaires, qui les suit partout et est pour eux synonyme de maison.
Vous aurez l’occasion de goûter une ou plusieurs versions de ce plat typique du Cap-Vert lors de votre votre voyage au Cap-Vert avec Rencontres au bout du monde, qu’il soit préparé dans un restaurant situé dans l’une des rues de la capitale animée du Cap-Vert, à Praia, ou dans un village rural en immersion chez l’haibtant sur l’une des îles comme Santiago ou Santo Antão.
Une autre version de la cachupa est la cachupa rica (cachupa des riches), qui, en plus des ingrédients utilisés dans la cachupa pobre, rassemble également une gamme de viandes et de saucisses marinées, ainsi qu’une plus grande variété de légumes en plus des légumes de base.
Et attention : les restes de la cachupa (s’il y en a !) peuvent être utilisés pour préparer la cachupa refogada, un plat préparé au petit-déjeuner avec les restes de la cachupa, auxquels on ajoute des œufs frits ou brouillés ou des saucisses locales. Un petit-déjeuner de champion !
Couscous cap-verdien
Le Cuscuz de farina de milho est l’un des plats typiques du Cap-Vert ; c’est un plat que les capverdiens préparent au petit-déjeuner ou au goûter, et qui est fait à partir de farine de maïs et de farine de manioc. Il existe plusieurs versions du cuscuz de farina de milho : versions sucrées ou salées, versions contenant du sucre, de la semoule de maïs et de l’amidon de manioc, ou des versions préparées avec du lait de coco, du tapioca et de la farine de riz, ou rendues plus savoureuses avec de la cannelle. En bref, il y en a pour tous les goûts !
Ce plat traditionnel du Cap-Vert est préparé dans la binde, un petit récipient en forme de pot (ce sera le souvenir parfait à apporter à vos amis après un votre voyage au Cap-Vert avec Rencontres au bout du monde !)
Il est intéressant de noter qu’il existe une version brésilienne de cette spécialité, mais qui, contrairement à la version cap-verdienne, est préparée avec la cuscuzeira, une marmite qui a la même forme que la binde mais qui est en acier.
Feijoada (Ragoût de haricots cap-verdien)
Fejioda, un plat typique du Cap-Vert
Lorsqu’on entend parler de feijoada (également f’jon pedra et feijão pedra), on pense généralement à des plats typiques du Brésil et du Portugal. Mais saviez-vous qu’il existe également une version de ce plat au Cap-Vert ?
L’un des plats typiques du Cap-Vert est sans aucun doute la feijoada : il s’agit d’un plat traditionnel composé de haricots mijotés, de charcuterie (généralement du porc), de légumes et d’un savoureux bouillon.
Peut-être influencée par les versions brésiliennes ou portugaises du plat, la feijoada capverdienne est un ragoût de haricots cuit à feu doux. Son nom vient du mot portugais « feijão » (haricots). Le type de haricots utilisés varie, mais il s’agit généralement de haricots rouges, de haricots congo ou de pois. Des morceaux de viande (généralement du poulet, du bœuf ou du porc), du chou et des carottes en dés sont également ajoutés.
Servi avec du riz, il est encore plus délicieux !
Moreia (murène frite)
La Moreia (murène frite) est l’un de ces plats qui témoignent de l’influence des portugais sur la culture cap-verdienne au fil des siècles. C’est un plat emprunté à la cuisine portugaise et qui est aujourd’hui l’un des plats typiques du Cap-Vert.
Un plat simple, il consiste simplement à faire frire de la murène, et de l’assaisonner à l’huile et au vinaigre. Ce plat se consomme au déjeuner et au dîner, mais il est également idéal pour l’apéritif.
Fromage de chèvre avec doce de papaya
La papaye, l’un des fruits tropicaux présents au Cap-Vert
Le saviez-vous ? L’un des plats typiques du Cap-Vert est le fromage de chèvre !
Depuis la découverte de l’archipel, l’île de Boa Vista est utilisée pour l’élevage de bétail, et particulièrement de chèvres. À cette époque, l’économie de l’île reposait uniquement sur la production agricole du coton. Pour améliorer son économie, les habitants ont commencé à produire du lait de chèvre : aujourd’hui, le fromage de chèvre de Boa Vista est l’un des plats à déguster au Cap-Vert !
Le fromage de chèvre cap-verdien a une texture douce et crémeuse et un goût raffiné. En raison de sa saveur délicate, le fromage de chèvre cap-verdien est parfait pour accompagner les plats sucrés et salés. Habituellement, les cap-verdiens le mangent avec de la confiture de papaye, ce qui en fait un véritable dessert, consommé au petit-déjeuner ou à d’autres moments de la journée.
Le fromage de chèvre est généralement servi avec le doce de papaya (littéralement gâteau de papaye), une confiture très sucrée faite à partir de ce fruit exotique, de sucre et de limes. Lors de votre voyage au Cap-Vert avec Rencontres au bout du monde, vous pourrez également goûter au pudding (Pudim) au fromage, un délicieux dessert plébiscité par les habitants et les voyageurs.
Jagacida
L’un des plats typiques du Cap-Vert à base d’ingrédients bon marché absolument délicieux est la jagacida.
La jagacida (aussi appelée simplement jag) est un plat incontournable à essayer lors de votre voyage au Cap-Vert : c’est un ragoût de riz et de haricots (verts, rouges ou de lima) à la portugaise qui rappelle la cachupa, car il existe différentes versions de ce plat selon l’île visitée.
La jagacida constitue un excellent déjeuner ou dîner, selon les ingrédients utilisés. Elle peut être servie en accompagnement de saucisses ou de poulpe grillé ou d’une salade verte.
Pastel
Pastel, l’un des plays typiques du Cap-Vert
L’un des plats typiques du Cap-Vert est sans aucun doute le pastel, un plat qui mêle parfaitement les saveurs de l’Afrique de l’Ouest à celles du Portugal.
Le pastel (pasteis au pluriel) est un plat qui est souvent consommé dans la rue, un aliment de « street food », que l’on peut déguster dans l’une des nombreuses ruelles colorées de l’une des îles de l’archipel du Cap Vert.
À ne pas confondre avec le célèbre « pastel de nata » portugais, les pastels cap-verdiens ressemblent davantage aux empanadas argentines : il s’agit d’une masse frite croustillante, dorée, en forme de demie-lune, remplie de filets de poisson ; les pastels sont souvent préparés avec du thon ou du poisson blanc.
Grogue
Grogue, l’une des boissons typiques du Cap-Vert
Passons maintenant aux boissons que vous devez absolument essayer lors de votre voyage au Cap-Vert !
Lors de votre voyage au Cap-Vert avec Rencontres au bout du monde, les habitants qui vous accueilleront et que vous rencontrerez dans les villages que vous visiterez seront plus qu’heureux de prendre un verre de grogue (ou grog), l’alcool typique du Cap-Vert !
Il s’agit d’une boisson qui rappelle le rhum, qui est fabriqué à partir de la canne à sucre. La canne à sucre a été introduite par les Portugais avec le début de la traite des esclaves, mais ce n’est qu’au début du XVIIIe siècle que le distillat a commencé à être produit sur l’île de Santo Antão, qui était apparemment aussi le premier endroit où la canne à sucre a été transplantée.
Le meilleur grogue vient de l’île de Santo Antão. Il faut savoir qu’il existe deux versions de cette boisson : une version blanche (jeune) et une version dorée/caramel (vieille).
Ne soyez pas surpris si l’on vous offre plus qu’un petit verre : il est de tradition d’accueillir les invités avec au moins deux petits verres de grogue.
Maintenant que vous connaissez les classiques de la gastronomie cap-verdienne, il ne nous reste plus qu’à les goûter… Bon voyage, et bon appétit !
Les plus belles plages du Cap-Vert
Le Cap-Vert est un état insulaire, un archipel de dix îles volcaniques situé au large des côtes du Sénégal dans l’océan Atlantique, en Afrique. Les îles de l’archipel sont divisées en deux groupes : le Barlavento (au vent) et le Sotavanto (sous le vent).
Les îles Barlavento comprennent : Santo Antão, São Vicente, São Nicolau et Santa Luzia, les îles volcaniques et fertiles ; et les îles désertiques, les îles orientales de Boa Vista et Sal.
Les îles de Sotavento, quant à elles, sont constituées des îles de Brava, Fogo, Santiago et Maio.
Comme toutes les îles, celles du Cap-Vert cachent également de magnifiques plages… plages de sable blanc ou doré, plages de galets, vous trouverez certainement la plage qui vous convient le plus au Cap-Vert !
- L’île de Boa Vista
- L’île de Sal
- L’île de Fogo
- L’île de Santiago
- L’île de Maio
- L’île de São Vicente
- L’île de Santo Antão
- L’île de São Nicolau
- L’île Brava
L’île de Boa Vista au Cap-Vert
L’île de Boa Vista, la troisième plus grande île du Cap-Vert, avec ses vastes plages à sable fin, est le lieu idéal pour les personnes qui adorent faire du surf, à cause de sa position géographique qui rend sa côte propice aux activités nautiques. L’île aux dunes est le lieu idéal pour les touristes qui souhaitent se baigner dans une mer à l’eau cristalline, bronzer ou profiter de la plage avec leur famille !
Cette île se trouve dans le groupe des “îles au vent”, au Nord de l’archipel cap-verdien. L’île aux dunes est la plus protégée du vent, ce qui la rend adaptée aux familles et aux nageurs inexpérimentés.
L’île de Boa Vista possède des plages étonnantes qui, d’une part, conviennent aux touristes qui veulent pratiquer le farniente et, d’autre part, selon le jour, conviennent également aux personnes qui pratiquent du kitesurf et de la planche à voile. Donc, si vous aimez les sports nautiques, vous allez adorer ce paradis sur terre !
Les plages de l’île de Boa Vista ne sont pas seulement appréciées des touristes : certaines d’entre elles sont restées si intactes et sauvages qu’elles sont choisies par les tortues pour leur nidification. Nous vous rappelons donc de respecter les plages, d’utiliser des produits respectueux de l’environnement et de ne pas jeter vos déchets sur le sol ; si vous vous rendez sur une plage isolée, pensez à emporter vos déchets.
Plage de Chaves
Plage de Chaves à l’île de Boa Vista
La plage de Chaves se compose d’un vaste rivage long d’environ 5 kilomètres de sable clair et d’une mer bleu turquoise ; elle est constituée d’une immensité de sable et de hautes dunes de sable doux. Sa végétation est variée : elle se compose de palmiers et de végétation haute. Savez-vous que cette plage est considérée comme l’une des plus belles plages du Cap-Vert, voire même… l’une des plus belles plages du monde ?
Cette plage se situe dans la partie occidentale de l’île, non loin de la petite ville de Rabil, l’ancienne capitale de l’île et la deuxième ville la plus grande de l’île de Boa Vista. Il vaut la peine de la visiter avant ou après de se rendre à la plage de Chaves.
Nos conseils d’expert :
- La meilleure période pour profiter de cette magnifique plage sont septembre, octobre et novembre ;
- Si vous souhaitez admirer toute la longueur de cette plage, allez vers la gauche, à la plage d’Estoril ! Nous vous assurons que vous ne le regretterez pas !
- Pour se rendre à la plage, nous vous conseillons de vous y rendre en passant à côté de l’Hôtel RUI, qui a une architecture très intéressante, et de suivre la marche de Sal Rei le long de la côte.
Praia de Cruz
Imaginez une longue plage de sable blanc, bordée de deux promontoires donnant sur une mer turquoise… Où, en vous éloignant du rivage, vous pouvez nager entouré d’animaux marins ! Vous vous trouvez à la Praia de Cruz, une des plages plus belles sur l’ile de Boa Vista. Une très belle plage sauvage, où, malgré sa proximité avec la ville, où vous pourriez quand même bien vous sentir sur une autre planète !
Plage de Varandinha
La plage de Varandinha est l’un des nombreux trésors de l’île de Boa Vista ; son long et large rivage sablonneux est entouré de merveilleuses grottes naturelles, dont la grotte de Boracona, l’un des endroits les plus visités du Cap-Vert.
La particularité de la plage de Varandinha est qu’elle est découpée par des rochers, qui divisent son vaste rivage sablonneux en petites zones intimistes. Si vous aimez le surf et la planche à voile, vous ne pouvez pas manquer cette plage : en raison de son emplacement, c’est une plage très venteuse.
Notre conseil d’expert :
Rejoignez cette plage à pied ; c’est l’une des plages les plus vierges de l’île de Boa Vista et les liaisons routières sont très limitées.
Plage de Santa Monica
Plage de Santa Monica à l’île de Boa Vista
La plage de Santa Monica, située au sud-ouest de Boa Vista, est l’une des plus belles plages du Cap-Vert. Ce spectacle naturel est comparé à la plage californienne de Santa Monica, dont elle tire son nom : également sauvage et intacte, elle se compose de hautes dunes de sable blanc, d’une végétation luxuriante et est entourée d’un désert de pierres.
Avec ses 18 km de long, la plage de Santa Monica est unique et est considérée comme l’une des plus longues plages du monde !
Cette plage est le lieu idéal pour la pratique du surf !
Nos conseils d’expert :
- A cause de sa situation assez isolée, nous vous conseillons d’amener avec vous tout ce dont vous aurez besoin : une casquette, de l’eau et quelque chose à grignoter et piquer-niquer !
- Attention : en raison de son vent fort, cette plage n’est pas adaptée aux bains de soleil !
- Sachez qu’en raison de la force du vent et des courants, il est également possible que vous ne puissiez pas vous baigner dans l’eau ;
- Cette plage est très difficile d’accès ; pour s’y rendre, il faut se déplacer en 4×4.
Plage d’Atalanta
Plage d’Atalanta à l’île de Boa Vista
La plage d’Atalanta est une merveille unique, dans ce cas non seulement en raison de son sable blanc et de sa mer cristalline, mais aussi en raison de l’épave du navire espagnol Cabo Santa Maria, coincée dans le sable depuis plus de 50 ans.
Le Cabo Santa Maria était un navire marchand rapide qui transportait de la nourriture, des cadeaux et des voitures pour le général Franco et ses généraux lorsqu’il a coulé en mer en 1968. On ne connaît pas les raisons qui ont causé l’accident : il n’est certainement pas d’origine technique, mais humaine, car le navire n’a subi aucun dommage structurel.
L’unicité de la plage de l’Atalanta réside donc dans l’admiration pour cette épave qui, au fil des ans, a été caressée par les eaux de la mer, transformant le navire en ce qui reste, un squelette majestueux qui n’a pas encore terminé son voyage.
La plage d’Atalanta n’est certes pas l’endroit idéal pour se baigner ou prendre un bain de soleil, mais elle reste un lieu incontournable pour se promener.
Nos conseils d’expert :
- Vous pouvez vous rendre à cette plage à pied en suivant le chemin de Sal Rei. Mais attention : le chemin est long et tortueux. Mais ça vaut le coup !
- Cette plage est polluée par les courants marins du nord qui déposent tout sur ce littoral. Malgré cela, celle reste un lieu naturel préservé, n’oubliez donc pas de prendre vos déchets avec vous ;
- D’août à novembre, cette plage n’est pas accessible ; elle est préservée, car les tortues y pondent leurs œufs.
Praia de Diante
La plage de Diante, située à quelques kilomètres de Sal Rei, est une petite plage de sable tranquille, préservée du tourisme de masse.
C’est l’une de ces plages où les habitants aiment passer leur temps ; on peut y voir des pêcheurs revenir du travail ou des enfants jouer sur un pont qui se reflète sur la mer.
Notre conseil d’expert :
- Le meilleur moment pour visiter cette plage est au coucher du soleil !
Plage de Ponta Antonia
La plage de Ponta Antonia est une des plages plus belles du Cap-Vert et de l’île de Boa Vista ; c’est une plage magnifique, au sable doux et claire. Une destination qui attire non seulement les surfeurs en raison des courants de brise, mais aussi les tortues, qui déposent leurs œufs sur cette plage.
Plage de Morro de Aroia
Plage de Morro à l’île de Boa Vista
La plage de Morro de Areia est située dans une réserve naturelle au sud de l’île de Boa Vista. Sa plage de sable s’étend sur plusieurs kilomètres, et elle est magnifique avec ses falaises abruptes.
Plage d’Ervatão

Plage d’Ervatão à l’île de Boa Vista
La plage d’Ervatão est la plage idéale pour la planche à voile et le surf ! Elle se situe au sud-ouest de l’île. C’est la plage idéale non seulement pour les amateurs de sports nautiques, mais aussi pour ceux qui aiment regarder les vagues s’écraser sur le rivage. Une excellente raison de se rendre sur cette plage est de visiter Natura 2000, une ONG qui sensibilise et forme à la défense des tortues. Pourquoi ont-ils choisi d’installer ici ? Parce cette plage magnifique est adorée par les tortues, qui la choisissent pour leur nidification.
Nos conseils d’expert :
- Pour atteindre cette plage, il faut marcher le long d’un long chemin rocheux, qui n’est pas facile à traverser ! De plus, de juin à octobre, période de nidification des tortues, il n’est pas possible d’utiliser les moyens de transport après le coucher du soleil, afin de préserver les tortues.
- Cette plage est isolée et il n’y a pas de réseau sur le téléphone ! Pensez à emporter un chapeau, des lunettes de soleil, une boisson et de la nourriture.
L’île de Sal
La plus orientale des îles du Cap Vert, l’île de Sal est l’une des nombreuses belles îles de cet archipel. Ses plages sont magnifiques et conviennent non seulement aux surfeurs, mais aussi à ceux qui préfèrent se détendre sur la plage, se baigner et prendre le soleil. L’île de Sal est l’île plus touristique, la plus connue à l’international, et pour cela, la moins préservée du tourisme de masse.
Plage de Santa Maria
Plage de Santa Maria à l’île de Sal
L’une des plus belles plages du Cap-Vert, et d’ailleurs l’une des plus connues en raison de sa proximité avec de nombreuses comptoirs de luxe, est la plage de Santa Maria sur l’île de Sal. La plage de Santa Maria est immense : longue de près de 10 km, son sable blanc surplombe une mer turquoise immaculée et cristalline. En vous baignant dans les eaux bleues de cette plage, vous aurez l’impression d’être à Hawaï ou aux Caraïbes ! La plage de Santa Maria est un endroit idéal pour les familles : vous pouvez y prendre le soleil et vous baigner en toute tranquillité.
Nos conseils d’expert :
- Il y a beaucoup de restaurants très touristiques sur la plage. Bien qu’ils puissent vous attirer, nous vous recommandons de manger dans ceux qui se trouvent dans le centre de Santa Maria ;
- Si vous voulez voir les pêcheurs arriver sur la plage avec leurs poissons fraîchement pêchés, nous vous recommandons de vous rendre sur le quai vers 10h30 ;
- Un autre moment merveilleux et romantique pour visiter cette plage est le soir : les reflets de la lune sur le sable et l’eau sont vraiment uniques ;
- Si vous aimez le surf, la période idéale pour visiter cette plage est d’octobre à avril. Vent garanti !
La plage de Ponta Preta
Plage de Ponta Preta à l’île de Sal
La plage de Ponta Preta est considérée comme l’une des plus belles plages de l’île de Sal… et nous ne pouvons qu’être d’accord ! Cette plage sauvage est magnifique en raison de son sable blanc rosé, entouré de dunes, qui donnent l’impression d’être dans un désert. Populaire auprès des surfeurs en raison de ses courants de brise, c’est l’endroit idéal pour vous si vous aimez les sports d’adrénaline.
Nos conseils d’expert :
- Rendez-vous sur cette plage au coucher de soleil : vous allez en prendre plein les yeux !
- Cette plage est facilement accessible depuis Santa Maria en taxi.
Kite beach
Plage de Kite à l’île de Sal
La plage de Kite est l’une des plus belles plages de l’île de Sal. Pouvez-vous deviner pourquoi on l’appelle ainsi ? Kite beach est la plage idéale pour ceux qui aiment le kitesurf et d’autres sports d’adrénaline comme la planche à voile, mais pas seulement ! La plage de Kite est également l’endroit idéal pour ceux qui aiment se promener ou faire du vélo le long de la côte, pour rêver en regardant les autres pratiquer des sports aquatiques. La plage de kite convient également aux enfants : elle est bien équipée pour qu’ils puissent s’y amuser.
Notre conseil d’expert :
La meilleure période pour la visiter est entre novembre et mars. Évitez de visiter cette plage à midi, c’est le moment le plus fréquenté de la journée !
L’île de Fogo
L’île de Fogo, connue également comme l’île volcan, n’est pas seulement un paradis pour les randonneurs, à cause de la possible ascension au Pico do Fogo, le somptueux volcan d’où l’île tire son nom, mais également pour ceux qui sont à la recherche de plages volcaniques particuliers et uniques, qu’ils ne pourraient pas trouver ailleurs. Ici, les plages sont larges et longues, avec un sable noir qui semble presque irréel, baigné par des eaux cristallines aux mille nuances de bleu. Nous vous recommandons ici la plus belle plage de l’île de Fogo, la plage que vous ne pouvez tout simplement pas manquer lors de votre voyage au Cap-Vert.
Praia de São Felipe
Praia de São Felipe à l’ilê de Fogo
La plage de Sao Felipe, sur l’île de Fogo, sort tout droit d’un film de science-fiction : il s’agit d’une plage entièrement noire et d’un endroit unique, extraordinaire, à ne pas manquer. Sa mer bleue foncé vous séduira instantanément, mais résistez à la tentation de plonger : cette plage est touchée par de forts courants de vent, et il est préférable d’éviter de se baigner dans ses eaux.
Nous proposons une extension sur l’île de Fogo dans le cadre de tous nos voyages au Cap-Vert.
L’île de Santiago
L’île de Santiago est l’île où se trouve la capitale du Cap-Vert : Praia.
Cette île détient l’histoire de l’archipel, avec ses nombreux musées et lieux qui racontent le passé colonial de l’île et du Cap-Vert, et constitue le centre culturel le plus important de l’archipel. Ainsi, cette île n’est pas célèbre pour ses plages, mais plutôt pour sa culture. Peu de touristes prennent le temps de visiter cette île. Chez Rencontres au bout du monde, nous avons développé une autre forme de tourisme au plus près des habitants : des séjours en immersion villageoise sur l’île de Santiago que nous sommes les seuls à proposer.
Néanmoins, l’ile de Santiago cache de belles plages, dont certaines sont facilement accessibles même depuis la capitale Praia. Découvrons ensemble quelles sont les plus belles plages de Santiago !
Praia de Tarrafal
Praia de Tarrafal à l’île de Santiago
La plage de Tarrafal est sans aucun doute l’une des plus belles plages du Cap-Vert : avec sa baie complètement fermée par les montagnes et ses eaux cristallines, cet endroit est idéal pour tous (y compris les familles !) pour se baigner ou passer une journée différente. Ses eaux peu profondes permettent également aux enfants de s’amuser dans l’eau en toute sécurité. La particularité de cette plage est son sable volcanique, qui la rend unique par rapport aux autres plages de l’archipel. Une autre caractéristique de cette plage sont les bateaux de pêcheurs colorés… simplement magnifiques ! Cette plage est vraiment un endroit à ne pas manquer, un endroit que vous pourrez découvrir grâce à nos circuits en immersion villageoise au Cap-Vert en compagnie d’un guide local qui se fera un plaisir de partager avec vous l‘histoire du Cap-Vert et sa culture !
Nos conseils d’expert :
- Allez à cette plage au coucher de soleil : coup de cœur garanti !
- Si vous souhaitez visiter une plage tout aussi belle et moins connue, nous vous recommandons de vous rendre à la Praia Presidente.
Quebra Canela Beach
Quebra Canela Beach à l’île de Santiago
La plage de Quebra Canela est probablement la plus belle plage de Praia, la capitale du Cap-Vert. Il s’agit d’une petite plage aux eaux propres, adaptée à ceux qui veulent prendre le soleil et se détendre sur la plage. La commodité de cette plage réside dans le fait qu’elle est également facilement accessible en bus depuis Praia.
Notre conseil d’expert :
Si vous voulez la plage pour vous tout seul, arrivez tôt le matin. Les gens arrivent ici principalement en fin de matinée.
Prainha Beach
La plage de Prainha est probablement l’une des plus belles plages de l’île de Santiago. Cette baie, encore peu fréquentée par les touristes, est un lieu où l’eau est transparente et le sable est blanc. Un endroit idéal pour la baignade : les vagues ne sont pas hautes ici, le vent est faible et la mer est souvent calme.
Praia do São Francisco
La plage de São Francisco est située sur la côte est de l’île. C’est une belle plage, longue et large, au sable doré, au charme intact et sauvage. Sa nature est caractérisée par de grands cocotiers, ce qui en fait un lieu encore plus exotique…
Nos conseils d’expert :
- Pour accéder à la plage, suivez les panneaux indiquant Sao Francisco, puis prenez une route en pente jusqu’à la mer ;
- Cette plage est isolée et nous vous recommandons d’emporter de la nourriture et des boissons.
L’île de Maio
L’île de Maio est l’île la plus plate de l’archipel, ainsi que la plus petite. C’est pourquoi les plages que vous trouverez ici ne seront pas entourées de décors extraordinaires de hautes montagnes ou de pics volcaniques, mais seront entourées de verdure intacte et de la nature la plus sauvage. En effet, en raison de sa petite taille, cette île est encore peu fréquentée par les touristes et jouit d’une très faible notoriété internationale, même si nous pensons qu’elle deviendra dans les années à venir une nouvelle destination très prisée au niveau international.
Vous souhaitez faire partie des pionniers qui découvriront les plus belles plages de l’île de Maio ? Nous le recommandons ! Les plages y sont longues et larges, avec une eau aux mille nuances de bleu. Aujourd’hui, les plages de l’île de Maio sont surtout fréquentées par les locaux, et notamment le week-end. Le moment idéal, alors, pour découvrir ces plages au charme exceptionnel, c’est maintenant ! Vivre sur l’île comme un local, visiter des plages désertiques et sauvages, se plonger dans l’eau cristalline – tout cela c’est possible à l’île de Maio.
Praia de Vila do Maio
La plage de Vila do Maio est une longue plage de sable blanc et doux, intime et peu fréquentée par les touristes et les habitants, même si elle reste un endroit idéal pour se baigner ou prendre le soleil.
La plage de Porto Ingles, autre nom de la Vila do Maio, est située au centre de Vila do Maio, l’une des rares villes de l’île qui mérite vraiment d’être visitée. Sa plage est très caractéristique : entourée des bateaux en bois colorés des pêcheurs, c’est l’endroit idéal pour se baigner dans l’océan en toute sécurité.
Pendant le week-end, cependant, la plage est très fréquentée par les habitants et est particulièrement bondée. Pour cette raison, nous vous recommandons de la visiter en semaine.
Bitche Rocha
Une autre plage tout aussi belle que celle que nous avons mentionnée précédemment et située sur l’île de Maio, à seulement quelques kilomètres de Vila do Maio, est Bitche Rocha, la plage principale de cette ville.
Chaque après-midi, sur cette plage aux eaux cristallines et au sable blanc, les pêcheurs arrivent dans leurs petits bateaux avec le butin de la journée. Cette plage vous séduira et vous incitera à pénétrer dans ses eaux… mais attention ! Ne vous laissez pas berner. La marée et le vent très forts peuvent être très dangereux ! Par conséquent, nous ne recommandons pas de nager ici.
Praiona
Praiona, sur l’île de Sal
La plage de Praiona est probablement la plus belle plage sur l’île de Maio !
Cette vaste plage est très belle en raison de son sable fin et de son eau turquoise, avec une vue magnifique sur les collines environnantes. Vous pouvez vous y baigner en toute tranquillité en raison du faible courant : cette plage est également parfaite pour les familles. La plage de Praiona est complètement sauvage, intacte ; ici, vous vous sentirez vivant, entouré de la nature la plus authentique.
Nos conseils d’expert :
- Cette plage n’est pas facile d’accès ; pour s’y rendre, nous vous recommandons de louer un 4×4 ;
- Cette plage est isolée et nous vous recommandons d’emporter de la nourriture et des boissons, car il n’a pas de café ici !
L’île de São Vicente
Cette île est également un endroit idéal pour découvrir la culture de l’archipel. C’est la deuxième plus grande île de l’archipel. L’île de São Vicente est l’île des fêtards : la vie y est célébrée à chaque instant ! Les plus belles plages de l’île de Sao Vicente sont sauvages, intactes, avec du sable blanc et doux, peu connues des touristes. Vous apprécierez beaucoup les plages sur cette île !
Praia de Calhau

La plage de Calhau, située au sud de l’île, est une magnifique plage sauvage, caractérisée par un large rivage et du sable doré, le tout entouré de hautes montagnes, qui rendent cette plage encore plus impressionnante. La mer d’un bleu limpide est souvent touchée par les courants, ce qui fait de cette plage un endroit idéal pour les personnes qui aiment le surf.
Pour s’y rendre, il faut emprunter une route panoramique le long de la côte accidentée et traverser deux volcans éteints : l’accès est difficile, mais cela en vaut la peine !
Notre conseil d’expert :
Cette plage prend vie pendant le dimanche ! Nous vous recommandons de la visiter ce jour-là, et de manger dans uns des nombreux restaurants de poissons situés ici.
Laginha Beach
Laginha Beach, sur l’île de São Vicente
La plage de Laginha est une plage merveilleuse, avec une mer aux multiples nuances de bleu, du sable blanc et une toile de fond magnifique de montagnes de roches noires…
Voulez-vous connaître une anecdote sur cette plage ? Il s’agit d’une plage artificielle, créée lors de la rénovation du port de Mindelo en 2011, idéale pour les amateurs de sports tels que le surf et la planche à voile et pour ceux qui aiment se baigner.
Le meilleur moment pour profiter de cette plage est certainement après le coucher du soleil ; le soir, les restaurants et les bars le long de la plage de Laginha s’animent, avec des artistes et des musiciens locaux qui viennent y jouer des chansons entraînantes. L’occasion idéale de se laisser emporter par le rythme de la musique dans une autre réalité.
Nos conseils d’expert :
- Le meilleur moment pour visiter cette plage est au coucher du soleil. Après avoir admiré le coucher de soleil, restez ici pour profiter de l’ambiance festive cap-verdienne ;
- Si vous allez sur cette plage et si vous avez envie de boire un verre, nous vous recommandons d’aller au bar Kalimba !
- Si vous venez ici pour dîner, nous vous recommandons de goûter les spécialités locales au Casa Café Mindelo.
Praia de São Pedro
La plage de São Pedro est l’une des plus belles plages de l’île de São Vicente, située sur le côté ouest de l’île et à seulement un kilomètre de l’aéroport. Cette plage est magnifique : elle offre des eaux cristallines et du sable volcanique blanc et jaune, qui est choisi comme lieu de ponte des tortues. Cette plage n’est pas touchée par le tourisme de masse ; c’est un lieu visité en particulier par les habitants et les pêcheurs, qui y viennent à toute heure de la journée.
Les eaux cristallines de cette plage sont souvent agitées en raison du vent fort, ce qui attire les surfeurs et les véliplanchistes ; les vagues peuvent atteindre plus de 5 mètres de haut !
Notre conseil d’expert :
Cette plage est l’endroit idéal pour les surfeurs ; elle ne convient qu’aux nageurs expérimentés en raison du fort courant. Pour cette raison, nous ne la recommandons pas aux familles.
Praia Grande
La plage de Praia Grande est l’une des plus belles plages de l’île de São Vicente. Dans ce coin de paradis sauvage de la côte nord-est, vous aurez l’impression de marcher sur des nuages : le sable y est blanc et doux, et il est entouré de roches volcaniques. Vous aimez le surf ? Parfait, cette plage est pour vous. Cette plage est touchée par de fortes rafales de vent, et nous vous recommandons de ne vous baigner que si vous êtes nageur expérimenté !
São Vicente vous donne envie ? Partez avec nous à la découverte de Mindelo, la ville d’origine de Cesaria Evora. En février, on vous emmène vivre le carnaval de Mindelo ! De plus, dans notre voyage au Cap-Vert en immersion, nous découvrons 3 à 4 îles du Cap Vert : São Vicente, Santo Antão, Santiago et Fogo et son « volcan-dieu » en option. Un voyage qui promet d’être enrichissant !
L’île de Santo Antão
L’île de Santo Antão est une île verdoyante, unique et particulière. D’un côté de l’île, vous aurez l’impression d’être sur une terre aride et désertique, tandis que de l’autre côté de l’île, vous aurez l’impression d’être dans un tout autre endroit, en raison des grandes plantes tropicales et de la végétation exotique. Santo Antão est une île tranquille, aimée des randonneurs qui adorent fouler ses sentiers ; une île calme, qui n’est pas encore une destination pour les tourisme de masse. Si vous avez l’intention de la découvrir à pied – et c’est ce que nous vous recommandons – vous ne pourrez pas manquer de vous arrêter sur certaines des plages caractéristiques de l’île. Ici, nous vous conseillons deux plages que vous ne pourriez pas manquer pendant votre tour sur l’île de Santo Antão.
Découvrez notre séjour chez l’habitant à Santo Antão, en immersion chez l’habitant. Entre randonnées et temps d’immersion, vous allez en prendre plein les yeux… et le cœur !
Praia de Tarrafal
Praia de Tarrafal, sur l’île de Santo Antão
La plage de Tarrafal est sans doute une entre les plus belles plages de l’île de Santo Antão. Une plage merveilleuse avec du sable noir volcanique et des eaux cristallines aux mille nuances de bleu, les personnes qui s’y rendent restent enchantées. La route qui mène peut être longue, mais ne vous inquiétez pas : le voyage lui-même pour arriver à cette plage en vaut la peine. En voiture, vous verrez des paysages étonnants, allant des vignobles aux déserts. Le meilleur moment pour rester sur cette plage est l’aube, une heure à laquelle les habitants des villages voisins se réveillent lentement et où les pics des montagnes qui entourent la plage sont entourés par des nuances roses claires.
Baia das Gatas
Baia das Gatas, sur l’île de Santo Antão
La Baia das Gatas est sûrement la plus belle plage sur l’île de Santo Antão pour ceux qui souhaitent pratiquer du surf dans l’archipel du Cap-Vert. Cette superbe baie perdue au milieu de la nature, longue et à la sable blanc, est une immense piscine naturelle : même les plus grands champions de surf sont venus s’entraîner ici !
Cette plage est l’endroit idéal non seulement pour les amateurs de sports nautiques, mais aussi pour ceux qui aiment se promener le long de la côte : sur la route, vous pourrez admirer les nombreuses piscines naturelles aux différents tons de bleu, rejoindre Calau ou emprunter un sentier menant au pic du Monte Verde.
Nos conseils d’expert :
- Si vous avez l’intention de marcher sur le sentier et de vous promener le long de la plage, nous vous recommandons vivement d’apporter des chaussures fermées et des tongs ;
- En raison du vent, nous vous conseillons vivement de vous habiller assez chaudement ; vous pouvez apporter une veste, des chaussures fermées et des lunettes de soleil pour vous protéger du vent.
L’île de São Nicolau
Aussi magnifique que ses sœurs, l’île de São Nicolau est une des îles au vent ; une île au paysage montagneux, cette île située au cœur de l’archipel du Cap-Vert vante des plages de rêve aux eaux cristallines et des paysages adaptés à ceux qui aiment pratiquer la randonnée. Beaucoup plus préservée du tourisme que ses sœurs, cette île nous offre des plages rocheuses magnifiques…
Le port de Tarrafal
Le port de Tarrafal, sur l’île de São Nicolau
Le port de Tarrafal, avec ses bateaux de pêcheurs colorés suspendus au-dessus des eaux bleues foncées de l’océan, est le plus grand port de l’île et l’un des rares endroits où il est possible de se baigner sur l’île. Le port est situé au centre de la ville animée de Tarrafal, l’un des plus beaux endroits de l’île. Ici, l’ambiance est festive et il vaut la peine de rester ici jusqu’au soir, pour manger chez un des restaurants locaux situés à coté du port.
Baixo Rocha
La plage de Baixo Rocha est l’une des plus belles plages sur l’île de Sao Nicolau. Cette plage paradisiaque hors des sentiers battus est tout simplement merveilleuse ; un joyau caché parmi d’autres plages tout aussi merveilleuses, vous ne pouvez y accéder qu’en marchant le long de la côte pendant une heure, en suivant la route de Tarrafal à Casa Aquaria. Cette longue plage aux eaux cristallines avec ses étendues de sable blanc, est un lieu complètement loin de toute activité. Ce petit endroit de paradis est le lieu idéal pour ceux qui souhaitent se baigner et nager dans les eaux cristallines !
Les plus belles plages du Cap-Vert
Pour conclure, chaque île de l’archipel du Cap-Vert cache de belles plages préservées, dont beaucoup sont encore inexplorées et peu connues des touristes. La beauté de cet archipel réside dans le fait que chaque île est une destination à part ; il est impossible d’aller sur une seule île du Cap-Vert et de penser que l’on connaît le Cap-Vert. Chaque plage sur chaque île est différente et sur cet archipel vous trouverez sûrement la plage qui vous correspond : des plages volcaniques au sable noir, des plages de sable blanc, des plages adaptées pour pratiquer du planche à voile et du surf ou des piscines naturelles… Le plus dur, c’est de choisir ! 😉
Carte des plus belles plages du Cap-Vert
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Quelle île visiter au Cap Vert ?
Avez-vous choisi le Cap-Vert comme prochaine destination ? Il ne vous reste plus qu’à choisir quelle île visiter ! « Cabo-Verde » est un archipel composé de 10 îles volcaniques, dont neuf îles habitées et une île inhabitée ; chaque île est une destination en soi et il ne sera pas facile de choisir laquelle visiter… si vous manquez de temps, vous devrez décider quelle île visiter en fonction de vos goûts et de ce que vous recherchez… dans cet article, nous vous donnerons quelques conseils sur quelle île cap-verdienne choisir pour votre prochain voyage !
Le Cap-Vert est un État insulaire, un archipel de dix îles volcaniques situé au large des côtes du Sénégal dans l’océan Atlantique, en Afrique. Les îles de l’archipel sont divisées en deux groupes : le Barlavento (au vent) et le Sotavanto (sous le vent).
Les îles Barlavento comprennent : Santo Antão, São Vicente, São Nicolau et Santa Luzia, les îles volcaniques et fertiles ; et les îles désertiques, les îles orientales de Boa Vista et Sal.
Les îles de Sotavento, quant à elles, sont constituées des îles de Brava, Fogo, Santiago et Maio.
Les meilleures plages : l’île de Boa Vista
La troisième plus grande île du Cap-Vert, connue également comme île aux dunes à cause de ses plages étendues de sable à perte de vue, cette île est le lieu idéal si pendant votre voyage au Cap-Vert vous voulez vous baigner dans des eaux cristallines, bronzer en tranquillité ou partir en vacances avec vos enfants en bas-âge.
En effet, l’île de Boa Vista est l’île de l’archipel la plus protégée du vent, même si la pratique du kitesurf et de la place à voile reste possible dans certaines localités.
Une plage sur l’île de Boa Vista
Les plages de Boa Vista sont tellement belles et préservées qu’elles sont choisies par les tortues pour nidifier !
Quelles sont les plus belles plages de Boa Vista ? La longue plage de Santa Monica, la plage de Chaves, avec son vaste rivage de sable clair, et la plage d’Atalanta (également appelée Cabo Santa Maria), site mystérieux à cause de son épave espagnole qui a été caressée par la mer au fil des années.
Au-delà des plages, l’île de Boa Vista offre aux touristes plusieurs activités à faire. Des activités à ne pas rater sont sans doute un tour de Sal Rei, l’unique ville sur l’île, entourée par des marais salants – c’est d’ailleurs d’où cette ville tient son nom ! – ; un tour sur l’ilheu de Sal de Rei, un îlot inhabité et sauvage où nous vous conseillons d’aller faire un tour pour le coucher du soleil…
Cette île magnifique reste quand même une île populaire des touristes, elle est considérée par beaucoup comme l’île la plus belle du Cap-Vert.
L’île la plus touristique : l’île de Sal
Connue pour ses longues plages de sable et pour les endroits où vous pouvez faire de la planche à voile, du kitesurf ou du surf, l’île de Sal possède toutes les caractéristiques pour attirer les touristes du monde entier. Et c’est effectivement ce qu’elle fait aujourd’hui !
En raison de son aéroport international et de la présence de nombreux hôtels et stations balnéaires internationaux, l’île de Sal est le lieu préféré par les touristes, qui cherchent une vacance “détente”.
Une plage sur l’île de Sal
Les trois mots d’ordre de l’île de Sal : farniente, détente et plage ! Les plages de cette île rappellent celles des Caraïbes, ce qui explique également la présence des nombreux touristes qui la visitent. Toutefois, cette île n’est pas en mesure de représenter les autres îles de l’archipel : en effet, l’île de Sal est une île plate et humide, surnommée com ‘Lhana’ (plate), contrairement aux nombreuses autres îles volcaniques de l’archipel, où la nature sauvage est encore présente.
3 choses à faire sur l’île de Sal :
- les Salinas de Pedra de Lume, des marais salants situés dans un cratère au-dessous du niveau de la mer, d’où l’île de Sal tire son nom. Ces salines particulières sont des piscines naturelles aux eaux surprenantes : les couleurs de l’eau vont du blanc au noir, du rose au violet, en raison de la forte concentration de sel.
- Plonger dans les eaux cristallines de l’océan, entouré de poissons et de dauphins qui dansent dans l’eau autour de vous !
- Se réveiller tôt le matin et voir les pêcheurs arriver au port de Santa Maria chargés de poissons frais après leur voyage quotidien en bateau…
Les meilleures plages peu fréquentées : l’île de Maio
L’île de Maio est l’une des îles les plus petites du Cap-Vert et elle est, d’ailleurs, l’île la plus plate de l’archipel ; à ce jour. Cette île qui possède toutes les caractéristiques pour être appréciée des touristes – des plages magnifiques où viennent pondre les tortues, une nature vierge, un territoire désertique et secret – l’ile de Maio est encore peu fréquentée par les touristes, ce qui rendra votre séjour encore plus intime et plus tranquille.
Pendant votre séjour sur l’île de Maio, ne ratez pas la Villa do Maio, la seule ville de cette petite île surprenante. Vila do Maio vous surprendra avec ses petites ruelles, c’est une ville vivante, où vous aurez l’occasion de vous immerger dans la vie quotidienne des habitants du lieu.
Une plage sur l’île de Maio
L’une des plus belles plages de l’île de Maio est la plage de Vila do Maio, une longue plage de sable blanc, entourée par des petits bateaux colorés appartenant aux pêcheurs locaux.
L’île de Maio a de très jolies plages de sable blanc, étendues sur des kilomètres le long de la mer bleue cristalline ; ses habitants sont simples et hospitaliers.
Une toute petite île, au paysage volcanique, loin des touristes : l’île Brava
Surnommée l‘île aux fleurs, cette minuscule île volcanique nourrit un lien très fort avec les Etats-Unis à cause de son passé lié aux immigrations ; c’est d’ici que les premiers cap-verdiens ont commencé à émigrer pour suivre le “grand rêve américain ». À Brava, tout le monde a un frère ou un cousin qui a émigré aux Etats Unis et tout le monde parle anglais. Alors vous n’aurez pas de problème pour communiquer avec les locaux si vous parlez en anglais !
L’île Brava est une île très peu touristique et c’est l’île la plus petite de l’archipel à être peuplée ; c’est le lieu idéal pour faire de la randonnée, étant donné qu’il y a des panoramas à couper le souffle, une nature vierge et des paysages charmants
Une plage sur l’île Brava
A ne pas rater : la ville de Nova Sintra, appelée comme ça à cause de sa similarité avec sa sœur Sintra, une ville portugaise ; la particularité de cette ville sont les maisons traditionnelles avec des jardins de rêve…
Un chemin est à suivre absolument, c’est celui pour Monte Fontainhas, le plus haut sommet de l’île. De là, vous pourrez admirer une vue à couper le souffle : l’océan Atlantique embrassant l’île de Fogo et son imposant volcan, surnommé le « volcan-dieu » par nombre des habitants de l’archipel !
Parmi les autres lieux à visiter, citons Faja d’Agua, un village côtier pittoresque, d’où vous pourrez louer un bateau pour vous rendre sur l’îlot de Luis Carnero, un lieu habité par des oiseaux exotiques, idéal si vous aimez observer les oiseaux.
Le paradis des randonneurs : l’île de Santo Antão
L’île de Santo Antão, deuxième plus grande île de l’archipel, est la plus verdoyante. Avec ses falaises abruptes, ses gorges, ses vallées et ses forêts de pins, c’est un lieu idéal pour la randonnée.
La particularité de cette île réside dans le fait qu’une moitié est aride et sèche, tandis que l’autre est tropicale ; un côté de l’île, la partie aride, est encore oublié des touristes, mais elle vaut la peine d’être visitée ! Si vous avez été à Madère, vous remarquerez un certain air de famille ici.
Ponta do Sol, située au nord de l’île de Santo Antão
La meilleure façon de découvrir cette île est de faire du trekking : les touristes pourront découvrir à leur rythme et apprécier les montagnes à la végétation luxuriante, les plateaux cultivés, les vallées creusées par les rivières et les plages volcaniques… A ne pas manquer Ponta do Sol, un village de pêcheurs fleuri en bord de mer, qui est également un point de départ pour le trekking. Un chemin que nous vous conseillons fortement est celui qui part de Cova et va jusqu’à Paul ; à chaque étape, vous serez immergé dans une nature magnifique.
Une autre caractéristique de Santo Antão : cette île tranquille est la capitale du grog, la boisson nationale du Cap-Vert, un alcool qui ressemble un peu au rhum. Donc, si vous visitez cette ile, vous ne pouvez pas manquer de boire un verre de grog en compagnie des gens du pays !
Découvrez notre voyage au Cap-Vert en immersion de Santo Antão à la découverte de la beauté de cette île et de ses habitants.
L’île volcan : l’île de Fogo
Cette île de beauté est une perle noire à cause de son volcan, Pico do Fogo, dont il tire son nom. Et c’est en gravissant le point le plus chaud de l’île, depuis le Pico do Fogo, que vous pourrez admirer toute sa beauté : les petits bateaux colorés amarrés dans les différentes marinas, les plages volcaniques de sable noir, les vignobles verdoyants vus d’en haut et, de loin, l’île de Brava, autre paradis des randonneurs, qui ressemble à un énorme croquis gris dessiné par un artiste.
Pico do Fogo, le somptueux volcan sur l’île de Fogo
L’île volcanique a été appelée île Sao Felipe jusqu’au 1680, mais elle a été rebaptisée « île Fogo » (île de feu) en raison des fortes éruptions du Pico do Fogo, un volcan encore actif. La beauté de la visite de l’île Fogo réside dans son cratère : cela vaut la peine de faire l’ascension du volcan, à pied pour les plus courageux !
L’île de Fogo vous surprendra avec sa plage de Sao Felipe, une longue plage de sable noir et volcanique qui semble sortir d’un film de science-fiction. Une expérience à ne pas manquer sur l’île Fogo est d’être accueilli comme un ami par les habitants, de séjourner dans des pensions familiales et de goûter le café du village de Mosteiros, que nous visitons pendant notre ascension au Pico do Fogo, plus de 2800 mètres d’altitude.
Nous proposons une extension sur l’île de Fogo pour nos deux voyages au Cap-Vert au plus près des habitants.
Une île pour les randonneurs hors des sentiers battus : l’île de Sao Nicolau
L’île de Sao Nicolau est considérée comme la sœur de l’île de Santo Antao, car elles sont en effet semblables. Cette île est aussi belle que l’île de Santo Antao, mais elle est moins visitée, et elle promet donc des visites hors des sentiers battus, loin des foules.
La plage de Tarrafal sur l’île de Sao Nicolau
L’île de Sao Nicolau se prête parfaitement à la randonnée, puisqu’elle peut être découverte entièrement à pied grâce à ses chemins idéaux pour cette pratique.
Cette magnifique île n’est qu’à une demie-heure d’avion de l’île de Sal. Contrairement à cette dernière, qui est le haut-lieu du tourisme de masse, l’île de Sao Nicolau a su conserver ses traditions, que l’on retrouve aujourd’hui dans la musique, les danses et les nombreuses fêtes locales.
Cette belle île est caractérisée par le Monte Gordo, une montagne majestueuse qui était autrefois un volcan actif et qui est aujourd’hui le plus haut sommet de l’île, à 1312 mètres.
Île idéale pour découvrir l’histoire du pays : l’île de Santiago
L’île de Santiago, la plus peuplée de l’archipel, est le lieu idéal pour s’immerger dans la culture et l’histoire du passé colonial de l’archipel du Cap-Verdien. Vous pourrez y découvrir les influences créoles, africaines et portugaises du pays, visiter des villes historiques comme Praia, la capitale du Cap-Vert, ou des petits ports pittoresques baignés par l’océan, ou encore des plages intimes et tranquilles. L’île de Santiago résume toute l’histoire de l’archipel dans ses musées : cette île a été la première à être découverte par les Européens.
Porto Mosquito, un port sur l’île de Santiago
Santiago a récemment commencé à attirer l’attention des touristes internationaux grâce à son aéroport récemment ouvert. Vous souhaitez être parmi les premiers à découvrir le charme de cette île ? Parfait. Maintenant c’est le moment idéal !
Avec ses paysages enchanteurs, ses plages aux eaux cristallines, ses marchés colorés et ses traditions vivantes, cette île captivera les touristes dès leur arrivée.
Trois endroits à ne pas manquer :
- Praia, la capitale administrative du Cap-Vert, ses batîments d’architecture coloniale, et ses ruelles colorées !
- Cidade Velha, première ville coloniale construite par les Européens
- Tarrafal, une plage de sable blanc paradisiaque qui semble sortir d’un rêve
Chez Rencontres au bout du monde, nous avons développé un voyage au Cap-Vert en immersion villageoise sur l’île de Santiago, une forme de tourisme équitable et solidaire chez l’habitant, pour un voyage au plus près des populations locales. Une expérience très différente de ce que proposent les autres voyagistes sur cet archipel.
L’île pour les passionnés de culture : l’île de São Vicente
L’île de São Vicente est sans doute l’île la plus dynamique et la plus animée de l’archipel cap-verdien. Cette île est connue pour son Carnaval, pour sa musique, pour ses poèmes et pour sa créativité… Cette île est le lieu parfait pour ceux qui aiment découvrir un pays à travers son patrimoine immatériel, mais aussi pour ceux qui ne peuvent pas renoncer à faire la fête pendant leurs vacances !
Le port de Mindelo, sur l’île de São Vicente
L’île de São Vicente se démarque par rapport aux autres îles appartenant à l’archipel majoritairement à cause de Mindelo, la capitale cosmopolite de l’archipel, à cause de ses événements, comme son Carnaval, et à cause de quelques uns des personnages historiques du Cap-Vert La morna qui est née ici, tout comme la légendaire Cesaria Evora, la « Diva aux pieds nus », et Tito Paris, qui habite encore sur cette île et qui l’enchante avec sa musique.
Ici, vous pourriez rencontrer des plages idéales pour ceux qui souhaitent pratiquer des sports aquatiques, comme le surf, le kitesurf et la planche à voile.
Le Carnaval de Mindelo
Êtes-vous prêts à découvrir le « Petit Brésil » ?
Pendant les jours précédant Mardi Gras, les ruelles de Mindelo, la capitale de l’île de Sao Vicente, se remplissent de couleurs et de musique. Le carnaval au Cap-Vert est l’évènement à ne pas rater dans l’année dans la culture cap-verdienne. Il est même considéré comme l’un des trois meilleurs carnavals tropicaux.
Les participants dansent sur les rythmes des chansons cap-verdiennes en portant leurs plus beaux costumes. Couleurs vives, paillettes, et plumes sont de la partie !
Qui gagnera le prix tant convoité du meilleur groupe ?
A vous de le découvrir, en février prochain !
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Pushkar, la ville sainte au Rajasthan
Votre séjour à Pushkar, lors d’un voyage au Rajasthan (Inde du Nord) avec Rencontres au bout du monde
Pourquoi faut-il absolument se rendre à Pushkar durant le mois de kartik Purnima ?
Pushkar est une petite bourgade indienne, située en bordure du désert du Thar au Rajasthan, qui a acquis une renommée nationale puis mondiale pour ce qui fut initialement une foire aux chameaux, « The camel fair » ou « Kartik Mela », et qui est maintenant une énorme foire agricole doublée d’un pèlerinage religieux.
Tout cela se déroule durant le mois « lunaire », dix jours après Diwali, la fête des lumières, plus précisément entre Prabodini Ekadoshi et Kartik Poornima. Le jour de la pleine lune du mois lunaire en octobre ou novembre selon nos calendriers occidentaux est le point culminant de la foire et une foule immense envahit alors les rues et les plaines de la ville.
Juste un peu avant d’arriver à Pushkar, s’arrêter quelques instants au mémorial Sindhupati Daharsen Swaraket pour admirer la vue sur le lac Anasagar. Regarder la ville d’Ajmer à une dizaine de kilomètres de Pushkar et être totalement éblouis par la vue. Quelques kilomètres plus loin, après bien des méandres à travers les collines environnantes, arriver enfin à Pushkar.
Arriver à Pushkar durant le mois de kartik, c’est comme atterrir sur une autre planète ou débarquer dans un espace-temps jusque-là inconnu et inimaginable pour nos esprits occidentaux.
Prendre le temps de se poser dans le charmant hôtel de plein air, installé spécialement à l’occasion de la foire de Pushkar. Il s’agit de ‘resorts’ géants aménagés avec de grandes tentes équipés de tout le confort. Les jardins sont merveilleusement bien agencés et les tentes superbement bien décorées. On trouve à l’intérieur de chaque tente tout confort nécessaire de la douche jusqu’au service à thé.
Après avoir pris une bonne douche, sortir pour s’émerveiller de l’ambiance si particulière de la grande foire aux chameaux de Pushkar.
La foire à chameaux de Pushkar, Rajasthan, Inde
Traverser la voie ferrée, lieu de passage incontournable, sous les rayons du soleil arasant et rencontrer à quelques mètres de là, le premier chameau de Pushkar bien paré pour cette grande fête. A peine, quelques minutes plus tard, découvrir une autre charrette, tirée elle aussi par un chameau orné de pompons multicolores.
Réaliser qu’après l’avoir tant attendue, la grande foire de Pushkar, se dévoile enfin sous vos yeux ébahis, comme un kaléidoscope aux milliers de facettes. Pushkar Mela ou Pushkar Camel Fair est la foire la plus colorée au monde avec ses quelques 200 000 visiteurs venus de toute l’Inde et même du monde entier et avec pas moins de 50 000 chameaux. Il est temps de plonger dans la foule bigarrée et de parcourir les innombrables allées à la découverte des nombreux stands, fureter, acheter des ustensiles de cuisine fabriqués sur place, comme ces petites louches en alu qui servent à enduire les chapatis de ghee ou comme ces katoris dans lesquels on sert les différents mets du repas. La ville est animée sans interruption et les commerces sont ouverts de jour comme de nuit. Se prêter avec délice aux selfies en compagnie des vendeurs du stand de tracteurs John Deer.
S’extasier sans fin devant les étals garnis de nourriture abondante et fraîchement préparée, une autre des nombreuses particularités de la foire de Pushkar.
Pénétrer enfin dans le cœur de la foire, cette fameuse plaine de sable, où campent les familles des chameliers, éleveurs de chevaux et autres animaux (chèvres, vaches et moutons sont aussi de la partie). Avoir la sensation de se trouver soudain plongés en plein cœur du Moyen-Age dans l’une de ces fastueuses foires aux bestiaux. Un seul bémol, ici les motos et le 4×4 avoisinent les plus belles espèces d’animaux. Hommes et bêtes vivent ensemble durant le temps de la foire et le promeneur côtoie ici toutes sortes de personnages. La vie s’écoule au rythme des blatèrements de dromadaires et des hennissements de chevaux Marwari. La plaine est poussiéreuse mais les hommes, les femmes et les enfants que l’on y croise sont souvent parés de leurs plus beaux atours. Magie de l’Inde qui nous fait passer en quelques secondes du chaos le plus indescriptible à la beauté la plus indicible.
Campements lors de la foire de Pushkar, Rajasthan, Inde
Echanger quelques mots avec le propriétaire des magnifiques chevaux qu’il compte présenter au concours dès demain. Pas peu fier de ses bêtes le Monsieur ! Il faut dire qu’il s’agit de splendides Marwari, ces chevaux des Maharadjas que l’on reconnaît à leurs oreilles orientées vers l’intérieur.
La plaine est un véritable lieu d’échange et de transaction autour des magnifiques cheptels.
Croiser toutes sortes de personnages et apprécier la grande variété des rencontres que l’on peut faire à l’occasion de grand pèlerinage. Se laisser saisir par le va-et-vient incessant, par la vie grouillante et permanente qui semble ne jamais s’arrêter. Pas de temps mort à Pushkar, c’est peut-être pour cela que l’on se sent si vivant ici.
Les grandes roues de la foire de Pushkar, Rajasthan, Inde
Dans le lointain, apercevoir les grandes roues de la foire moderne qui contrastent avec la plaine des campements. Ici comme partout ailleurs dans le monde, la foire aux manèges et aux étals à sensation côtoie la foire aux bestiaux. Il y a de quoi assouvir les besoins de consommation des pèlerins de passage. Les bijoux de pacotille côtoient les plus belles œuvres artistiques, il y en a pour tous les budgets.
S’arrêter pour déguster quelques chapatis cuits sur le feu par une charmante jeune femme et savourer le curry qui les accompagne. Régler le repas d’une famille de passage qui n’a pas les moyens de le payer car cela fait partie des coutumes locales des pèlerins de la Foire de Pushkar, pour s’assurer d’avoir ensuite un bon karma. Arpenter à nouveau les allées de la grande foire et se perdre dans la foule démesurée et bigarrée. Admirer quelques sculptures de sable primées pour la Pushkar Fair. Le marché a envahi toutes les rues, il n’y a plus aucun repère si ce n’est la voie ferrée et les grandes roues qui tournent inlassablement sur fond de pleine lune et de collines avoisinantes.
Sculptures de sables primées pour la foire de Pushkar, Rajasthan, Inde
Admirer le coucher de soleil unique de Pushkar et se retrouver face à soi-même, homme ou femme parmi la multitude et l’immensité de l’Inde et de ses mystères insondables. La nature se joue des hommes et nous renvoie à nos éternelles questionnements jusqu’à faire apparaître le soleil entre les deux cornes d’un taureau.
En fin de soirée, rentrer à la tente et s’endormir sous la toile et ses décors de charme, le cœur léger, le corps épuisé, l’esprit comblé de ces mille rencontres.
Au petit matin, être réveillé par les sons inhabituels alentours et se rendre sous la grande tente de restauration. Découvrir les yeux éberlués le faste du petit-déjeuner servi avec élégance. Une fois rassasié, décider d’aller faire un tour du côté de la Pushkar Fair pour assister à la présentation des chameaux superbement parés de pompons aux couleurs chamarrées. S’extasier devant ce spectacle aux milles couleurs tout en découvrant le savoir-faire des chameliers du désert du Thar, ce grand désert Indien. Commencer à ressentir que notre perception du monde vacille car autour de nous tout est si différent de nos habitudes. Dans le stade transformé pour l’occasion en plaine de concert, la Mela Maiden qui accueille tous les festivaliers. C’est ici que se rassemblent chaque année des milliers de pèlerins et de chameliers. S’extasier encore et toujours devant les chameaux aux tonsures de luxe, parés de colliers, maquillés, aux dents d’une blancheur si éclatante qu’ils pourraient tourner pour une publicité de dentifrice, tout cela sous la conduite des hommes du désert aux turbans chatoyants. Tomber sous le charme des femmes du Rajasthan et de leur ghunghat flambloyants.
Chameaux lors de la foire de Pushkar, Rajasthan, Inde
Prendre un moment pour échanger avec un couple qui profite de la foire pour faire une promenade à dos de chameau et pour se faire photographier. Flâner parmi les chameaux dans la plaine des concerts puis se reposer quelques instants à l’abri des tentes installées pour l’évènement. Être enthousiasmé par les multiples installations qui permettent à chacun d’assister aux compétitions en tout genre dans les meilleures conditions. Se fondre une nouvelle fois au cœur de la foule et s’immerger dans ce tableau aux multiples couleurs. Se laisser emporter par la vague humaine, être tout simplement heureux de faire partie de la même et grande humanité. Les discussions vont bon train sur la plaine et les transactions sont toujours en cours.
Temple de Pushkar, Rajasthan, Inde
Aller faire un tour à la découverte de la ville sainte. Être bluffé par la multitude de pèlerins aux vêtements couleur safran. S’étonner en apercevant une petite pharmacie en chemin, si différente des temples de consommation que sont les pharmacies dans nos contrées. Un peu plus loin au cours de la marche, distinguer une statue de Gandhi qui nous invite à prendre un temps de méditation. Choisir de se replonger dans les rues étroites de la ville de Pushkar et se sentir porter par la foule qui nous convie une fois de plus à la rencontre de notre humanité. Apprécier la multitude des temples de Pushkar et des lieux de recueillement. Symboles de la spiritualité partout présente, au cœur de la vie quotidienne, avec ou sans artifice. S’approcher du sublime temple aperçu à l’horizon. Être ébahi par la splendeur et la majesté de l’époustouflant temple sikh de Gurudwara Sahib. Tomber sous le charme des lieux dont l’architecture nous introduit à la dimension spirituelle omniprésente en Inde. Apprendre en discutant avec quelques passants qu’un unique grand temple dédié à Brahma existe en Inde et qu’il se trouve justement à Pushkar juste sous vos yeux. Entrevoir alors la foule immense et patiente qui attend à l’entrée pour aller y prier. Se réserver un peu de temps pour découvrir aussi de magnifiques petits temples bien gardés et toujours bien décorés. Être saisi par l’architecture dravidienne toujours aussi fascinante du temple Jaïn de Rangji. Estimer le travail des hommes qui, portés par leurs croyances, ont trouvé l’énergie et le talent d’ériger des monuments dont la finesse et le souci du détail nous interpellent sans cesse. Il sera malheureusement impossible de visiter les quelques 400 temples de la ville et des collines alentour. Ce sera l’occasion de revenir une prochaine fois pour en découvrir de nouveaux, comme les temples de Savitri et de Pap Mochan qui dominent la ville tout en haut des collines.
Approcher tranquillement du coeur sacré de la bourgade qui bat la chamade, laissant flotter dans l’air ambiant quelques vibrations et senteurs qui conduisent jusque-là les pas du pèlerin. Rejoindre enfin le lac sacré de Pushkar entouré de ses 52 ghats tout blancs, tout éblouissants. 52 ghats pour les 52 Maharadjas de l’Inde dit-on en coulisse. 52 Ghats qui permettent aux pèlerins et aux familles de s’immerger dans les eaux sacrées du lac. Chaque Ghat aurait dit-on sa particularité – fécondité, richesse, longévité… Y aurait-il un ghat dédié aux selfies réussis aussi ? Le Gau Ghat, sous vos yeux, a été rebaptisé en Gandhi Ghat depuis qu’une partie des cendres du Mahatma y furent immergées. Il y a aussi le Brahma Ghat, le Varah Ghat, le Jodhpur Ghats…Dans chacun des ghats, on croise de nombreux prêtres hindous et une multitude de sadhu qui vivent là à l’année. On dit qu’ils sont parfois des milliers à l’occasion de la pleine lune de novembre pour le célèbre pèlerinage qui a lieu en même temps que la foire de Pushkar. Eternel mélange flamboyant entre le divin et le quotidien, entre la vie et la mort, entre le mouvement et le néant, entre le féminin et le masculin…Y a-t-il des mots pour décrire l’infini de l’Inde que l’on découvre ici. Je n’en suis pas certaine tant l’expérience est indicible. C’est une expérience qui se vit en premier lieu.
La légende raconte que le lac se serait formé après que Brahma y aurait fait tomber une fleur de lotus bleu. On dit d’ailleurs que Pushkar signifie lotus bleu. Il est vrai que la petite bourgade a tout le charme d’une fleur de lotus. Lovée au milieu des douces collines du désert alentour, elle accueille en son sein un lac vers lequel descendent les pèlerins et qui emporte nos imaginaires au pays des lotus et de la sérénité.
Lac de Pushkar, Rajasthan, Inde
Voici venu le moment de rejoindre la foule qui se dirige maintenant vers les ghats et de découvrir d’un peu plus près la magie des lieux. Il est temps de s’immerger, non pas nécessairement dans les eaux du lac mais, au moins dans l’ambiance indescriptible qui règne en ses abords. Déposer, aux côtés des dhotis blancs qui sèchent sur les marches en descendant, nos mentalités d’occidentaux et pénétrer dans une autre dimension quasiment surréaliste. Chaque ghat est composé d’escaliers qui mènent aux abords du lac et de bassins consacrés aux ablutions et bains rituels. Les symboles et les offrandes sont omniprésents tout autour du lac de Pushkar. Les pujas se déroulent sans interruption en plein jour comme en pleine nuit. Tout autour les bougies flottent sur le lac dans de petites coupelles, les batônnets d’encens parfument les lieux, les offrandes diverses et variées à souhait sont déposées dans chaque ghat en fonction des bienfaits que l’on souhaite obtenir ou en signe de remerciement.
Les rives du lac sont animées et fourmillent de vie. Une féérie de couleurs jaillit de partout nous rappelant sans cesse combien la vie est merveilleuse et foisonnante. Admirer les sadhus en tenue safran, les femmes drapées dans leur ghoonghat de couleur vive qui se déplacent d’un pas si léger qu’elles semblent flotter au-dessus des eaux du lac.
Être étonnés de voir les générations qui se frôlent dans le plus grand respect. Chacun entre en relation avec ses croyances, ses divinités, ses attentes, ses regrets, ses espoirs en toute intimité aux yeux et aux vues de tous. C’est aussi cela l’alchimie de l’Inde sacrée, le mystère et la séduction, la fascination et les interrogations, les illusions et la réalité mélangées en un tout bouillonnant. Entreprendre le tour complet du lac, accepter de se laisser bousculer par ce que nos esprits découvrent des lieux.
Lac de Pushkar, Rajasthan, Inde
Puis choisir d’aller se perdre une ultime fois dans la foule parce que l’on y prend vite goût et accepter le cadeau- coup de cœur- qui deviendra tenue d’un jour ou d’une éternité, car l’essayer c’est l’adopter. Arpenter les rues en fête et décider finalement d’aller se restaurer au Nirvana Café. De sa terrasse, à deux doigts de toucher le ciel, contempler la vue sur les ghats, sur les toits, sur la ville, sur les temples. S’amuser des singes qui sont partout présents sur les toits, dans les arbres, dans les temples, dans les moindres recoins et qu’il faut quand même chasser discrètement de temps en temps. Apprécier la déco qui relaxe et qui permet d’entrer dans un mode de relations de plus en plus enrichissant à chaque échange. Déguster un curry accompagné d’un chaï massala bien épicé en provenance de la petite cuisine puis savourer la douceur d’un lassi à la mangue. Se demander si l’on n’a pas réussi à atteindre ce Nivarna dont on a si souvent entendu parler, Se sentir soudain comme chez soi malgré le dépaysement parce que l’on se sent bien et que les vibrations sont positives tout autour de nous. Se laisser emporter par cette harmonie de couleurs omniprésentes et chatoyantes. Après tant de découvertes, passer la soirée dans le salon de plein air et apprécier la simplicité et le charme des lieux.
Et puis, un matin s’arracher à Pushkar, cette ville sainte où l’on a côtoyé à chaque minute un mélange de solitude et de multitude, de richesse et de pauvreté, de confusion et de raison, de splendeur et de décadence, de silence et de brouhaha, de couleurs et de blancheurs, de puanteur et de senteur. Réaliser ému et heureux que c’est tout cela qui forme notre humanité et que c’est peut-être ici en plein désert du Thar, au cœur du Rajasthan, le plus grand état indien que nous avons été amenés à la rencontrer dans tout ce qu’elle a de magique, d’étonnant, de merveilleux, de rugueux, de perturbant et d’enivrant. Se retourner et se dire qu’on reviendra et qu’on n’oubliera jamais…
Nathalie
Katmandou l’effervescente
Présentation de Katmandou
L’arrivée à l’aéroport international de Tribhuvan est déjà une plongée dans Katmandou. De bric et de broc, brouillon, déconcertant, le lieu étonne voire déroute le voyageur occidental. Rejoindre la porte de sortie pour atteindre les taxis et les voitures de service révèle déjà l’ambiance de la ville : le bruit, la foule, les encombrements, la musique, les odeurs, le racolage des chauffeurs de taxi. Il y a de quoi perdre la tête et peut-être inquiéter. Mais, ce qui surprend très tôt, c’est que cette ville très polluée dont les services publics sont souvent en déshérence et dont la pauvreté affleure à tous les coins de rue, particulièrement dans sa banlieue, peut séduire. Cette impression se confirmera dès les premiers pas dans les quartiers. Il y a plusieurs explications à ce paradoxe.
D’abord, elle est encore nimbée de son histoire récente qui la relie au mouvement hippie des années 1960. Ensuite, elle est marquée par une vie spirituelle intense au croisement de l’hindouisme, du bouddhisme et même de l’islam. Aussi, elle a été pendant longtemps et encore aujourd’hui, la première étape des alpinistes à l’assaut des grands sommets himalayens, qui se détachent en arrière-plan de la ville. Enfin, son centre est tout à la fois un formidable musée et un bazar à ciel ouvert, fait de temples et de sanctuaires, de petites échoppes accolées les unes aux autres sur des rues entières, de cafés minuscules, de restaurants imprévisibles, d’hôtels aux prestations très contrastées.
Bref aperçu historique sur Katmandou
Les visiteurs auront très vite conscience de la grandeur et de la variété de l’histoire de la ville, tant celle-ci imprègne de nombreuses places, monuments, bâtiments, édifices religieux. Fondée au X° siècle, son histoire et son architecture sont marquées par le bouddhisme et l’hindouisme. C’est au XVII°siècle que Katmandou fut instituée capitale du Royaume du Népal, placée sous l’autorité de la dynastie des Shah. A compter de cette époque, le statut de capitale du royaume va donner à Katmandou un rôle central dans la vie politique et sociale du Népal jusqu’à nos jours. En juin 2001, c’est dans leur palais à Katmandou que toute la famille royale fut assassinée. Après cette disparition brutale, Katmandou va vivre une période très troublée jusqu’à l’instauration d’une République en 2006. La situation politique va alors en s’apaisant quand survient un terrible tremblement de terre le 25 avril 2015. Ce fut un véritable désastre pour le patrimoine architectural de la ville. La plupart des monuments historiques et religieux furent atteints et pour certains d’entre eux détruits. Leur réhabilitation prendra sans doute des dizaines d’années. Ce fut aussi un désastre social pour les habitants de Katmandou qui sont pour leur grande majorité des déracinés récents, vivant chichement dans des banlieues dépourvues de services publics. Cette pauvreté s’explique par les troubles politiques, les faibles ressources naturelles, une économie moribonde mais aussi par une croissance exponentielle de la population de la ville qui aujourd’hui atteint 1 500 000 habitants environ, pour 120 000 en 1960. La ville est aujourd’hui à l’image du pays, une grande mosaïque culturelle et religieuse. Les habitants sont originaires des ethnies Newar à 29,6%, Matwalis à 25,1%, Khas Brahmins à 20,51% et Chettris à 18,5%. On y parle le népalais, l’hindi et l’anglais.
Que voir/ Que faire/ Que visiter sur place
Katmandou est une ville pauvre et mal en point. L’entretien de la voirie est catastrophique, l’enlèvement des ordures ménagères est aléatoire, les logements sont souvent insalubres, les hôpitaux souffrent de sous équipement, les écoles publiques peinent à dispenser un enseignement de qualité, la police suscite de la méfiance dans la population. Mais, au milieu de cet abandon, subsiste quelques occasions de s’émerveiller. La visite de quelques quartiers du centre de la ville et d’une partie de la périphérie peut procurer de belles émotions culturelles et artistiques.
Le lieu de ralliement du tourisme de masse est d’abord le site de Durbar Square, classé patrimoine mondial par l’Unesco, qui s’étend sur trois imposants quadrilatères reliés entre eux en plein centre-ville. Ce n’est pas un hasard car sa visite en vaut la peine. Malgré la destruction partielle du site, il faut prendre le temps de s’arrêter devant ou dans chacun des monuments qui le composent. Entre autres :
– Kumari Bahal, maison du XVIII siècle qui abrite la Kumari une fillette Newar prétendue déesse.
– Maju Deval, temple à triple toit posé sur un énorme socle d’une dizaine de gradins propices à la contemplation de la place. En reconstruction après le séisme de 2015.
– Trailokya Mohan Narayan, temple à triple toit également mais plus bas que le Maju Deval. En reconstruction.
– Jagannath Temple, décoré de motifs érotiques.
– Taleju Temple, le plus beau temple mais toujours fermé ou presque. Taleju était la déité tutélaire des rois Malla, c’est une incarnation de Durga, elle-même incarnation de Parvati.
– Bhagwhati Temple, avec son triple toit, il fait partie de l’Hanuman Dhoka.
- Hanuman Dhoka ou Palais Royal, intègre tout un complexe de temples, de cours et de bâtiments administratifs ainsi que le Musée Tribhuvan. En consolidation.
Élargissant le cercle des visites, des ballades depuis Durbar Square vers le quartier de Thamel, permettent de belles découvertes architecturales et de se plonger dans la vie commerçante de la ville. Au nord-est de Durbar Square, il faut se perdre dans le dédale de ruelles entrecoupées de placettes très animées. Vous y découvrirez des petits temples, des sanctuaires, des cours très fréquentés par les habitants. De la place d’Asan Tole en passant par le temple Seto Machhendranath pour déboucher sur la rue très commerçante Indra Chowk vous poursuivrez votre promenade, portés par l’animation débordante. Plus au nord, dans Thamel, l’atmosphère change. C’est le quartier touristique avec ses hôtels et restaurants, ses commerces de vêtements, de matériel de montagne, de bibelots, de souvenirs. Un voyageur à la recherche de l’authentique et du local pourrait être tenté de fuir. Pourtant l’ambiance particulière, faite aussi de gaieté et d’exubérance orientales, mérite de s’y plonger pour flâner, boire un verre, diner. On s’y détend à la condition de ne pas y passer trop de temps au risque de se lasser. Si cela se produit, vous pourrez alors retrouver un peu de calme et de verdure au Garden of Dreams pour y boire un verre ou pour le gourmand s’offrir une pâtisserie au Kaiser Café.
A l’est de Thamel deux quartiers plus haut de gamme autour du palais des derniers rois du Népal. Le palais entouré de hauts murs peut se visiter. Au sud Durbar Marg et ses jolis boutiques sans oublier le mythique hôtel Yak & Yeti et au nord Lazimpat le quartier des ambassades et ses hôtels étoilés.
Quelques recommandations pour rendre la découverte de Katmandou plus forte et plus riche
– Loger au centre.
C’est en logeant dans Thamel que votre séjour se révèlera plus agréable. Vous pourrez vous déplacer aisément dans le centre-ville sans avoir à utiliser des taxis, des tuktuks (les triporteurs taxis) ou les poussepousses. La marche à pied vous assurera une aisance agréable.
– Visiter tôt et accepter de se perdre.
Pour visiter Durbar Square mieux vaut se lever tôt pour éviter les cohortes de touristes. L’espace à visiter est très dense sur une superficie réduite. Votre déambulation sera inspirée par ce que proposent les guides touristiques mais il faudra accepter aussi de se perdre dans la ville. Une légère inquiétude à l’idée de ne pas retrouver son chemin peut aussi enrichir vos impressions et nourrir votre dépaysement.
– Marcher à pas lents.
Prendre le temps d’une visite à pas lents vous assurera plus de plaisir, d’occasion de rencontres. Avancer en ouvrant les yeux, s’asseoir sur les bords des trottoirs, sur les margelles aménagées des temples ou des sanctuaires, ne pas hésiter à se glisser dans des passages ou des ruelles qui souvent débouchent sur des placettes peu fréquentées, se laisser tenter par un thé ou un café proposé à même la rue sont autant de façon de se laisser imprégner de la ville et de ses habitants.
– S’intéresser, regarder et peut être tenter de bavarder.
Tout n’est pas écrit dans les guides, la découverte de la ville ne consiste pas seulement à baliser les monuments « à ne pas manquer ». Il faut prendre le temps de s’intéresser au détail, au minuscule , ou même à l’anodin. Pour y parvenir il faut ne pas s’astreindre à respecter le programme mais au contraire s’arrêter lorsqu’il se passe quelque chose qui peut être : un cordonnier au travail, un coiffeur chantant, un boucher bataillant pour découper sa viande au milieu d’une nuée de mouches, des gamins affairés autour d’un jeu de billes, … Si l’occasion d’amorcer une conversation avec un commerçant, un artisan, un serveur de bistrot se présente, il ne faut pas hésiter à se débarrasser de la gêne à bredouiller en anglais. L’émotion même mince sera au rendez-vous.
– Vie nocturne.
La vie commerciale de Katmandou cesse tôt le soir vers 19h 30. Les habitants rentrent chez eux. Pour les touristes, il reste les cafés, les restaurants et quelques rares échoppes dans Thamel. Quelques bonnes adresses glissées dans les guides feront des heureux. Mais, l’effervescence joyeuse de la journée aura disparu. Il est donc préférable de profiter de la journée pour découvrir Katmandou. L’entrée de Durbar Square devient gratuite en fin de journée…
Que faire aux alentours de Katmandou
Les sites historiques ou religieux autour de Katmandou ne manquent pas : Swayambhunath Bhaktapur (Bhadgaon), Pashupatinath, Bodhnath, Patan (Lalitpur), Kirtipur, Dakshinkali, … Il vous sera difficile de tous les visiter sauf à séjourner plus d’une semaine. Mais, prendre un taxi ou un bus local pour découvrir l’un ou l’autre complétera vos premières impressions. Même si les distances du centre de la ville sont courtes, il vous faudra prévoir une demi-journée voire la journée entière pour une visite d’un des sites.
Parmi la dizaine de destinations intéressantes aux alentours de la ville, deux devraient particulièrement vous séduire : Swayambhunath (Swayambu) et Bhaktapur.
Visiter Swayambhunath
Le temple bouddhique de Swayambhu, appelé aussi Monkey Temple (il est fréquenté par des singes macaques) est perché sur une colline à 2 km à l’ouest de Katmandou. L’élément principal en est un grand stupa, à la partie supérieure dorée avec ses 4 paires d’yeux, entouré de temples et de sanctuaires. C’est un site très touristique mais sa visite peut être instructive et distrayante. Pour cela quelques suggestions très pratiques qui vous assureront une visite agréable. Comme le temple est proche de la ville, n’hésitez pas à vous y rendre à pied. La traversée des faubourgs de Katmandou est vivante et pittoresque, et la montée finale vers le temple offre des paysages magnifiques. Deuxième suggestion, n’hésitez pas à vous y rendre tôt le matin. Comme le site est très fréquenté, la foule fait vite écran.
Visiter Bhaktapur (Bhadgaon)
Le centre de la ville de Bhaktapur est splendide. C’est probablement une des plus belles villes de la périphérie de Katmandou (à 13 km à l’est). Elle est parsemée de palais, de temples et de superbes demeures qu’on découvre en déambulant dans les rues piétonnes du centre-ville. Malgré les dégâts provoqués par le tremblement de terre d’avril 2015, le charme subsiste. Vous y passerez une journée sans vous lasser.
Après avoir traversé le magnifique Durbar Square une rue descend à la place Taumadhi où s’élèvent le temple de Nyatapola à 5 toits et le temple de Bhairab. En poursuivant par la rue principale et ses commerces vous arriverez à la place Tachupal avec d’autres temples et un grand bassin.
Pour s’y rendre et donner plus d’authenticité à votre escapade n’hésitez pas à vous y rendre en bus local. Cela prendra un peu de temps (entre une heure et une heure et demi), mais l’ambiance est assurée. Facilités pour dormir sur place.
Visiter Pashupatinath
Le temple de Pashupati, une des incarnations de Shiva, est le plus vieux et le plus sacré des temples hindous de Katmandou et même du Népal. Des milliers de pèlerins le visitent toute l’année. Il est situé à l’est de Katmandou sur la berge de la rivière Bagmati, sacrée elle aussi car se jetant dans le Gange. L’entrée dans l’enceinte du temple principal est interdite aux non-hindous.Sur les gaths (les berges de la rivière) vous pouvez assister à des crémations, à de petites pujas familiales tenues par des prêtres Brahmanes, au farniente des sadhus.
Pour la fête de Shivaratri des centaines de sadhus s’y retrouvent pour une immense partie de fumette, cannabis pour tous.
Visiter Bodhnath
C’est le plus grand stupa d’Asie et peut-être du monde. La communauté Tibétaine s’y est installée après l’occupation chinoise du Tibet. Allez-y tôt le matin quand des centaines de Tibétains en font la circumambulation avec leur moulin à prière tout en récitant le mantra « Om Mani Padme Hum ».
Quartier Tibétain oblige, de nombreux monastères se sont implantés tout autour dont celui de Shechen où vous rencontrerez peut-être Matthieu Ricard…
Côté pratique, vous pouvez prendre votre petit-déjeuner sur une des terrasses restaurants qui surplombent le site et passer un agréable moment à contempler l’animation qui va croissante au fil de la matinée. Ici aussi facilités pour dormir sur place.
Visiter Patan (Lalitpur)
Plus ancienne que Katmandou et Bhaktapur la ville de Patan, au sud de la rivière Bagmati, vaut bien une visite. Son Durbar Square tout en longueur illustre à merveille l’architecture Newar.
Le Palais Royal qui occupe tout un côté est un véritable enchantement avec sa façade délicatement ouvragée, ses cours et bassins. Au centre du Palais se dresse le Temple Taleju qui domine la place.
Franchissez la Porte d’Or et vous ne serez pas déçu de la visite du musée intégré au Palais qui expose dans plusieurs salles une collection d’art religieux hindouiste et bouddhiste remontant jusqu’au X-ème siècle.
C’est à Patan que sont fabriqués la plupart des statues en métal et des tapis de laine vendus à Katmandou. Autant en profiter.
Visiter Kirtipur
Encore une belle cité médiévale à 5 km au sud-ouest de Katmandou. Un des fleurons de l’architecture Newar. Les temples sont situés sur les parties les plus hautes du village. On peut y voir également d’étonnants temples-stupas bouddhiques.
Visiter Dakshinkali, Pharping et Dollu
Âmes sensibles s’abstenir. À une vingtaine de km au sud de Katmandou ce temple est dédié à la déesse Kali, une incarnation sanguinaire de Parvati l’épouse de Shiva. Les mardis et samedis le sang coule à flots. Les pèlerins hindous viennent y sacrifier poulets, chèvres, cochons… Les prêtres du temple se chargent de la décapitation et de l’aspersion du sang. Ensuite l’animal est récupéré et cuisiné sur place en un immense pique-nique.
Au retour de Dakshinkali arrêtez vous à Pharping et à Dollu. Ici se sont installés de nombreux tibétains et les monastères bouddhiques se multiplient au fil des ans. On en aperçoit plusieurs depuis la route.
Assister à une fête
Les fêtes sont innombrables et s’égrainent tout au long de l’année.
La plus importante est Dasain qui dure 15 jours entre la nouvelle et la pleine lune du mois de Ashwin (septième mois du calendrier luni-solaire hindou), soit Septembre ou Octobre selon les années. Elle commémore la victoire de la déesse Durga sur le démon Mahishasura, bataille qui dura neuf jours. Les 8ème et 9ème jours de la fête des milliers d’animaux sont sacrifiés partout au Népal, du poulet au buffle. Le sang coule à flot et on en bénit tout ce qui est utile dans la vie courante, des instruments de musique aux avions.
Moins effarent, de grandes balançoires faites de longs bambous sont érigées dans chaque village.
Attention car tout s’arrête au Népal du 8ème au 12ème jour.
Tihar ou Deepawali est la fête des lumières. Après avoir honoré une série d’animaux comme les vaches, les bœufs, les chiens, des lampes à huile et des bougies sont allumées sur les rebords des fenêtres et dans les maisons en l’honneur de Lakshmi déesse de la richesse. Une vraie féérie.
Teej est la fête des femmes. Celles-ci revêtent leur sari rouge de mariage et vont prier Shiva et Parvati dans les différents temples de la ville et chanter et danser. Une profusion de couleurs.
C’est pendant la fête de Indra Jatra que la Kumari est promenée sur dans son palanquin à travers les ruelles de Katmandou au milieu d’une foule en émoi.
Plusieurs fêtes mettent en branle des chars ré-assemblés pour l’occasion. ils vont transporter des statues de divinités d’un temple à l’autre.
A Katmandou pendant la fête de Seto Machhendranath un grand char tiré par des dévots est promené dans le sud de la ville.
A Patan un mois plus tard c’est la statue de Rato Machhendranath qui se retrouve sur un énorme char, un second suit avec la statue de son compagnon Jatadhari Lokesvara.
A Bhaktapur pendant la fête de Bisket Jatra deux chars sont tirés à travers les ruelles.
Se restaurer
Les restaurants ne manquent pas surtout à Thamel. Vous souhaitez manger local, thaï, chinois, indien, coréen, japonais, italien, français, mexicain,… pas de problèmes vous trouverez ce que vous recherchez.
Quelques adresses à retenir
- Yak Restaurant, restaurant Tibétain au sud de Thamel, pas très cher et couru également par les népalais.
- Dechenling, restaurant Bhoutanais dans un grand jardin au calme près de la Kaiser Library, très agréable.
- Fire & Ice Pizzeria, restaurant Italien avec les meilleures pizzas de la ville, donc très fréquenté, mais ça en vaut la peine même si un peu cher.
- Chez Caroline, cher mais dans un cadre magnifique. Une cuisine française de France dans une des cours d’un ancien palais restauré, le Babar Mahal. Au top.
- Himalayan Java, une sorte de Starbucks local. Branché.
Souvenirs, souvenirs
Difficile de rentrer les mains vides depuis Kathmandu. Les boutiques et les colporteurs pullulent. Alors que ramener ?
- des écharpes ou des châles en pashmina plus communément appelé cachemire
- des fringues en coton de toute sorte et de toute couleur
- des masques en papier mâché ou en bois
- des bijoux en argent
- des drapeaux de prière
- des bols chantants
- des statues de bronze
- des thangkas
- des tapis tibétains
- de l’encens
- des épices
- du thé de Ilam
- des livres
- des posters
- des CD
- et pourquoi pas du matériel de trekking, attention aux imitations
Nous vous souhaitons un excellent voyage à la découverte de Katmandou, l’effervescente !
Quentin Urban & Michel Birouste
Crédit photo : Michel Birouste avec nos remerciements.
Les treks du Zanskar
Zanskar, en route pour des découvertes de paysages vertigineux et des rencontres inoubliables
Pourquoi choisir le Zanskar pour son trek ?
Avant tout il faut dire que le Zanskar s’adresse aux amoureux des grands espaces, aux passionnés de paysages grandioses et spectaculaires, aux enthousiastes des treks et des randonnées mythiques, à ceux qui sont en quête d’authenticité….vous n’en ressortirez pas indemnes.
Un peu de géographie
A l’extrême nord de l’Inde la vallée du Zanskar se niche au coeur des plus hauts sommets du monde : le choc esthétique est immédiat, on s’emballe face à tant de beauté.
Située dans la plus haute vallée peuplée de l’Himalaya, cette région fait partie du district du Ladakh et appartient à l’état du Jamu-et-Cachemire.
Le Ladakh est divisé en 5 régions :
– au nord le Ladakh central enveloppant la vallée de l’Indus où se trouve Leh la capitale
-le haut Ladakh avec les vallée des rivières Shyok et Nubra modérément peuplées et jouissant d’un climat relativement doux
-à l’ouest le bas Ladakh ou Purig, au climat tempéré,comprend la région de Kargil près de la frontière indo-pakistanaise
– au sud-est le Rupshu est une région de hauts plateaux excédant 4000m au climat froid et habité par des populations nomades
– enfin au sud le Zanskar
De hauts plateaux désertiques et des paysages minéraux à couper le souffle forment un royaume caché que le monde moderne a oublié.
Le Zanskar s’étend entre les plus hautes montagnes de la planète : le Karakoram et l’Himalaya. Son nom « Zanskar » désigne aussi la rivière principale qui traverse cette région et se jette dans l’Indus au niveau de Nimu au Ladakh. Les autochtones l’appellent « Tchadar »(la piste de la fée) durant l’hiver . Cette rivière gelée constitue alors la seule voie de communication avec le Ladakh. Le relief très montagneux rend cette région très difficile d’accès, c’est un des endroits habités les plus hauts du monde : des plateaux à 3600m et des sommets à 6000m….Zanskar un authentique bout du monde.
Le climat est rude en hiver de -20°C à -35°C mais en été c’est chaud et sec les températures peuvent atteindre de 30° à 35°C en journée et descendent à 5°C la nuit. Les précipitations sont faibles.
Le Zanskar a la taille d’un département français et sa capitale Padum ressemble à un gros village. C’est là que réside le pouvoir économique et politique. Environ 15 000 personnes sont réparties en 25 unités villageoises.
La population a une faible densité ( 2hab/km²) . Société sédentaire de paysans et d’artisans, les Zanskarpas vivent de l’agriculture ( orge, petits pois, luzerne) et de l’élevage des moutons, de yaks et de chèvres. L’orge qui s’adapte bien aux conditions d’un sol pauvre et peu irrigué est la culture principale de la population, sa farine (la tsampa) constitue la base de l’alimentation.
Cependant de nombreux fruits sont importés en camion du Ladakh et du Cachemire et pendant l’été les potagers fleurissent et toutes sortes de légumes cultivés par les villageois se rencontrent sur les marchés : épinards, petits pois frais, choux, pommes de terre, carottes, oignons, navets, quelques tomates.
Un bon nombre de ces légumes sont souvent mis à sécher pour être consommés l’hiver.
Un peu d’histoire
Vers 500/600 ans avant J.-C. Les tibétains venus du haut plateau du Nord-Est s’installèrent dans la vallée de l’Indus. À cette époque ils pratiquent la religion Bon. Avec le VIIe siècle, le grand lama Songsten Gampo apporte le boudhisme dans cette région du Ladakh. Cette influence va s’étendre au sud, à travers le Zanskar, vers les vallées du Cachemire actuel.
L’isolement caractéristique du Zanskar va permettre aux idées bouddhiques d’y perdurer jusqu’à nos jours alors que le Cachemire redevient musulman. Après une période d’indépendance relative et de guerres fratricides, le Zanskar est finalement annexé par le Ladakh au XVIIe siècle. Les rois du Ladakh et du Zanskar étant de la même famille, cela nous assure une période de paix.
Depuis 1842 le Ladakh et le Zanskar font partie de l’état du Jammu et Cachemire. C’est le seul état indien qui s’étend de part et d’autre de l’Himalaya. La situation est restée inchangée après l’indépendance de l’Inde en 1947.
Mais si Leh était la capitale du district du Ladakh, Padum ( capitale du Zanskar) choisit d’être rattachée au district de Kargil ( musulman) afin de favoriser la construction de la seule piste – encore actuellement- qui permet de briser son isolement de mai à novembre.
Depuis le 31 octobre 2019, l’état de Jammu et Cachemire a été divisé en 2 territoires de l’union :
l’union du territoire de Jammu et Cachemire d’une part et l’union du territoire du Ladakh d’autre part. Le Zanskar reste rattaché au district de Kargil mais celui-ci dépend du territoire du Ladakh.
Un peu de culture
Qu’est ce qu’on y mange ?
La nourriture apporte des informations importantes sur la culture et l’histoire d’un lieu.
Comme le Zanskar est riche en culture et en histoire, y manger revient à faire un voyage dans le passé et revivre l’histoire de cette région .Et un des meilleurs moments pendant un voyage c’est de savourer les différents plats préparés par les habitants. Ce n’est pas une cuisine autant épicée que la cuisine indienne, elle est plutôt simple et saine et l’influence tibétaine y est indéniable.
Quelques spécialités :
– les Momos : c’est, sans aucun doute le plat le plus célèbre dans cette région du monde.
Ce sont des raviolis farcis de viande ou de légumes. Dans les villages on trouve plutôt des momos végétariens. Les momos sont cuits à la vapeur dans une marmite appelée mokto qui a plusieurs compartiments troués et empilés les uns au dessus des autres. L’eau est bouilli dans le récipient le plus bas et la vapeur est utilisée pour cuire les momos ; ils ont de belles formes différentes en rond plissé et en demi-lune. Les momos peuvent aussi être frits et dans tous les cas se mangent avec une sauce un peu relevée.
Dans certains restaurants, vu la popularité des momos, on en sert au chocolat !
– le Thukpa est le plat de base des habitants. C’est une soupe de nouilles avec des légumes assortis (pour les végétariens) et de la viande hachée (pour les non végétariens). Les nouilles sont faites de farine de blé ou d’orge. Le bouillon riche en saveurs, non seulement ravit les papilles mais réchauffe également les corps ; il existe différentes sortes de thukpa connues sous le nom de « theutuk », « pakthuk ».Cette soupe est très populaire auprès des habitants mais aussi des visiteurs.
-la Tsampa est une farine d’orge grillée très nourrissante et très adaptée aux conditions de vie de cette partie du monde.
On peut aussi déguster du Chhurpe ( fromage de yak séché) et du Tingmo ( petit pain cuit à la vapeur)
Qu’est ce qu’on y boit ?
– le chaï est un thé au beurre de yak qui se boit toute la journée. Il est préparé avec du beurre, du lait, du sel et brassé jusqu’à ce qu’il soit complètement mélangé aux feuilles de thé ; non seulement il procure de la chaleur mais maintient aussi le corps hydraté dans une zone froide et en haute altitude
– la bière locale ou Chhang est fabriquée à partir d’orge fermentée. Elle a une teneur en alcool de 5° à 7° et est souvent servie aux invités ou lors de festivités.
Comment vit-on ?
Mode de vie
La vie au Zanskar est rythmé par 2 saisons : un été chaud et un hiver froid et long.
L’été, les sédentaires travaillent aux champs. Après la récolte vient le temps du filage et du tissage. Les nomades, quant à eux, possèdent très peu de biens à part leurs tentes , leurs troupeaux, leurs vêtements et quelques effets d’usage courant. Ils tirent leur subsistance de la laine, des peaux et du beurre qu’ils échangent contre des céréales, des étoffes, des épices et du thé.
Ici il convient de faire une petite parenthèse et de rendre hommage au Yack : animal d’une importance primordial au Zanskar. Les yacks sont utilisés pour labourer la terre, transporter des charges lourdes (jusqu’à 200kg), et leurs excréments servent non seulement comme engrais mais aussi comme le seul carburant de chauffage disponible dans la région. Ils sont une source vitale de lait et parfois ( rarement) de viande ; par contre leurs fourrures sont utilisées pour fabriquer des vêtements, des tapis, des cordes, des couvre-lits.
Le mode de vie traditionnel des Zanskarpas est toutefois en voie de transformation. L’ouverture au tourisme et un meilleur accès aux biens de consommation modifient quelque peu leurs coutumes.
Cependant certains villages isolés et les vieux monastères accrochés à flanc de montagne permettent encore aux visiteurs de passage un fabuleux retour dans le temps et une incursion empreinte d’émotions au coeur du bouddhisme.
Religion
La population est composée principalement de 95 % de bouddhistes pratiquant le bouddhisme tibétain, le reste pratique un islam sunnite. Padum héberge la seule mosquée de la région.
La vie des Zanskarpas est totalement imprégnée de la religion bouddhiste et chaque acte de la vie quotidienne est prétexte à une cérémonie orchestrée par les moines ou les nonnes. Du lever au coucher et même la nuit les Zanskaris sont en union avec leurs dieux et le milieu naturel dont dépend leur survie. La religion prône bien sûr le respect de ce milieu naturel et les divinités sont omniprésentes : sur une montagne, au pied d’un arbre, à la naissance d’une source, au milieu d’un champ, ou au bord d’une rivière.
Presque chaque village possède son moulin à prières qui permet de réciter automatiquement des mantras ( formules sacrées) . Il est composé d’un cylindre pouvant tourner librement autour d’un axe, à l’intérieur de longues bandes de papier et de tissu couvertes de mantras sont enroulées autour de cet axe central. En faisant tourner un moulin à prières, on libère l’énergie positive accumulée dans les mantras qu’il contient. Une seule rotation permet de lire autant de formules sacrées que plusieurs heures de récitation. Le moulin doit être déplacé avec la main droite et être tourné dans le sens des aiguilles d’une montre afin que le mantra soit lu dans le sens où il a été écrit.
Selon les croyances populaires, les rotations des moulins à prière éloignent les mauvais esprits, les maladies et la malchance.La rotation symbolise le cycle des renaissances et le mouvement du soleil.
Un autre grand symbole de la religion bouddhiste au Zanskar est le stupa ou chorten. A l’origine les stupas étaient des monuments funéraires abritant des reliques d’un saint ou du bouddha ; ils contiennent parfois des cendres de grands lamas ou des textes sacrés. Ces monuments pieux se rencontrent partout sur le toit du monde ou sous forme de minuscules sculptures posées sur les autels ou sous forme d’édifices monumentaux dans lesquels sont creusées des chapelles.
Un stupa vivifie le lieu où il a été construit : col, vallée, entrée de village ou de monastère.
Une autre manière de manifester sa foi et de se concilier la bienveillance des divinités est de hisser des humbles morceaux d’étoffe où l’on inscrit des mantras. On en voit partout sur les chemins, les ponts, les terrasses, dans les cours des maisons et des temples, au sommet des cols et sur les stupas.
Dans chaque famille, un enfant garçon ou fille devient moine ou nonne. Il (ou elle) apprendra alors à lire, écrire, compter. Les moines ne sont pas cloîtrés et sont consultés à chaque moment important de la vie des familles : quel est le jour favorable pour commencer les labours, semer, récolter ; quand effectuer un déplacement ; bénir les semences, les yaks, les récoltes ; célébrer les naissances, les mariages, les crémations.
Comprendre la culture et les traditions au Zanskar est indissociable de ces manifestations religieuses : sur le toit ou à l’étage le plus haut, chaque maison possède une pièce avec un petit autel, sept coupes d’eau, des images de divinités, une photo du Dalaï Lama et des offrandes.
Chaque jour, matin et soir, le chef de famille vient devant cet autel réciter les prières pour la santé et le bonheur de ses proches.
École
La scolarisation des enfants est primordiale et indispensable dans cette région du monde très isolée ; mais les écoles gouvernementales dispensent un enseignement insuffisant et irrégulier auquel n’ont pas accès tous les enfants . On trouve alors des écoles privées seulement accessibles aux enfants par « parrainage » : les frais de scolarité sont trop élevés pour une famille au Zanskar.
Encore aujourd’hui de nombreuses familles envoient un de leurs enfants étudier dans un monastère ; en principe c’est le deuxième garçon ou la deuxième fille qui est choisi .
Quelque que soit le mode de scolarité choisi poursuivre des études au Zanskar nécessite pour tous ces enfants d’être loin de leurs familles pendant de longs mois voire des années suivant la distance.
Mais pour les familles du Zanskar, il est très important que les enfants réussissent ( au moins un) leur scolarité et puissent mener de bonnes études .
Ces jeunes gens qui reviennent au pays après une longue absence représentent un immense espoir pour la région, autant son développement que son identité.
Qu’est ce qu’on voit ? qu’est ce qu’on fait ?
Visites de monastères
- Lamayuru : plus proche de Leh, il est sans doute le plus visité de la région. Haut lieu de pèlerinage bouddhiste, il est possible d’y séjourner pour des retraites et des enseignements ; on y croise de nombreux étrangers.
- Karsha : dans la haute vallée du Zanskar , visite du monastère et de la nonnerie. Accroché à flanc de montagne, il surplombe le village et offre une superbe vue sur la vallée entourée des majestueuses montagnes de l’Himalaya
- Phuktal : il reste le plus impressionnant, de par sa localisation reculée et par l’altitude ( 4000m ), c’est un des monastères les plus hauts du monde. Ce très vieux monastère, niché dans une immense grotte sacrée semble suspendu à la falaise.
Cette liste n’est pas exhaustive mais ce qui rassemble la plupart de ces lieux, c’est une vie simple et rudimentaire, une même ambiance de paix et de sérénité, un accueil chaleureux et la curiosité de faire partager leurs moments de vie.
Moulins à prières géants, peintures de dieux et de déesses, mandala( diagramme ésotérique) en sable et poudre coloré…un festival de couleurs qui régale les yeux et apaise l’âme.
Pour en savoir plus sur les monastères du Zanskar, découvrez ici notre article dédié à ce sujet.
Rencontres avec les habitants
Le Zanskar est un pays unique qui séduit par la force de ses paysages et la gentillesse de ses habitants. Cette immersion chez l’habitant permet de découvrir et de partager les activités traditionnelles : travaux des champs, bergeries et yaks en altitude, préparation de plats typiques.
Ce sont des populations curieuses, fières, travailleuses et généreuses :
- curieuses de savoir d’où l’on vient, de comment on vit : échanges de photos et de cartes postales de nos régions françaises.
- fières de parler de leur région, de leur familles, de montrer des photos de ceux qui sont allés étudier au loin ( Manali…) travailleuses car dans les villages tous les hommes, femmes, enfants ( qui ne vont pas à l’école ou après l’école) travaillent du lever au coucher du soleil.
- généreuses par leur facilité à donner beaucoup pour un étranger alors qu’ils possèdent si peu.
Ils vivent simplement et sont reconnaissants de ce qu’ils ont, la gentillesse, la bonne humeur et la joie jalonnent leurs journées. On rit beaucoup au Zanskar !
Accueil chaleureux, rencontres et échanges enrichissants avec des personnes exceptionnelles : le Zanskar est une vraie leçon de vie et d’humilité où vit un peuple d’une hospitalité rare.
Des treks fabuleux
Arpenter des sentiers à travers des vallées isolées, des plateaux d’altitude et des hauts cols.
Accrochés à flanc de montagne, suivre des rivières dans des paysages déchirés, surplomber des cultures avec des couleurs qui changent à chaque virage.
Des montées, des descentes qui laissent des images inoubliables en tête.
Des marmottes, des yaks et des thés pris avec les bergers rencontrés.
Des hôtes et des guides aux petits soins avec les marcheurs.
Des rochers sombres, des pâturages parsemés d’edelweiss, des sommets enneigés et des pics qui surgissent du sol.
On marche dans des paysages incroyables : montagnes, canyons, vallées, villages, déserts de pierre…on traverse des rivières majestueuses.
Un délice pour les yeux et les pieds qui finissent par avancer tout seuls devant tant de beauté.
Le Zanskar réunit ce qu’il y a de mieux pour les passionnés du trek : cols d’altitude, ambiance sauvage, paysages époustouflants, ermitages reculés.
La fatigue, le froid, l’inconfort sont des défis qui mènent à la rencontre d’une nature belle, dure et sauvage
Ce sont des treks hors du commun pour qui est à la recherche du vrai ,du beau, de l’émotion.
Les treks au Zanskar marquent profondément… c’est un aboutissement.
Un trek au Zanskar pour se retrouver soi-même
Aujourd’hui tout ce qu’on fait est régi par le numérique ( prendre un train, aller au musée…) et en confiant le moindre détail de notre vie à ce processus, on exclut la possibilité de l’imprévu…alors si on veut échapper au dispositif, il y a la marche.
Marcher c’est retrouver le plaisir du temps, des lieux que l’on traverse, c’est prendre un chemin de traverse dans le rythme effréné de nos vies.
Se retrouver en lien avec la nature, traverser ces grands espaces du Zanskar pour se ressourcer, penser, se recentrer sur l’essentiel, affûter ses sens pour s’ouvrir au monde et aux hommes avec intensité.
Après tout il s’agit simplement de retrouver la condition originelle de l’être humain : mettre un pied devant l’autre au coeur de la nature.
Ce que nous offre le Zanskar c’est d’être présent dans le temps qui nous est donné, c’est d’observer davantage les montagnes , les rivières mais aussi les minéraux, les cailloux, les fossiles, les roches…et c’est cette minéralité qui nous dit ce que nous sommes.
Dérobez du temps, faites un pied de nez à la modernité….allez au Zanskar !
Linda Lévy
Crédit photo : Pierre Tabouret, Yoann Vieil, Michel Birouste, Dominique Jacquot avec nos remerciements.
La musique du Cap-Vert
Voyager au Cap Vert……la découverte d’un petit pays à la musicalité singulière
Quelle est la première chose que l’on fait au retour d’un voyage au Cap Vert ?
L’une des réponses les plus probables sera d’écouter en boucle votre nouvelle playlist des plus belles musiques du Cap Vert tout en répétant les déhanchés pétulants appris par votre hôte d’un soir, le temps d’une nuit chez l’habitant ! Car la musique au Cap Vert est un limon fertile dans lequel poussent des partitions ensoleillées, au pays où la pluie se fait pourtant désirer avant d’offrir la beauté du vert que revendique son nom.
S’imprégner de sa musique offre une authentique façon de voyager au Cap Vert et cela pourrait paraître présomptueux mais il n’est pas osé d’affirmer que la musique du Cap Vert a le pouvoir de transcender tous ceux qui l’écoutent.

Beaucoup de voyageurs connaissent Césaria Évora, la « diva aux pieds-nus », cependant rares sont ceux à imaginer toute la richesse et la diversité de la musique du Cap Vert, ainsi que sa pléïade d’artistes… mais quelles sont réellement les origines de cette exception culturelle ? Morna, Coladeira, Funana, Batuque ou Cola Sanjon pour ne citer que les plus connus… Comment s’y retrouver dans le florilège de genres musicaux que l’on peut découvrir lors d’un voyage au Cap Vert ?
Dans le sillage de Césaria Evora, la plus célèbre ambassadrice du Cap Vert, qui sont aujourd’hui les auteurs contemporains de la musique cap-verdienne ? Enfin, je vous propose un voyage à la découverte des autres cimboa, ferrinho, viola ou encore cavaquinho… ces instruments de musique que l’on retrouve au Cap Vert et qui, avec la connivence d’un bon grog et surtout de la ferveur locale si contagieuse, auront immanquablement le pouvoir de désinhiber les danseurs les plus introvertis !
Vous trouverez ici toutes les informations pour vous mettre au diapason de la musique du Cap Vert avant d’y voyager !
La musique au Cap Vert : Une inspiration forgée dans le métissage
Le Cap Vert, cet archipel sahélien au large du Sénégal, petits confettis au milieu de l’océan, était encore inhabité avant sa colonisation par les portugais au milieu du 15ème siècle. Malgré une terre volcanique peu hospitalière et un climat semi-désertique ingrat, les îles du Cap Vert sont rapidement devenues, de par leur position au cœur de l’atlantique, un carrefour idéal pour organiser le regroupement des esclaves venus d’Afrique et en assurer le commerce vers l’Europe et les Amériques.
Le peuplement du Cap Vert est le fruit de ce commerce triangulaire, qui de génération en génération a orchestré un grand brassage ethnique entre continents jusqu’au profond métissage de la population. L’alliage fécond de tant d’origines et de cultures différentes est sans conteste l’explication la plus évidente de l’étendue des influences musicales dont a bénéficié le Cap Vert tout au long de son histoire. A travers le syncrétisme multi-culturel des inspirations les plus variées de la musique cap-verdienne, on retrouve une hérédité non seulement européenne (inspirée par le fado, la mazurka, la valse, ou encore la polka…), mais aussi africaine (avec par exemple le Lundum : un style de musique et de danse venu d’Angola) ainsi que brésilienne (avec la samba et la bossa) ou encore et dernièrement caribéenne (par le merengue et le zouk).
Cette fusion des genres et des origines se retrouve évidemment dans la remarquable diversité des instruments utilisés au Cap Vert où les percussions africaines telles le Bombolong, ou encore brésiliennes comme le Surdo, donnent le tempo aux instruments venus d’Europe (accordéon, trompette ou guitares de toutes tailles…). De concert, réduite par méconnaissance au style créole par les néophytes, la musique au Cap Vert est indifféremment chantée en « kriol », portugais, français ou anglais.
La musique aux sources de l’identité du Cap Vert
Lors d’un voyage au Cap Vert, il est frappant de constater que la musique y est sans conteste, l’expression populaire à travers laquelle le peuple du Cap Vert s’identifie le mieux. Elle rassemble autant les exilés de la diaspora (près de 50% de la population du Cap Vert a émigrée) que les habitants de chaque île de l’archipel. A l’instar de la Capoeira au Brésil, la musique au Cap Vert est plus qu’un art, elle est fondatrice d’une identité ! Car au Cap Vert, la musique est devenue un véritable symbole de lutte pour l’indépendance. Flagellée par un passé colonial et esclavagiste d’une rudesse sans commune mesure, la population du Cap Vert a en effet trouvé dans la musique une véritable source d’évasion et de lutte pour sa liberté.
Textes et paroles de chansons stigmatisaient par exemple, après la famine de 1949, l’émigration forcée des cap-verdiens vers les îles de Sao Tomé et Principe où les colons portugais les forçaient à travailler aux plantations dans d’effroyables conditions : un terreau qui nourrira dix ans plus tard les premières luttes armées, et mènera jusqu’à l’indépendance du pays en 1975.
La souveraineté désormais acquise, la musique permet aujourd’hui le travail de la remémoration sans lequel il n’y aurait pas de nation. La « sodade », ce sentiment propre à la culture du Cap Vert exprime assurément cette amour du pays à travers la mélancolie de l’exil, la nostalgie du passé et l’espoir du lendemain… En définitive, un voyage au Cap Vert vous permettra la découverte de son identité par la Voie mélodieuse.
La musique comme art de vivre
Au-delà de l’exceptionnelle diversité d’influences et de la prééminence de la musique au fondement de la capverdianité, c’est son imprégnation dans l’ADN des habitants qui rend la musique du Cap Vert si unique. Lors d’un voyage au Cap Vert avec Rencontres au bout du monde, vous constaterez que tout bon cap-verdien qui se respecte ne remet jamais au lendemain l’urgence de chanter et de danser ! La musique accompagne chaque instant et le chant fait partie du quotidien, quant à jouer d’un instrument de musique, ils ont ça dans le sang ; au Cap Vert, c’est comme savoir faire du vélo, ça s’apprend tout jeune et ça ne se perd pas…
Jouée aussi bien au coin de la rue, dans de petits kiosques à musique, aux terrasses des café-restaurants ou dans les cours d’hôtels vous serez épatés par la propension des habitants du Cap Vert à pousser la chansonnette à la moindre opportunité.
Pour vivre une expérience authentique, rien de tel que de s’installer à la terrasse d’une churasqueira (brasserie de grillades) dans les rues colorées de Mindelo, surnommée la petite Havane, ou de Praïa, la capitale, et se laisser transporter par l’interprétation de l’une de ces morna qui vous donne le vague à l’âme. Vous ressentirez alors toute la puissance et la beauté mélancolique de ce chant qui vous fera un temps voyager dans les tourments de l’existence, jusqu’aux brumes de l’exil, puis bercer dans l’espoir feutré d’un amour retrouvé. Mais attention, comme Vladimir Monteiro l’explique dans son excellent livre « Les musiques du Cap Vert » (Éd. Chandeigne) :
La nostalgie n’entre que pour une part dans les compositions ; la satire, la sensualité et la gouilleuse jubilation lui donnent la réplique. Ce sont elles qui mènent la danse. On peut bien entendre le chanteur se plaindre des tourments de l’amour ou de son départ à Sao Tome et Principe, des dangers équatoriaux qui le guette las-bas, les danseurs en couple collé-serré ne se privent pas de chalouper. Tel est le paradoxe jouissif de la musique cap-verdienne. Tristesse et énergie vitale font bon ménage. Traditions profondes et modernité pratiquent l’union libre.
Seul un voyage au Cap Vert au plus près des habitants pourra vous permettre de véritablement ressentir intensément cette atmosphère si particulière : la promesse d’une expérience musicale et humaine indélébile.
Les différents genres musicaux du Cap Vert
Vous l’avez compris, la musique au Cap Vert regorge d’apports multiples ayant tout naturellement inspiré une multitude de genre musicaux.
Lors d’un voyage au Cap Vert, vous découvrirez bien entendu la Morna, la musique emblématique du pays mais également, la Coladeira sa version plus accélérée, le Funana, le Batuque ou éventuellement la Cola Sanjon…
La Morna
Ce genre musical unique fut révélée sur l’île de Brava au début du 20è Siècle par le compositeur Eugénio Tavares (1867-1930), un fils de colon portugais. Intellectuel reconnu de son époque, il sera l’un des premiers à affirmer l’existence d’une identité créole alors que le pays est encore en pleine tutelle coloniale. Cet outrage lui coutera une mise en sourdine forcée, manifestée par un exil vers les États-Unis ; il s’inscrira néanmoins quelques années plus tard comme l’un des actes fondateurs de la culture du Cap Vert dès lors que l’icône du pays, la bien nommée Césaria Évora en popularisera le genre unique aux quatre coins du monde avec le célèbre titre « Sodade ».

On dit que la Morna raconte encore mieux que les mots l’histoire du Cap Vert… Ouverte au dialogue, elle a su intégrer toutes les influences, en se recréant sans cesse. Chantée principalement en créole et en portugais, les couplets et refrains de la Morna entonnent préférentiellement les amours perdus, le mal du pays et l’exil du Cap Vert. Nombreuses paroles témoignent en outre des difficultés éprouvées par des conditions de vie rendues difficiles en raison de la sécheresse du climat et de l’isolement insulaire que vivent les habitants. La meilleure des Morna est celle capable de totalement soumettre le spectateur à la volonté de son protagoniste, celle qui déchire les cœurs et transperce les âmes ; mais gardez-vous bien de dire que la Morna est triste, comme aime à le préciser le musicien Jorge Silva :
Le Cap-verdien reste quelqu’un qui garde toujours espoir en dépit des conditions difficiles de son pays, c’est un éternel rêveur qui attend toujours un jour meilleur alors qu’un peuple triste ne rêve pas. Un peuple qui espère ne peut pas chanter la tristesse.
Les instruments de prédilections de la morna sont la guitare classique (le violão), le cavaquinho (une petite guitare à quatre cordes); le violino (violon) et la viola (une guitare portugaise bien particulière avec 4 cordes et qui est très utilisé à Madere), dont les partitions s’accordent sur des rythmes doux à la mélopée enivrante.

Aujourd’hui inscrite par l’Unesco sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (décembre 2019) la Morna est l’une des plus grandes fiertés du « petit pays » : passée d’un style musical portuaire inspiré de l’étranger elle est devenue l’hymne de toute une nation. Compagnon de voyage des cap-verdiens exilés comme insulaires, c’est un chant dont la présence est constante dans la vie d’un cap-verdien. La Morna est bien l’âme du Cap Vert comme aimait à le répéter Césaria Évora.
Pour une version de Morna plus accessible aux oreilles francophones, je vous invite à l’écoute de la suave Nancy Viera, une autre égérie de la musique capverdienne, avec son titre « Les lendemains de Carnavals ».
La Coladeira
Version accélérée et dansante de la morna, la Coladeira est son pendant joyeux et satirique. Apparue dans les années 1930 à São Vicente ce genre musical plus récent se caractérise également par sa rupture avec les thèmes mélodramatiques de la morna. Les compositeurs doivent faire rire et abordent non sans moqueries des sujets modernes ou d’actualités. Plus festive que sa cousine, elle est un appel à celles et ceux qui veulent danser, notamment la Passada une danse d’origine angolaise (Kizomba) dont la proximité des danseurs et la sensualité des mouvements font de plus en plus d’adeptes aujourd’hui en Europe.
La composition d’un groupe de coladeira n’est pas rigide. Une groupe de taille moyenne pourra comprendre des guitares de 6 et 10 cordes, d’un cavaquinho (qui joue les accords rythmiquement), un rabeca (violon), un accordéon, clarinette ou trompette et plusieurs instruments de percussion d’origines variées comme le güiro (portoricain), le conga cubain et autres shaker, clochettes, etc.

Bien qu’il serait réducteur de limiter Tito Paris à la Coladeira, il reste néanmoins l’un de ses plus grands artistes contemporains avec par exemple son célèbre titre « Dança mi Criola ». Mariana Ramos, autre interprète plébiscitée au Cap Vert nous offre également avec son Balonce de Coladeira une égayante approche de la Coladeira.
Le Funana
Aux côtés de la morna et de la coladeira, le Funana et l’un des genres musicaux cap-verdien les plus authentiques. Par ses rythmes endiablés, ses danses subjectives et son origine populaire, le Funana est en quelque sorte le Punk cap-verdien !
C’est une musique de révolution et de liberté ! Bien trop subversives pour les colons portugais elle sera interdite publiquement dans les années 1960. Les bals de Funana s’organisaient donc de manière clandestine aux sons du Gaita (accordéon diatonique) et du ferrinho (racle composée d’un couteau frotté le long d’une barre de fer).
A nouveau autorisé à l’indépendance du pays, le Funana connaîtra pourtant une mutation importante avec l’essor du groupe Bulimondo qui lui popularisera des sonorités électriques d’avantages conformes aux aspirations de l’époque. De nos jours, la chanteuse Lura est probablement l’une de ses meilleures héritières avec par exemple son titre « Fitiço Di Funana » ; mais le Funana connais encore plus récemment de nouvelles mutations avec l’arrivée de l’éléctro. Il revient notamment en force auprès des jeunes adolescents cap-verdiens, assurément les seuls ayant l’énergie pour se trémousser sur de tels rythmes ! Si votre voyage au Cap Vert fait escale à Praia, faites un saut à proximité du marché de Sucupira, en contrebas du quartier central du Plateau, il y est fréquent de voir les jeunes s’entrainer et faire des « battles » ou chorégraphies de Funana. Gare à vous, ça détonne !!!
Le Batuque
Le Batuque est probablement la tournure artistique la plus fidèle à l’authenticité du peuple cap-verdien. Né sur la côte africaine et aujourd’hui ancré principalement sur l’île de Santiago, le Batuque est un genre musical percutant, joué traditionnellement par les femmes lors des fêtes familiales, les mariages ou les baptêmes. Historiquement, le Batuque était accompagné par certains instruments comme la flûte, la guitare et le cimboa (cordophone frotté originaire d’Afrique), seulement les portugais ayant interdit les tambours dans une stratégie de déculturation, l’habitude est venue de donner la mesure, en tapant des mains sur un paquet de tissus coincé entre les jambes. Le Batuque se joue en cercle au centre duquel les femmes improvisent à tour de rôle des danses frénétiques et des chants repris énergiquement en cœur par l’assistance.
La pratique du Batuque revêt en réalité un important rôle social basé sur l’entraide féminine. Ses thèmes favoris reprennent les remous des affres de la vie quotidienne, le travail aux champs mais il est en définitive un véritable espace de liberté où les femmes en profite pour plaisanter, railler leurs proches ou l’occasion encore de s’échanger entre filles de nombreux conseils sur la vie conjugale et sexuelle.
Peu enclin à tolérer une telle émancipation et des comportements jugés alors trop érotiques, l’Église et l’administration tentèrent, sans véritable succès, d’en interdire la pratique au Cap Vert en 1866. Cette prohibition avortée n’a rien d’étonnant quand on mesure aujourd’hui la ferveur, l’enthousiasme et l’exaltation qui habitent toujours les cap-verdiennes lorsqu’elles s’adonnent à un Batuque ; même après une journée de dur labeur, elles trouvent encore une énergie phénoménale pour se relayer dans une danse frénétique dont l’apogée est marqué par une accélération significative du rythme des battements. Le spectacle et l’ambiance ainsi générée occasionnent parfois au plus profond des ribeiras de Santiago des épisodes de transes aux pulsions africaines éruptives ! Participer à un batuque est assurèment l’une des expériences les plus magique d’un voyage au Cap Vert. De par sa complicité avec les populations locales, Rencontres au bout du monde vous permettra assurément de vivre cette expérience unique, en particulier dans le village de Longueira sur l’île de Santiago où vous serez hébergé chez certaines femmes du groupe « Finca pé ».
La Cola Sanjon
La Cola Sanjon est probablement la créativité musicale la plus ancienne du Cap Vert, considérée elle-même comme l’ancêtre du batuque. Ses origines remontent en effet à l’arrivée des premiers esclaves au Cap Vert, elle présente en outre de fortes similarités avec des danses d’esclaves retrouvées au Brésil ou aux Caraïbes. Elle est aujourd’hui profondément enracinée dans toutes les îles de l’archipel mais c’est sur Santo Antao que vous pourrez assister aux plus ferventes démonstration de cet art ancien.
La Cola Sanjon est un style musical très populaire qui se dédouane de tout ordonnancement particulier. Les musiciens se contentent simplement de respecter les traditions ancestrales transmises de génération en génération. Vous ne verrez d’ailleurs aucun spectacle de Cola Sanjon sur scène, celle-ci se jouant principalement dans les rues, plus particulièrement le 24 juin lors de la fête de la Saint Jean.
Musique cadencée au rythme simple et répétitif du tambour Tatata tacatacata… Tatata tacatacata…, son style aux sonorités festives est facilement identifiable par ses adeptes qui ne tardent jamais à se joindre à la danse. Celle-ci s’exécute en duo de couples de sexes opposés ou entre femmes. Les danseurs font quelques pas chacun de leur côté puis se rejoignent parfois très énergiquement, en unissant leurs bassins et en se simulant l’acte sexuel puis se séparent. Cette danse est si suggestive que les autorités coloniales l’avaient en son temps interdite à l’instar du Funana ou du Batuque, mais la ferveur communautaire du Cap Vert et son amour pour les musiques et danses populaires auront une nouvelle fois eu raison de ses détracteurs.
Les autres genres musicaux
Ce petit inventaire des styles musicaux retrouvés au Cap Vert, ne pourrait s’exempter des nombreux autres styles et rythmes musicaux joués sur certaines îles, de manière plus ponctuelle ou confidentielle : la mazurka, la valse, le galope, la toada, le chorinho, la contredanse, le rabolo, la polka, le fox ou encore, plus rarement, le tango, sans oublier les musiques de carnavals comme la Batucada ou les nombreuses fêtes populaires et religieuses que l’on rencontre au Cap Vert tout au long de l’année. Rien que d’assister à la messe du dimanche, même si l’on n’est pas pratiquant, est une magnifique opportunité pour s’imprégner de la musicalité Cap-verdienne !
Une production contemporaine florissante au brassage ininterrompu
Certes, l’ombre de Césaria Evora continue de planer sur les artistes cap-verdiens pour qui il n’est pas toujours évident de se faire une place sur les scènes internationales. « Nous n’avons pas de budget pour promouvoir nos artistes à l’export », avoue le ministre de la Culture, Mario Lucio. Pourtant, la production musicale du Cap Vert n’a jamais été aussi florissante avec en moyenne la sortie d’une demi-douzaine d’albums par mois. Il va sans dire que les nombreuses radios capverdiennes n’ont pour leur part aucune difficulté à abonder les ondes de musique locale. Mais au-delà d’une longue maturation populaire et métissée c’est très probablement son absence d’exigence commerciale qui rend la musique du Cap Vert si disruptive, si riche et si variée.
Avec bientôt six siècles d’existence, son identité musicale évolutive est loin d’être menacée. La morna a beau être désormais inscrite dans le marbre au patrimoine de l’UNESCO, les nouvelles générations d’artistes cap-verdiens, à l’image de Mayra Andrade dont la notoriété est encore pleine de promesses, continuent de proposer des œuvres originales transpirant ce fascinant héritage culturel que les Césaria Evora, Tito Paris, Lura, Sara Tavares et autre Mariana Ramos ont pu leur léguer, tout en y inséminant des influences nouvelles et exotiques. Quoi de plus représentatif que cet entrainant titre aux accents de pop tropicale que Mayra Andrade nous propose avec son « Ilha de Santiago » dont le clip marque un attachement ombilical à ses racines et qu’elle décrit elle-même comme son « hommage aux musiciens de l’île de Santiago mais aussi à l’authenticité, à la bienveillance et à l’espoir qui caractérise le peuple cap-verdien ».

Ces valeurs humanistes sont indéniablement celles que Rencontres au bout du monde tâche de faire vivre humblement à ses voyageurs dans ce si beau pays ou la musique est comme une deuxième langue vivante, facilitant les échanges et la communion.
Bibliographie
- Gérald Arnaud et Henri Lecomte, « Le Cap-Vert », Musiques de toutes les Afriques, Fayard, Paris, 2006, p. 142-148 (ISBN2-213-62549-2)
- Vladimir Monteiro, Les musiques du Cap-Vert, Chandeigne, Paris, 1998, 156 p. (ISBN2-906462-48-9)
Yoann Vieil
Géopolitique du Cachemire et du Ladakh
L’ensemble des frontières de la région du Cachemire et du Ladakh sont controversées : Celle avec le Pakistan depuis la partition l’est tout autant que celle avec la Chine, comme le révèlent une fois de plus les récents incidents entre les deux armées voisines. Les voyageurs en Inde qui se rendent dans ces régions le savent : un permis est souvent nécessaire pour visiter les zones frontalières et certaines destinations particulières, enclaves toutes proches des lignes de contrôle sont inaccessibles aux touristes.
Selon les cartes, on peut s’étonner de voir les limites des frontières varier, alors que la fameuse LOC (ligne de contrôle) ratifiée lors de l’accord de Karachi en 1949, sous contrôle de l’ONU, est bel et bien définie physiquement sur le terrain.
Mais le 5 août 2019, le Ladakh a vu un souhait fort ancien se réaliser enfin : il est devenu un territoire séparé du Cachemire, un état sous tutelle directe du gouvernement central de l’Inde.
Nombreux sont les voyageurs au Ladakh à avoir vécu en direct cette décision inattendue l’été dernier. Mais au vu des tensions que cela a généré au Cachemire, à nouveau propulsé sur la scène internationale, certains voyageurs n’ont pas osé venir, d’autres ont rapatrié leurs troupes. Pourtant, la situation au Ladakh est bien différente de celle du Cachemire voisin.
Où se trouvent le Cachemire et Ladakh ?
L’ancien état du Jammu et Cachemire se situe au nord-ouest de l’Inde, dans une enclave montagneuse de l’Himalaya, coincée entre le Pakistan et la Chine. Une partie du Cachemire est au Pakistan, l’autre en Inde depuis la partition de l’empire colonial britannique des Indes. Le Ladakh lui est en Inde, mais une région appelée l’Aksai Chin, considérée comme faisant anciennement partie de la grande région du Cachemire, partie liée aux plaines nomades du Changtang à l’est du Ladakh, a été annexée par la Chine. En 1962, dans ce qui fut la seule guerre sino-indienne, que cette dernière a perdu, l’Inde n’a pu récupérer ce territoire.
La partie indienne du Cachemire, l’Etat du Jammu-et-Cachemire, s’étend sur plus de 200 000 km2, soit un peu plus que la Grande-Bretagne, et compte 12,5 millions d’habitants. Elle est composée au nord de la vallée de Srinagar, à dominante musulmane, et d’un désert de montagnes, le Ladakh à l’est, à majorité bouddhiste et peu peuplé.

La partie pakistanaise du Cachemire s’étend, elle, sur plus de 86 000 km2, avec 6,4 millions d’habitants. L’Aksai Chin représente 37 000 km2, mais on ne connait pas sa population, la Chine ne communiquant pas sur le sujet !
Ainsi, avec la partition, de toute part furent divisées des familles, des peuples et des territoires de pâturage pour les nomades. Cette partition mis également fin aux fructueux échanges commerciaux et religieux, car le Ladakh était une étape, une destination importante sur les routes marchandes avec le Tibet et l’Asie Centrale.
A contrario, a suivi un développement touristique important et stable côté indien. Si la région du Ladakh ne fut ouverte au tourisme extérieur qu’en 1974, ce désert d’altitude de culture et de géographie tibétaine est devenu une destination extrêmement populaire, une sorte d’ersatz au Tibet, tout à l’inverse du Cachemire jadis destination privilégiée des britanniques, de l’élite indienne, et région considérée comme la Suisse de l’Himalaya, un paradis sur terre ! Le nombre de voyageurs à se rendre au Ladakh ces dernières années est en très forte augmentation, notamment avec un tourisme intérieur qui a explosé suite à l’immense succès d’un film Bollywood appelé les « trois idiots » et dont le décor de fin est au Ladakh et au lac Pangong.

A l’inverse la destination jadis privilégiée du Cachemire est devenue zone rouge déconseillée par les ambassades, l’une des plus militarisée au monde, qui semble osciller entre douceur de vivre et conflits armés, entre prières et couvre feu.
Quelle était la situation du Jammu et Cachemire et du Ladakh ?
Le 26 octobre 1947 le Maharaja Hari Singh, hindouiste qui gouvernait le Cachemire avant la partition, accepta après bien des tergiversations le rattachement du Cachemire à l’Inde à condition de lui accorder un statut spécial lui concédant une grande autonomie : C’est le fameux article 370 de la Constitution indienne. Cela donnait à l’état du Jammu-et-Cachemire une constitution distincte et un drapeau. Surtout, le gouvernement fédéral indien devait déléguer à l’exécutif local et à l’Assemblée législative la gestion des affaires intérieures. Autrement dit, les lois votées par New Delhi n’étaient pas appliquées au Cachemire, ni au Ladakh, à l’exception des domaines de la défense, des affaires étrangères, des finances et des communications.
Cet article s’accompagne d’un autre article de grande importance, l’article 35A qui stipule que seuls les Cachemiris et ladakhis peuvent être propriétaires terriens dans leur état. Même les indiens ne peuvent acquérir des biens dans ces deux régions du Cachemire et du Ladakh.
En devenant un « Etat de l’Union » le « Jammu et Cachemire » perd toutes ses prérogatives et les hindouistes pourront s’établir au Cachemire, volonté sous-jacente des nationalistes hindouistes du parti politique de Modi, le Premier Ministre !
Qu’est-ce que signifie cette partition ou dissolution de l’état du Jammu et Cachemire ?
Le Jammu-et-Cachemire n’est désormais plus un Etat de l’Union mais devient un territoire, et le Ladakh en devient un autre. Ces deux territoires sont désormais gouvernés par New Delhi, notamment en ce qui concerne les forces de police.
Par la même occasion, le gouvernement nationaliste de Narendra Modi a mis fin à l’autonomie spéciale dont jouissait cette région du monde selon l’article 370 de la constitution indienne. Cette décision soudaine implique bien des changements au niveau institutionnel et social. Cela modifie notamment l’accès à la propriété et aux hauts postes de la fonction publique. Le statut d’autonomie rendait difficile l’acquisition de biens immobiliers par des personnes n’habitant pas le Ladakh et le Cachemire, ce qui ne sera plus le cas, en faisant référence à ce fameux article 35A. Les Indiens considèrent que le Cachemire leur appartient et ne doit pas être abandonné aux musulmans, ni au Pakistan. A noter que le Cachemire est la seule région indienne à majorité musulmane. Les Cachemiris de leur côté craignent que le gouvernement nationaliste ne souhaite faire évoluer la démographie de leur région.
Pourquoi cette décision ?
Cela fait 70 ans que les nationalistes hindous souhaitent mettre fin au statut spécifique du Jammu-et-Cachemire. Le parti de la droite fondamentaliste hindou n’a jamais accepté le statut de la région. Le gouvernement nationaliste de Narendra Modi, Premier ministre au pouvoir depuis 2014 et réélu aux dernières élections en mai 2019 promettait d’y mettre fin. Cela fait également 70 ans que le Ladakh demande une autonomie vis à vis du Cachemire et refuse de dépendre de Srinagar et de subir la très haute corruption qui sévit dans cet état.
Sur le plan local, le Cachemire traverse une zone de turbulence ces derniers temps. Le Parlement cachemirien a été dissous en novembre 2018, après la chute de la coalition régionale au pouvoir. La région était, depuis, administrée par New Delhi en attendant de nouvelles élections.
Enfin, il s’agirait pour le gouvernement de faire diversion sur la situation du pays. Avec plus de 170 millions de pauvres en 2015 selon la Banque mondiale, l’Inde totalise près du quart de la pauvreté de la planète. Et la conjoncture ne semble pas très bonne sur le plan économique et social. L’économie indienne est en perte de vitesse, les investissements en berne, la consommation en dessous de la moyenne. « Il était temps que l’on trouve un thème qui permette de détourner l’attention du public, de remobiliser sur le thème ethno-nationaliste que Narendra Modi affecte par-dessus tout. Rien n’est plus facile que de mobiliser sur le thème de la nation indienne à unir et à consolider », analyse Christophe Jeffrelot, chercheur au Centre de recherches internationales.
Quelle incidence pour le Ladakh ?
Le Ladakh à majorité bouddhiste réagit très favorablement à cette décision statutaire. D’autant que chaque district au sein du territoire devient un district autonome, ce qui permet à la vallée du Zanskar notamment d’être enfin un district indépendant de celui de Kargil, et d’espérer un meilleur développement de sa région enclavée et souffreteuse de la corruption forte qui sévit à Kargil.
Les Ladakhis espèrent désormais une hausse des salaires et des budgets qui leurs seront alloués, et moins de « perte en ligne » liée à la corruption. Mais les habitants de ce nouveau territoire du Ladakh redoutent la fin des quotas de postes qui leur étaient réservés dans les administrations et autres institutions publiques, ainsi que l’achat des terres par d’autres indiens. Ils redoutent également la fin des rations alimentaires auxquelles ils avaient droit. Tous ces avantages étaient liés au statut de « minorité ethnique » de la région afin de promouvoir son développement, aider au désenclavement de cette région isolée. De fait, depuis l’obtention de son nouveau statut, les manifestations, notamment d’étudiants, se sont multipliées en ce sens, afin de conserver ces avantages. Précisions que la région est un désert d’altitude, peu peuplé certes, mais où les ressources fragiles et rares peuvent mener au désastre si une explosion démographique ou une mauvaise gestion. Leh est un exemple concret de ces problèmes à venir avec ses ressources hydriques sérieusement exposées à pénurie dans les années à venir, tant l’eau a été pompée par tous les hôtels et guest-house pour alimenter douches et toilettes à l’occidentale !
Que les voyageurs désireux de se rendre au Ladakh ou au Zanskar se rassurent, sur le plan touristique, rien n’a pour l’instant véritablement changé !

Quelles sont les conséquences diplomatiques ?
Au niveau local, ce remodelage de la région a clairement accentué les tensions avec le Pakistan. Le gouvernement pakistanais d’Imran Khan a condamné cette révocation de l’autonomie du Cachemire indien et indiqué qu’il « ferait tout ce qui est en son pouvoir pour contrer les mesures illégales ». De violents heurts ont secoué le Cachemire à Srinagar notamment, durant tout l’été 2019, si bien qu’un couvre feu dut être imposé. L’Inde a également déployé des dizaines de milliers de paramilitaires en renfort au Cachemire, une région qui comptait déjà près d’un demi-million de membres des forces de sécurité.
Au niveau international, l’annonce du gouvernement indien pourrait par ailleurs compliquer la sortie d’Afghanistan des Américains, après 18 années de guerre. Washington a en effet besoin d’Islamabad comme intermédiaire dans les pourparlers avec les rebelles talibans. Or Washington s’est clairement affiché comme allié de l’Inde ses derniers temps. Si les États-Unis ne soutiennent pas les intérêts pakistanais au Cachemire après la décision indienne, Islamabad pourrait ainsi décider de faire capoter les négociations afghanes.
Le président américain Donald Trump s’est proposé comme médiateur entre l’Inde et le Pakistan sur le contentieux du Cachemire, une offre rejetée par New Delhi qui considère que la question ne relève que du domaine bilatéral, de la même manière qu’elle le fit après la partition autour du partage des ressources fluviales, jusqu’à intervention de la Banque Mondiale et ratification d’un traité en 1960.
Par ailleurs, l’ONU a toujours réclamé une consultation de la population pour savoir à quel pays les Kashmiris souhaitaient être rattachés. L’Inde a toujours su qu’en accordant une telle consultation à ses musulmans du Cachemire, elle risquait de perdrait la région. Elle a donc préféré favoriser à n’importe quel coût le développement de cette terre tant disputée, en espérant qu’avec le temps, les revendications indépendantistes des Kashmiris s’atténueraient.
L’Inde, cinquième puissance économique au monde et en possession de l’arme nucléaire, demande à intégrer le Conseil de Sécurité de l’ONU surreprésenté au niveau européen par la Grande-Bretagne et la France. Une réorganisation de ce conseil pourrait se faire au détriment de pays devenus moins forts comme la France, qui ne manquerait pas alors de brandir les manquements aux décisions de l’ONU, comme le cas du Cachemire.
Il est certain que Narendra Modi manoeuvre sur plusieurs fronts, qu’il ne porte pas les musulmans dans son coeur et peut souhaiter un développement démographique à la faveur des hindous dans la région pour reprendre le contrôle.
N’oublions pas que le Ladakh et le Cachemire sont un véritable château d’eau pour le Pakistan, avec notamment diverses sources importantes de l’Indus, seul fleuve qui traverse ce pays. La décennie qui a suivi la partition a crée un important conflit autour de la ressource hydrique et du partage des eaux de l’Indus. Un traité international, signé en 1960, fut nécessaire pour avait fermé le « robinet » afin de prévenir son belliqueux voisin qu’il disposait là d’un pouvoir vital qu’il détenait grâce à un seul fleuve !
Quel avenir ?
Depuis ce grand remodelage, le coronavirus est passé par là. Ce qui ne va certainement pas arranger les affaires touristiques dans les deux territoires que sont devenus le Cachemire et le Ladakh. Et à cause d’une situation instable, explosive le long de la frontière pakistanaise, de fait à la une des journaux, nombreux sont les touristes qui préfèrent une destination plus sûre que le Ladakh, qui vu de loin, fait encore partie du Cachemire. Pour ma part, alsacienne de naissance, j’ai réalisé en vivant de part et d’autre de la ligne de contrôle cachemirie, combien les efforts bilatéraux franco-allemands, mais surtout le travail de fond, de remise en question du peuple et du gouvernement allemand ont nourri les efforts de paix et permis d’oublier la guerre. Ce travail n’a de toute évidence jamais été fait au Cachemire, les stigmates de la partition, les différends, les méfiances et les stéréotypes sont plus vivants que jamais de part et d’autres d’une frontière où personne ne sait vraiment comment vit son voisin de l’autre côté.
Caroline RIEGEL
Crédit photo : Yoann Vieil, avec nos remerciements.
Jodhpur, la ville bleue
Le Rajasthan est célèbre pour ses palais.
Un projet de voyage au Rajasthan évoque souvent les milles et une nuits, des monuments richement décorés, les étoffes, les bijoux…
Jodhpur n’est sans doute pas la ville la plus connue, pourtant elle mérite le détour. Elle se situe à l’ouest du Rajasthan, très proche du désert du Thar.
Mais avant de pénétrer dans la cité de Jodhpur je vous propose ci-dessous quelques repères sur le Rajasthan afin de profiter au mieux de votre voyage.

Le Rajasthan, un des 29 états de la plus grande démocratie du monde
Histoire du Rajasthan
L’état du Rajasthan a été créé le 1er novembre 1956. Il est issu des anciens royaumes Rajputs qui étaient la caste princière et guerrière de l’Inde du Nord. Un temps sous domination Moghole, les britanniques passèrent avec eux des traités de protectorat sans les annexer. Ces traités ont permis une loyauté sans faille des princes à la couronne. À travers le respect que leur porte la population, les britanniques ont pu maintenir l’ordre et prospérer. Ces royaumes fusionnèrent avec l’Inde indépendante en 1947 moyennant une indemnité à vie pour les Maharajas. Cette indemnité a été supprimée en 1971 obligeant les princes du futur Rajasthan à se muer en exploitant foncier et transformant leurs demeures en hôtel ou chambres d’hôtes. Ils sont toujours très respectés de la population.
Géographie et population du Rajasthan
La superficie du Rajasthan est 342 239 km carrés (un peu plus que la moitié de la France métropolitaine); c’est le plus grand État indien. Il possède une frontière avec le Pakistan, située à 278km de Jodhpur.
Sa population était estimée en 2019 à 76,4400 millions d’habitants.
Les grandes villes du Rajasthan sont plutôt à l’est, la moitié ouest de l’Etat étant en grande partie couverte par le désert du Thar.
Jaipur est la ville la plus importante du Rajasthan, suivie de Jodhpur.
La répartition en fonction des religions s’établie comme suit :
88.45% d’hindous, 9 % de Musulmans, 1% de Sikhs, 1% de Jains.
Malgré ses nombreux palais et forteresses dont celle de Jodhpur, qui est la plus imposante, le Rajasthan est un état essentiellement rural. L’agriculture et l’élevage y tiennent une place très importante. Le revenu par habitant est un des plus faibles du pays et le taux d’alphabétisation est en dessous de la moyenne nationale.
Le poids des traditions est très fort au Rajasthan et même si on note une évolution, elles maintiennent les femmes dans une condition d’un autre temps. Ainsi dans les villages souvent les veuves même très jeunes n’ont pas le droit de se remarier et doivent rester cachées aux yeux des étrangers. Dans le meilleur des cas la belle famille continue à subvenir à ses besoins. L’accès à l’éducation pour les jeunes filles reste difficile, leur taux d’alphabétisation étant voisin de 50% contre environ 75 % pour l’ensemble de l’Inde.

Climat
Au Rajasthan, le temps est sec et chaud toute l’année. La région peut connaître de longue période sans précipitations.
Mai et juin sont très chaud, le mercure passant régulièrement au-dessus de 40°C voire 50°C, et le tourisme est plutôt déconseillé.
De juin à septembre, la mousson apporte une pluie bienfaitrice et rend l’air plus respirable.
De septembre à mars, les températures sont plus agréables avec des nuits parfois assez fraiches en novembre, décembre.
L’eau au Rajasthan : « chaque goutte compte »
Il y a peu de cours d’eau au Rajasthan et les habitants comptent avant tout sur la mousson pour recharger les réservoirs et les nappes phréatiques.

Depuis l’indépendance, le système d’approvisionnement en eau de l’Inde est géré par le gouvernement qui a privilégié les grands travaux et délaissé les méthodes de gestion traditionnelles, auparavant assurées par les habitants des villes et des villages. Ce système centralisé a vite montré ses limites, suite aux grandes sècheresses, créant de graves pénuries. De plus nombre de ces nouvelles installations sont devenues des dépotoirs ou déversoirs d’eaux usées.
Face à ces problèmes, les autorités redécouvrent soudain les systèmes traditionnels de collecte d’eau. Au Rajasthan il existait des centaines de bassins ou de réservoirs, des milliers de puits étroits et de lacs qui ont permis de collecter l’eau de pluie et où chacun était acteur de la préservation de la ressource. Les toits des maisons dans les villes étaient aussi utilisés pour canaliser cette eau.
L’expérience de retour à ces traditions dans le district d’Alwar a montré tout le bien fondé de ces méthodes ancestrales. Malgré un déficit de pluviométrie les nappes se sont rechargées et certaines rivières ont recommencé à couler.
Le gouvernement a décidé de faire de nombreux efforts pour la reconstruction de ces systèmes de collecte des eaux de pluie. Mais il faut maintenant refaire prendre conscience à la nouvelle génération indiens, habitués à la main mise de l’état de la gestion de l’eau qu’ils ont un rôle primordial rôle. La solution serait sans doute d’allier le savoir-faire traditionnel à la science et la technologie moderne.
Voyager au Rajasthan
Le Réseau routier
Suite à la présence britannique, les véhicules roulent à gauche. Il s’agit d’une habitude relativement facile à acquérir.
Le réseau routier est en pleine mutation, de nombreuses autoroutes étant en construction.
Le déplacement sur les routes nationales où le klaxon et la loi du « plus imposant » est la règle est relativement stressant pour un occidental. On conduit au milieu de la chaussée et l’on s’écarte au dernier moment. Ces axes sont en plus surchargés de camion, bus et il n’est pas rare de croiser des troupeaux.
Voyager en avion
Outre Air India, de nombreuses compagnies desservent les villes du Rajasthan : Jet Konnect, Indigo, Go Air…
Voyager en train
Il est possible de se déplacer en train au Rajasthan. Mais il convient de bien préparer son voyage. En effet il existe une multitude de catégories de trains et jusqu’à 8 classes !
Un train rapide (shatabdi) relie Delhi à Jaipur en 2h30.
Bon à savoir : dans les grandes villes comme Jodhpur il existe des guichets réservés aux étrangers ; tous les trains sont en principe équipés de toilettes ; les gares disposent de consignes ; il est possible la plupart du temps de se faire servir un repas chaud à bord mais il faut penser à se munir d’eau minérale avant de monter à bord.
En dehors des trains rapides la vitesse moyenne est de 50 km/h
Voyager en bus
Au Rajasthan, vous pouvez circuler dans des bus de luxe (mais il ne faut pas craindre la diffusion à fort volume des dernières productions de Bollywood) ou en bus ordinaires souvent surchargés ou à la conduite « sportive » ; réservés aux voyageurs les plus aguerris !
Bon à savoir
Bien qu’à proximité, le Taj Mahal, situé dans la ville d’Agra, ne fait pas partie de l’état du Rajasthan mais de l’Uttar Pradesh.
Pourquoi voyager au Rajasthan avec Rencontre au bout du monde ?

Rencontres au bout du monde est un voyagiste dont les structures fonctionnent sur le mode associatif. En tant que voyageur vous êtes adhérent de l’association et donc possédez un droit de regard sur les comptes et le fonctionnement. L’assemblée générale se tient sur 4 jours où nous rencontrons d’autres voyageurs, certains hôtes ; dans une ambiance conviviale nous découvrons le monde des voyages.
Rencontres au bout du monde est adhérent à l’ATES qui au travers d’une charte défend des valeurs d’éthique, de solidarité et de transparence.
Avant de partir, une audioconférence vous permet de lever vos dernières interrogations.
Le voyage alterne les séjours chez l’habitant et les visites des incontournables. Chez l’habitant les conditions d’hébergement sont sommaires mais ainsi nous sommes au plus près de la vie locale et plus facilement considérés comme des invités. Dans les villes, les hôtels sont typiques, de bon confort mais il ne s’agit jamais de « résidence pour touristes occidentaux ». Le groupe de petite taille permet une flexibilité pour la restauration et les découvertes.
Les guides sont formés localement mais ne sont pas conférenciers ; ils ont malgré tout une bonne connaissance de la civilisation indienne et surtout vous parleront de la vie quotidienne.
Rencontres au bout du monde étant adhérent à l’ATES, vous avez la certitude que votre argent est correctement employé :
- Frais de structure très réduits
- Rémunération très correcte des intervenants
- Abondement d’un fonds de développement pour des projets solidaires auxquels vous pouvez vous-même participer au travers des groupes pays
- Du fait du niveau de rémunération des intervenants il est conseillé de ne pas donner de pourboire, moment toujours difficile pour les occidentaux ; mais un cadeau est toujours le bienvenu !
Jodhpur la ville bleue

La ville de Jodhpur s’étend sur 95,5 km² et compte 1 137 815 habitants
Jodhpur est le nom anglais de la ville.
Le surnom de la ville est « Shekhawat » du nom d’un clan Rajput.
Pourquoi Jodhpur la ville bleue ?
Cette couleur bleue concernait à l’origine les habitations du quartier de la caste des Brahmanes. Cette pratique a gagné peu à peu l’ensemble de la vieille ville. La légende voudrait que cette couleur protège des moustiques mais il s’agit avant tout de se prémunir des ardeurs du soleil.
Qu’est ce que la caste des Brahmanes ?
En Inde, malgré son abolition, le système des castes reste bien présent. Par ordre d’importance croissante les plus connues sont les serviteurs, les commerçants, les guerriers, les prêtres (Brahmanes). Mais il existe en fait une multitude de sous castes dans lesquels un occidental peine à s’y retrouver. Par contre, lorsqu’ils se rencontrent, les indiens paraissent s’y reconnaitre. Ainsi nous nous sommes aperçus que notre guide de la caste des guerriers bénéficiait d’un certain respect. Enfin en dehors de ces castes reste une immense population : les dalits (hommes brisés, opprimés) plus connus sous le nom des Intouchables.
Se rendre à Jodhpur
En train : plusieurs liaisons de nuit depuis Delhi (11 heures), et de Jaipur (5h00).
En bus : ce moyen de transport dessert de nombreux points d’intérêt au départ de Jodhpur : Ajmer, Bîkaner, Jaipur, Jaiselmer, Udaipur mais les trajets prennent plusieurs heures.
En avion : Vols depuis Bombay, Jaipur, et Delhi.
Pourquoi y aller ?
Pour la vieille ville, les palais, la forteresse, le marché, la proximité du peuple Bishnoïs, le désert du Thar… il y a tant de raisons de venir à Jodhpur !
Les principales fêtes à Jodhpur
Début d’année : Foire aux animaux de Nagaur la deuxième du pays après Puskar
Février : Festival de musique sacrée du monde entier avec concerts donnés dans la forteresse.
Octobre : Festival de musique traditionnelle ; spectacle de danse et chants donnés dans la forteresse.
Que voir à Jodhpur ?
Elle nous frappe d’entrée, lorsque l’on arrive à Jodhpur, malgré ses murailles de la couleur du rocher pour mieux la fondre dans le paysage : il s’agit de la forteresse de Mehrangarh qui trône sur un rocher de 120 m de hauteur.
La forteresse Merangarh de Jodhpur
Cette imposante construction était le refuge du clan des Rathores (à ne pas confondre avec les Rajputs avec lesquels ils livrèrent des luttes incessantes) et auquel appartenait le fondateur de la ville de Jodhpur, Rao Jodha.
La construction a commencé en 1459 et ne s’est achevée qu’au 17ème siècle. Combien d’efforts et quel talent a-t-il fallut déployer pour bâtir ce monument majestueux !
En effet même si ce qui nous frappe avant tout est l’imposante muraille d’environ 100 m de haut qui l’entoure, l’intérieur de cette enceinte révèle de nombreuses merveilles.
Pour y accéder il faut franchir plusieurs portes :
La Jai pol première porte du fort construite pour célébrer la victoire sur les armées de Jaipur
La lakna Pol qui porte la trace des boulets de canon tirés lors de la bataille contre les armées de Jaipur
La fateh Pol érigée pour célébrer la victoire face aux Mongols et devenue inutile suite aux agrandissements
Loha Pol (la porte de fer) avec des pointes de fer au niveau de la tête des éléphants afin d’empêcher les coups de bélier de l’animal lors des assauts
La montée jusqu’à la porte de fer s’effectue en lacets afin de briser l’élan de l’assaillant. Cette porte est elle-même décalée par rapport à la rampe d’accès.
A proximité de cette porte des empreintes de mains rappellent une coutume barbare : la sati
La sati :
Lors du décès de leur époux les veuves avaient le devoir de s’immoler sur le bucher du défunt. La sati fut interdite en 1827 car on s’en doute il s’agissait la plupart du temps de meurtre et non pas d’une pratique dévotionnelle volontaire.
Elle serait encore de nos jours pratiquée (très rarement) mais surtout dans le but de dissimuler un meurtre même s’il est difficile d’avoir des preuves…
Après avoir franchi la porte de fer de la forteresse de Jodhpur :
Nous voilà maintenant plongés dans les mille et une nuits : la visite se poursuit par une succession de merveilles :
- Façade du palais en grès rouge finement ciselée
- Magnifique collection d’objets royaux comme les Howdahs (nacelles fixées au dos des éléphants) dont une en argent, les palanquins, miniatures, tissus anciens.
- Au fur à mesure de la visite, nous pénétrons dans diverses cours en pierre ouvragée aussi finement que de la dentelle, dans les appartements royaux richement décorés.
- Enfin les appartements réservés aux femmes qui devaient rester à l’abri des regards mais pouvaient observer derrière les jalis finement ciselés. Traditionnellement ces femmes devaient suivre les seize de beauté sensés apporter prospérité au couple : brossage des dents, coiffure, bain, raie rouge dans les cheveux, henné sur les paumes, coiffure, pâte rouge sous la plante des pieds, point rouge au milieu du front, noix de bétel pour rougir les lèvres etc … De quoi occuper une bonne partie de la journée !
Une fois sorti de la forteresse, il ne faut pas manquer d’effectuer la visite des remparts qui offre des vues spectaculaires sur la ville. La promenade aboutit à un petit temple et s’effectue en aller et retour.
Enfin on peut terminer par le Chokelao Garden. Ce jardin aménagé pour le plaisir du souverain avait été laissé à l’abandon. Réhabilité il a retrouvé son lustre d’antan.
Insolite :
Des tyroliennes ont été installes pour découvrir d’une autre façon la forteresse. Leur départ est situé au Chokelao Garden.
Le saviez-vous ?
Le palais appartient toujours au Maharaja de Jodhpur
Jaswant Thada
(Attention à bien se déchausser pour la visite)
Un peu contrebas du fort Mehrangarh, au milieu d’un petit jardin, on peut faire une halte au niveau d’un palais de marbre blanc. Il s’agit du « Jaswant Thada », un mausolée dédié au Maharaja Jaswant Singh II. Il fut construit sur le lieu où le Maharaja fut incinéré en 1895.
La vieille ville de Jodhpur
Une fois la visite du fort terminée il est conseillé de redescendre à pied vers la vieille ville. C’est ici que se trouve toute l’âme de Jodhpur. Un labyrinthe de ruelles sinueuses, des échoppes improbables, les maisons bleues, les temples du plus simple au plus sophistiqué. Et aussi un certain calme rare dans les villes du Rajasthan.
Pas de risque de se perdre. Petit à petit la foule grandira et devrait vous mener sous la tour de l’horloge au marché de la ville (Sardar Bazar)
Le marché de Jodhpur (sardar bazar)
Vers les années 1900 le Sardar Singh décide de créer un espace ouvert sur le modèle de la ville occidentale. Il fait donc raser un entrelacement de maisons afin de créer une place qui porte aujourd’hui son nom et y rajoute une tour monumentale.
A ces pieds, tous les jours, se tient le grand marché de Jodhpur. Les échoppes d’artisans y côtoient les marchands ambulants, les stands de légumes aux multiples couleurs. On y trouve les cotonnades peintes spécialité de Jodhpur ; Toute la technique consiste par un système complexe de nœuds ou calfeutrage à ne teindre d’une couleur que certaines partie et à préserver les autres. Si vous le désirez, vous pourrez faire tatouer sur vos mains de somptueux motifs au henné (et donc non permanent).
Umaid Bhawan
Avec ses salons de réception gigantesques et ses 347 chambres, il s’agit du plus grand palais du monde. Sa construction a été décidée en 1929 par le Umaid Singh alors que la région faisait face à une terrible famine suite à la sècheresse. Les plans furent confiés à l’architecte anglais Henry Vaughan. Il donnera ainsi du travail à des milliers d’indiens pendant 14 ans. Une partie du palais a été transformé en boutiques et hôtel de luxe. Une aile est réservée au maharaja qui est toujours propriétaire du bâtiment.
A voir aussi lors de votre voyage à Jodhpur
Le peuple bishnoïs
Ce peuple vit à environ une quarantaine de km de Jodhpur ; Bishnoïs signifie 29 car ils doivent respecter 29 règles éditées par leur maitre spirituel Jambolhi. Ce sont des écologistes de la première heure et ont un grand respect pour la faune. Lors d’une visite il n’est pas rare de voir des antilopes brouter paisiblement. Leurs coutumes sont éloignées de celles des indous : pas de temple, pas de dot pour la fille lors d’un mariage, inhumation des corps.
Mandore (10 km de Jodhpur)
Cité à la porte du désert offrant des jardins luxuriants peuplés de singes. Ancienne capitale elle abrite la nécropole des maharajas. A proximité des temples et cénotaphes royaux se trouvent la galerie des héros : 16 effigies ont été taillées de manière relativement grossière dans le rocher.
Osiyan
Gros village dans lequel se hissent une douzaine de temples coiffés d’un shikara.
Le lac Balsammand (10 km de Jodhpur)
Si l’effervescence de la ville vous pèse vous pouvez vous rendre sur les berges de ce lac. Vous profiterez de jardins plantés d’arbres fruitiers et rosiers, au milieu de senteurs et multitude de couleurs
Le désert du Thar
Débutant aux portes de Jodhpur il s’agit du 9 ième désert du monde. En progressant vers l’Ouest la steppe se raréfie pour laisser place aux dunes.
Jean-Marie Vidal
Crédit photo : Semaryp et Dominique Verneuil, avec nos remerciements.
Les monastères et nonneries bouddhistes du Zanskar
Immersion dans le « Petit Tibet »
Soudain c’est l’explosion, les longues trompes sont entrées en action avec tambours et cymbales, concerto tonitruant écorché par les notes aigrelettes des hauts-bois.
De quoi vous donner la chair de poule, une intense émotion vous submerge.
Opéra ou hard rock ? Non, rituel tantrique dans un monastère bouddhiste de l’Himalaya, plus précisément à Karsha au Zanskar.
La nuit n’était pas terminée que les moines s’étaient rassemblés dans ce temple glacial. Dans la lueur tremblante des lampes à huile et entre deux tasses de thé au beurre bouillant, servi par des moinillons, ils avaient enchaîné la déclamation de prières en un chant de gorge lancinant, un bourdon grave continu.
La puja se termine, les silhouettes drapées de longues robes rouges et ocre se dirigent vers la sortie du Dukhang. Il fait à peine jour. Les premiers rayons de soleil font scintiller les sommets enneigé qui s’alignent à l’horizon.
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Qu’en est-il du Zanskar ?
La région du Zanskar fait partie du Ladakh, dans l’Himalaya indien, nouvellement territoire de l’Union Indienne et donc dissocié du Jammu-et-Cachemire. C’est un thesil, sous-district, rattaché à Kargil la deuxième ville du Ladakh après Leh sa capitale.
Padum, un petit bourg, en est le centre commercial et administratif.
On compte moins de 14 000 habitants au Zanskar répartis dans une trentaine de hameaux implantés entre 3 400 m d’altitude pour Hanamur et 4 250 mètres pour Shade le plus isolé.
Les seules terres habitées et cultivées se limitent à trois vallées, celles de la rivière Zanskar et de ses deux affluents. Le reste du territoire est constitué de chaines de montagnes de l’Himalaya.
Le sol est pauvre et les cultures clairsemées. L’économie locale est davantage tournée vers l’élevage et la collecte des herbes médicinales.
En été traditionnellement l’accès au Zanskar se faisait par la route depuis la ville de Kargil et le col de Pensi La ou à pied par un sentier et quelques cols depuis Photoksar et Lingshed. En 2020 une nouvelle route a permis d’arriver au Zanskar depuis la ville de Manali au sud via le col de Shingo La et en 2022 une route depuis Photoksar et Lingshed a remplacé le sentier. Enfin il sera possible dans quelques temps d’emprunter une nouvelle route dans les gorges de la rivière Zanskar depuis Chilling, ce qui permettra de relier le Zanskar à Leh en une seule journée.
L’hiver peut durer six mois et les cols sont alors enneigés et impraticables, la solution est de remonter la rivière Zanskar qui a gelé, c’est le Chadar.
Le bouddhisme au Zanskar
Le Zanskar est à grande majorité bouddhiste avec une forte présence musulmane à Padum.
Le bouddhisme pratiqué est le Vajrayana, bouddhisme tantrique ou bouddhisme tibétain.
Depuis son origine la philosophie bouddhique s’est toujours adaptée aux évolutions de la pensée et aux nouvelles conditions de vie tout en restant fidèle aux principes fondamentaux.
L’école bouddhique initiale a été désignée un peu péjorativement par Hinayana, petit véhicule. C’est une pratique personnelle basée sur les textes originaux et où seuls les moines peuvent espérer l’éveil. Aujourd’hui de cette école ne subsiste que le Theraveda que l’on trouve à Sri Lanka et en Asie du sud-est, Birmanie, Thaïlande, Laos, Cambodge, Vietnam.
Le second développement prendra le nom de Mahayana, grand véhicule, ou nouvelle école de sagesse. Il élargit la base des enseignements à des textes plus récents, ouverts à tout un chacun, et développe l’altruisme par la recherche de l’éveil pour tous. On le rencontre principalement en Chine, au Vietnam, en Corée et au Japon.
Ensuite dans le nord de l’Inde, influencé par les pratiques de l’hindouisme shivaïte, yoga et méditation, a émergé le Vajrayana, véhicule de diamant. Il a développé nombre de textes ésotériques, les tantras, et de rituels complexes. Le Vajrayana rend possible l’accès à l’éveil en l’espace d’une vie. Sa pratique ne peut se faire sans les instructions d’un maître spirituel, le Lama.
Depuis l’Inde il s’est propagé dans les régions himalayennes, Tibet, Népal, Bhoutan, Sikkim, en Chine puis en Mongolie, l’est de la Russie et au Japon.
Le bouddhisme tibétain se divise en quatre lignées principales :
- L’école Nyingmapa, la tradition la plus ancienne qui remonte à Padma Sambhava.
- L’école Kagyupa, école de la transmission orale.
- L’école Sakyapa, école de l’érudition.
- L’école Gelugpa, la plus récente qui à l’érudition ajouta la rigueur. Le Dalaï Lama en est le chef spirituel.
Les deux seuls ordres représentés au Zanskar sont les Gelugpa et les Drukpa-Kagyu.
Parmi la dizaine de monastères bouddhistes les deux incontournables sont ceux de Karsha et de Phuktal.
On trouve également dix petites « nonneries » essentiellement Gelugpa.
Voici une carte référençant les principaux monastères et nonneries bouddhiques du Zanskar dont nous allons vous parler plus en détails ci-dessous :
Le monastère de Rangdum
Depuis Kargil la route s’élève progressivement en remontant la vallée de la Suru. Après une centaine de kilomètres se dressent devant vous à portée de main les sommets enneigés du Nun 7135 m et du Kun 7077 m avec le glacier Kangriz qui s’écoule jusqu’aux abords de la route.
Encore 50 km et vous arrivez sur un plateau à 3900 m avec en son centre perché sur un monticule le monastère de Rangdum de l’ordre Gelugpa. Il a été fondé au XVIII-ème siècle par Lobsang Geleg Yeshe Drogpa.
Au pied du monastère sont implantés une école et un camp de tentes pour touristes.
20 km plus loin c’est le col du Pensi à 4400 m décoré de lungta (drapeaux de prière), avec de petits lacs glaciaires turquoise et le magnifique glacier Darang-Durung (ou Drang-Drung) qui déploie sa langue sur une dizaine de kilomètres. Après le col des doksa, bergeries d’altitude, sont occupées par des femmes zanskarpa pendant les mois d’été. Vous pouvez y déguster un délicieux zho (prononcez jo), yaourt maison 100% bio.
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Le monastère de Karsha
La descente se poursuit dans la vallée de la Doda pour arriver au cœur du Zanskar. En restant sur la rive gauche de la rivière Doda vous traversez plusieurs petits villages typiques pour finalement arriver à Karsha, un gros village surmonté de l’imposant monastère Gelugpa de Karsha Chamspaling fondé par Pagpa Sherab le Traducteur au XII-ème siècle. C’est le plus grand monastère bouddhiste du Zanskar. Une petite centaine de moines y résident, un nombre qui diminue inexorablement année après année comme dans tous les autres monastères, les vocations se font plus rares contrairement aux moniales de plus en plus nombreuses. Ses bâtiments blanchis s’étagent sur une colline qui surplombe la plaine de Padum. Montez sur les plus hauts toits-terrasses pour un panorama à couper le souffle, souffle déjà court après cette grimpette.
Une fois passé les habitations des moines tout en vous hissant d’une marche à l’autre vous atteignez la cour du monastère sur laquelle donnent le Dukhang et le Gonkhang.
Le Dukhang est la salle de réunion des moines, une pièce sombre soutenue par des piliers de bois et remplie de banquettes garnies de tapis. Les murs sont couverts de peintures représentant différentes divinités et de nombreux thangkas (peinture sur toile souple) pendent du plafond. Au fond quelques statues sont exposées derrière de grandes vitres et on y trouve des exemplaires du Kangyur et du Tengyur. Le Kangyur regroupe en 108 volumes les paroles du Bouddha et les 224 volumes du Tengyur des commentaires sur les enseignements du bouddhisme. Un siège surélevé est réservé au Dalaï Lama représenté par une photo. Celui-ci se rend régulièrement au Zanskar. Son frère cadet Ngari Rinpoché est le directeur spirituel. du monastère de Karsha.
C’est dans le Dukhang que se rassemblent les lamas, trapas (apprentis lama) et moinillons pour prier lors des pujas, cérémonies auxquelles vous pouvez assister très tôt le matin.
Le Gonkhang est la salle des protecteurs. Elle est totalement obscure et contient des statues de divinités sous leur forme courroucée et effrayante, une des spécificités du bouddhisme tibétain. Elles personnifient les protecteurs du dharma, l’enseignement du bouddhisme. Les visages des statues sont souvent recouverts de khatas (fine écharpe) ou d’un voile, peut-être pour ne pas effrayer les visiteurs… La plupart du temps les femmes ne sont pas autorisées à entrer dans le Gonkhang. On retrouve dans ces représentations des réminiscences de l’ancienne religion Bön du Tibet qu’a intégrée le bouddhisme Vajrayana.
Au-dessus du monastère subsistent quelques ruines, sans doute d’un ancien dzong (forteresse). De l’autre côté de la rivière qui partage le village en une faille profonde on retrouve des ruines identiques, la nonnerie et le Chuchikjal Lhakhang.
Les 28ème et le 29ème jours du cinquième mois du calendrier tibétain, courant juillet, vous pouvez assister au festival de Gustor et aux danses masquées des moines, les chams.
Du 7ème au 9ème jour du 1er mois du calendrier tibétain se tient le festival de Nyung Ne, une cérémonie de jeûne et de purification.
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Le monastère de Zongkhul
Avant Karsha et juste après le village de Phey un pont carrossable vous permet de traverser en rive droite de la rivière Doda. Face à vous s’ouvre une vallée aride remplie de rochers qui mène au col de Umasi. Après 4 à 5 km la route se termine sur quelques bâtiments au pied d’une falaise. C’est le monastère de Zongkhul d’obédience Drukpa Kagyu associé au yogi Naropa qui aurait médité dans une grotte de la falaise. Naropa vécut entre le X-ème et XI-ème siècle, c’est un des fondateurs de la lignée Kagyupa avec Tilopa son maître et Marpa son élève, puis Milarepa.
Le monastère de Zongkhul est réputé au Zanskar pour avoir accueilli tout au long de son histoire des yogis réputés.
Un temple abrité sous un impressionnant auvent rocheux donne accès à une première grotte via un escalier puis une trappe. Dans la roche noire on aperçoit au plafond l’empreinte d’un pied laissée par Naropa. Des pièces de monnaies sont collées à la paroi, offrandes laissées par les pèlerins qui se mouillent la tête avec l’eau sacrée qui suinte de la roche.
Les salles inférieures abritent des thangkas et quelques statues dans des vitrines.
De l’extérieur des marches bien raides conduisent plus haut dans la falaise à la grotte de méditation de Naropa ornée de peintures anciennes et de statues de Naropa et Vajradhara le Buddha primordial pour les Kagyupa.
Les 15ème et le 16ème jours du quatrième mois du calendrier tibétain (en juin) se tient le festival de Nyung Ne avec le déploiement d’un grand thangka représentant Naropa.
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Le monastère de Sani
Toujours sur la rive droite de la rivière Doda et plus en aval vers Padum vous arrivez au monastère de Sani dans le village du même nom. Etonnamment il n’est pas perché mais s’étale dans la plaine protégé simplement par un mur d’enceinte. Cette architecture est similaire au monastère de Alchi au Ladakh et à celui de Tabo au Spiti. Tout comme Zongkhul il est d’obédience Drukpa Kagyu et vénère plus particulièrement Padmasambhava et Naropa.
L’élément le plus ancien est le chorten Kanishka du nom d’un souverain Kouchan qui régna sur une partie de l’Asie vers le début du II-ème siècle, période qui fut propice à l’expansion du bouddhisme en Asie Centrale.
Sani est certainement le plus ancien sanctuaire bouddhiste du Zanskar datant d’avant l’implantation du bouddhisme tibétain.
Le Dukhang est plus récent et date du XVII-ème siècle. Comme souvent des thangkas pendent du plafond et des statues sont protégées derrière des vitrines. Derrière l’autel une grande bibliothèque contient les volumes du Kangyur et des statues dans des niches. A l’extérieur un corridor couvert, où s’alignent les moulins à prière, en fait le tour, c’est le nangkhor. Il est d’usage pour les visiteurs d’emprunter trois fois le nangkhor en faisant tourner les moulins avant de pénétrer dans le Dukhang.
A l’arrière près du chorten Kanishka une petite chapelle dont l’intérieur est recouvert de motifs et statuettes en stuc vivement coloré. Elle contient surtout une statue en bronze de Naropa. Cette statue sacrée est cachée derrière un voile retiré une fois l’an la veille du festival de Nasjal le 15ème jour du 6ème mois tibétain. A cette occasion les moines du monastère de Bardan viennent exécuter des danses masquées.
Une série de grandes pierres plates sculptées sont érigées près d’un chorten à l’extérieur de l’enceinte. La plus haute atteint deux mètres et représente Maitreya (Chamba).
C’est un lieu de crémation pour les bouddhistes du Zanskar.
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Le monastère de Padum
8 km plus loin vous arrivez à Padum la « capitale » du Zanskar. La communauté musulmane y est importante et dispose d’une mosquée sunnite.
Plus au sud sur une colline ombragée a été construit au XVII-ème siècle le monastère de Stagrimo également d’obédience Drukpa Kagyu.
Les 28ème et le 29ème jours du neuvième mois du calendrier tibétain, novembre, se tient le festival de Gustor avec danses masquées des moines.
Près des berges de la rivière Lungnak (ou Lingti) un sentier pavé de rouge mène à une énorme roche sculptée sur deux côtés et localement appelé Gyalwarina. Côté sud on reconnait les cinq Dhyani Bouddhas (Bouddhas de sagesse ou de méditation) assis au-dessus d’animaux, un Bouddha debout et d’autres personnages plus petits, et des stupas un peu partout.
Encore 2 km et c’est Pipiting et son immense chorten blanc planté sur une colline. Juste au-dessous du chorten un vieux temple et quelques maisons.
Les rivières Lungnak et Doda se rejoignent un peu plus loin pour former la rivière Zanskar qui se jette dans l’Indus près de Nimu au Ladakh.
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Le monastère de Stongde
Depuis Pipiting vous devez traverser le pont sur la Lungnak pour vous rendre à Stongde sur la rive droite de la rivière Zanskar à une quinzaine de kilomètres.
Le monastère Gelugpa de Stongde Marpaling est perché 200m au-dessus du village. On y accède par un sentier ou plus facilement par la route. De là-haut la vue est imprenable sur le village et le patchwork des champs d’orge qui sera transformée en farine ou de petits-pois qui séchés sont très appréciés des chevaux et du bétail. A gauche c’est la plaine de Padum, à droite la vallée de la Zanskar. Le contraste est saisissant entre la grisaille des pentes arides des montagnes de l’Himalaya et le vert du fond de vallée.
Le monastère de Stongde aurait été fondé au XI-ème siècle par Marpa, disciple de Naropa, après qu’il ait séjourné dans une grotte, tout comme Naropa pour Zongkhul. La construction des bâtiments remonte au XIII-ème siècle. A l’origine donc il observait les enseignements Drukpa Kagyu avant de suivre la réforme Gelugpa sous l’égide d’un nouveau maître.
Avec une cinquantaine de moines c’est le deuxième plus important monastère bouddhiste du Zanskar après celui de Karsha.
Parmi la demi-douzaine de temples ne manquez pas le Tsogkhang (salle de réunion des moines comme le Dukhang) avec ses peintures à l’or sur fond noir d’un effet saisissant.
Les 18ème et le 19ème jours du cinquième mois du calendrier tibétain, juin-juillet, se tient le festival de Gustor avec danses masquées des moines.
Comme un peu partout au Ladakh et au Zanskar les fêtes des monastères qui se déroulaient en hiver ont été déplacées en été, tourisme oblige.
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Le monastère de Bardan
Retour à Padum, direction plein sud. En remontant la vallée de la Lungnak par la route vous voici à Bardan. Ici pas de village, juste des chortens et le monastère de l’école Drukpa Kagyu qui date du XVII-ème siècle. Le monastère est construit sur un piton rocheux au-dessus d’un à-pic vertigineux qui plonge dans la rivière.
Les peintures du Dukhang qui ouvre sur la cour sont très abimées, noircies par la fumée et délavées par l’eau de pluie qui s’infiltre depuis les toits plats. On y retrouve thangkas, volumes du Kangyur et tout une statuaire derrière des vitrines. Au centre de l’autel trône une belle statue récente qui représente Shabdrung Ngawang Namgyal le fondateur de la lignée Drukpa Kagyu au Bhoutan à laquelle sont rattachés tous les monastères Drukpa Kagyu du Zanskar et du Ladakh.
Dans la cour notez les têtes d’animaux empaillés et un moulin à prière en cuivre et laiton d’une hauteur d’homme.
Le 14ème jour du quatrième mois tibétain se déroule un festival avec danses masquées.
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Le monastère de Mune
Encore 6 à 7 km et vous voici à Mune avec son petit monastère Gelugpa entouré des maisonnettes des quelques moines.
Dans le Dukhang très coloré la statue centrale représente Maitreya (Chamba) le prochain Bouddha à venir, flanquée de chaque côté par des niches remplies de statues ainsi que la bibliothèque. Au plafond on voit très bien les branches de saules entrelacées qui forment la structure du toit.
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Le monastère de Phuktal
Toujours plus au sud en remontant la vallée vous arrivez à Purne où la rivière Tsarap vient se jeter dans la Lungnak. Il vous faut changer de vallée et passer deux ponts car c’est sur la rive droite de la Tsarap qu’est implanté le monastère de Phuktal, la perle du Zanskar. Le monastère a été fondé par Pagpa Sherab le Traducteur au XII-ème siècle et a suivi la réforme de l’école Gelugpa au XV-ème siècle.
Les premiers temples ont été construits dans une immense grotte au centre d’une falaise qui surplombe la Tsarap. De cette grotte s’écoule une source miraculeuse qui ne s’est jamais tarie et un grand chorten blanc se dresse dans le fond. Au-dessus de la grotte sur un replat un arbre, c’est un beau genévrier en pleine santé.
C’est toujours un choc émotionnel de découvrir ou de retrouver ce fameux monastère. Des cubes blancs, les habitations des moines, s’égrainent contre la paroi, certaines sont carrément suspendues sur le vide. La vue depuis les toits est vertigineuse.
En 1825 un hongrois Alexandre Csoma de Korös séjourna au monastère pendant un an. C’est lui qui rédigea le premier dictionnaire de Tibétain classique.
Un peu avant les bâtiments un sentier sur la gauche peu visible car à contre-sens s’élève jusqu’à 8 chortens. Depuis ce spot vous avez un panorama unique et polychrome sur la vallée avec le gris et l’ocre des rochers, le blanc du monastère, le bleu transparent de la Tsarap, le vert des champs du village de Yugar sur l’autre rive. Il faut poursuivre jusqu’au genévrier avant que le sentier redescende après le monastère. Vous venez de réaliser la khora du gonpa, c’est à dire la circumambulation du monastère. Une pratique partagée par tous les pèlerins.
A Phuktal un amchi, spécialiste de la médecine traditionnelle tibétaine (Sowa-Rigpa, ou Sorig en abrégé), donne régulièrement des consultations pour la communauté et propose une médication à base de plantes et minéraux préparées pour la plupart dans le monastère.
Les 18ème et 19ème jours du douzième mois tibétain (février) se tient le festival de Gustor avec danses masquées des moines.
Du 2ème au 5ème jours du 6ème mois tibétain se tient le festival de Nyung Ne, une cérémonie de jeûne et de purification.
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Les nonneries du Zanskar
Même si le mot nonnerie est un néologisme il apparait un peu mieux adapté que couvent qui connote l’isolement, le confinement. Les termes utilisés au Zanskar sont ani gonpa, chomo gonpa ou chomoling.
Les moniales ont été longtemps peu considérées, les points de vue ont évolué ces dernières décennies, elles ne sont plus seulement considérées comme des femmes refusant de se marier mais comme des femmes qui comme les hommes recherchent l’éveil spirituel et méritent d’être reconnues comme telles.
Elles peuvent s’engager dans une vie monacale par vocation, pour acquérir des mérites, pour échapper à un mariage non désiré, pour bénéficier d’une bonne éducation, pour voyager ou par volonté de leur famille. Tout en sachant qu’elles jouiront d’un statut qui restera toujours inférieur à celui d’un quelconque moine.
Elles sont amenées à participer à divers travaux domestiques et agricoles pour aider la famille, mais elles sont aussi réclamées par les villageois pour des pujas (récitation de prières) et pratiquer certains rituels à l’occasion d’évènements familiaux. Ce qui leur assure un petit complément de revenu.
Alors que les monastères sont propriétaires de nombreux champs cultivés par les villageois et bénéficient de leurs contributions et autres taxes monastiques, les nonneries sont très peu dotées et c’est aux nonnes de recueillir par démarchage des dons de la part des villageois, pour leur subsistance, l’entretien des bâtiments et les dépenses à l’occasion de leurs fêtes rituelles. Seules les nonneries de Tungri, Dorje Dzong et Karsha disposent de quelques maigres champs, insuffisants à leurs besoins.
On compte onze nonneries au Zanskar, assez récentes. La première nonnerie fondée par des nonnes est celle de Karsha et ne date que de la fin des années 1950. Les bâtiments les plus anciens sont ceux de Dorje Dzong et de Tungri. Ces deux nonneries étaient à l’origine des monastères de moines avant d’être occupés par des moniales.
Ce sont de petites structures et elles suivent toutes l’enseignement Gelugpa à l’exception de celle de Sani qui est Drukpa-Kagyu.
La plupart soufrent d’un manque de moyens et d’enseignants qualifiés. Cependant elles sont épaulées par de nombreuses associations, la majorité étrangères, qui les aident à surmonter les difficultés et à se maintenir. Et il est de plus en plus fréquent que des lamas viennent y dispenser l’enseignement du Dharma.
Les plus importantes disposent d’une école pour les petites filles que les familles destinent à la religion. Mais un nombre conséquent de novices partent étudier ailleurs après la 5ème classe (6ème pour nous). Depuis l’ouverture de la nouvelle route vers Manali qui simplifie les trajets, les parents préfèrent envoyer leurs filles poursuivre les études à Dharamsala ou à Dehradun et même en Inde du Sud, de grandes nonneries où l’enseignement est réputé bien meilleur.
Dans la vallée de la Doda on trouve : Skyagam Phagmo Ling, Manda Padma Choling, Tungri Samten Choling, Sani Kachod Ling, Rizhing Dorje Dzong, Karsha Chuchikjal Kachod Dubling.
Dans la vallée de la Zanskar : Pishu Namgyal Choling et Zangla Changchub Choling.
Dans la vallée de la Lungnak : Cha Dolma Choling et Padum Kir-Kir Gompa
Sur la route Manali-Leh à hauteur de Sarchu : Chumig Gyartse Namtak Choling.
Phagmo Ling, nonnerie de Skyagam
Au-dessus du village de Skyagam la nonnerie Phagmo Ling abrite 15 nonnes (été 2023) et son école accueille 21 filles. Des lamas y enseignent régulièrement.
Elle a été fondée au au début des années 90 par des villageois pour leurs filles novices.
Le Dukhang (salle de prière) est flambant neuf tandis qu’un nouveau toit protège l’ancien Dukhang. De nombreux petits bâtiments dans une belle végétation témoignent de la bonne santé de cette nonnerie.
Padma Choling, nonnerie de Manda
A l’ouest du village de Manda la récente nonnerie Padma Choling abrite 7 nonnes (été 2023). Elle a été fondée à la fin des années 90 par la construction de cellules. Plus tard les nonnes ont elles-même ériger le Dukhang.
Bien que deux nouveaux bâtiments soient en construction, à l’évidence cette nonnerie dispose de peu de ressources.
Samten Choling, nonnerie de Tungri
La nonnerie Samten Choling surplombe le village de Tungri. Elle abrite 12 nonnes (été 2023) et son école une demie-douzaine d’enfants.
C’est un ancien monastère fondé au XVII-ème siècle par Stagsang Raspa, le lama en chef du monastère de Hemis au Ladakh, et réinvesti plus tard par les moniales à une date inconnue. Le vieux Dukhang est remarquable avec ses peintures et ses nombreuses statues.
D’importants travaux ont été menés à bien sous l’égide de l’association Thigspa : école, cellules pour les moniales, réservoir d’eau, panneaux solaires, étable …
Kachod Ling, nonnerie de Sani
Un peu à l’écart du village de Sani et à flanc de montagne la nonnerie de Kachod Ling abrite 7 nonnes (été 2023).
C’est Ngawang Tsering qui fonda ce site, appelé Tarkungtse, au XVIII-ème siècle.
On y trouve un Dukhang récent et un petit bâtiment contenant des peintures murales anciennes.
Une nouvelle guesthouse permet d’accueillir les invités.
Dorje Dzong, nonnerie de Rizhing
Bien au-dessus du village de Rizhing la nonnerie de Dorje Dzong abrite 7 nonnes (été 2023).
C’est un ancien site de méditation fondé au XV-ème siècle par Sherab Zangpo un lama de l’école Gelugpa. Ce centre de retraite a été plus tard occupé par des moniales. On y trouve encore deux anciens Dukhang centenaires.
Un bâtiment est en construction qui accueillera les cellules des nonnes et les invités.
En contrebas 15 enfants fréquentent l’école de la nonnerie qui a également fait construire une petite guesthouse.
Kachod Dubling, nonnerie de Karsha
En vis à vis du monastère de Karsha la nonnerie Kachod Dubling abrite 20 nonnes (été 2023) et son école 15 filles.
C’est la première nonnerie du Zanskar à avoir été fondée directement par des nonnes (Ani Yeshe, Ani Diskit, Ani Angmo) à la fin des années 50 à leur retour du Tibet. Ces 3 natives du Zanskar avaient entrepris un pèlerinage à Lhasa au printemps 1956 et furent ordonnées nonnes au monastère de Ganden. La construction du Dhukhang et des bâtiments principaux fut sporadique, démarrée en 1978 elle s’acheva en 1990. C’est aujourd’hui la plus active et la mieux dotée du Zanskar.
Les bâtiments s’élèvent près d’un très vieux Lhakhang (temple), daté du XI-ème siècle, orné d’une immense statue d’Avalokiteshvara (Chenrezig) à onze têtes, d’où son nom Chuchikjal (chuchik= onze, jal=visage). De gigantesques mandalas sont peints sur les murs latéraux.
Au-dessus du Lhakhang on trouve un très vieux chorten (stupa) Kadampa (ancienne école bouddhiste) de la même période. Sa restauration récente à mis en valeur d’anciennes peintures et statues qui étaient ensevelies sous des centaines de tsa-tsa (petits moulages d’argile).
Et encore plus haut on devine les ruines de l’ancien village de Karsha.
Namgyal Choling, nonnerie de Pishu
Un peu à l’écart du village de Pishu la nonnerie Namgyal Choling abrite 6 nonnes (été 2023). Elle a été fondée au XIX-ème siècle peut-être avec l’aide de la famille royale de Zangla.
Bien que Gelugpa on y pratique encore quelques rituels Nyingmapa.
C’est une nonnerie qui manque de moyens.
Changchup Choling, nonnerie de Zangla
Au nord du village de Zangla, dans un beau cadre de verdure, on trouve la nonnerie Changchup Choling avec ses 15 nonnes (été 2023) et son école qui accueille 17 filles. Elle a été fondée au XIX-ème siècle probablement par la famille royale de Zangla.
A côté des bâtiments récent on découvre un très ancien Lhakhang dont tous les murs sont couverts d’anciennes peintures plus ou moins masquées par du mobilier.
Une guesthouse et une statue géante du Bouddha précèdent la nonnerie.
Dolma Choling, nonnerie de Cha
Dans la vallée de la Lungnak et au nord du village de Cha la nonnerie Dolma Choling abrite 5 nonnes (été 2023).
Ses quelques bâtiments épars, construits vers la fin des années 90, surplombent la rivière. La nouvelle « route » passe juste au-dessous de ceux-ci.
Cette petite nonnerie manque cruellement de moyens.
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Namtak Choling, nonnerie de Chumig Gyartse
Dans les années 70, près des villages de Marshun et Yarshun dans la vallée de la Tsarap fut édifiée la petite nonnerie de Shun. Dans les années 80 elle a été partagée en deux avec la construction de la nonnerie de Satak en amont de la vallée. Puis en 2000 les deux nonneries se regroupèrent à nouveau.
Dans le même temps les villages de Marshun, Yarshun et Satak, furent progressivement abandonnés par leurs habitants car beaucoup trop isolés dans cette haute vallée perdue et aride. Une partie des villageois se regroupa dans le nouveau village de Chumig Gyartse toujours sur les rives de la Tsarap mais à seulement 5 km du village de Sarchu sur la route Manali-Leh. Les moniales de Shun et Satak suivirent le mouvement et bâtirent la nonnerie Namtak Choling dans ce même village.
Kir-Kir, nonnerie de Padum
Au centre de Padum 4 nonnes (été 2023) se réunissent dans un petit bâtiment qui fait office de nonnerie.
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Texte et photos : Michel Birouste
Références :
- Jean-Louis Taillefer, Ladakh Zanskar, auto-édité
- Kim Gutschow, Being a buddhist nun, Harvard University Press
Crédit photo : Michel Birouste avec nos remerciements.
Kandy, ville sacrée du Sri Lanka
Le voyageur qui découvre le Sri Lanka fait inévitablement un séjour à Kandy. Cette ville fait partie du Triangle culturel du Sri Lanka, dont elle constitue l’une des trois pointes avec Anuradhapura et Polonnaruwa.
Connue essentiellement pour le Temple de la Dent et le jardin de Peradeniya, la ville de Kandy possède bien d’autres trésors pour celui qui souhaite s’aventurer hors des sentiers battus, Rencontres au bout du monde vous invite à les découvrir.
La ville de Kandy
La ville de Kandy fut la capitale du Royaume de Kandy à partir de 1592. Prise par les Portugais au XVIe siècle puis les Hollandais au XVIIe siècle, Kandy perdit son titre de capitale en 1815, à l’arrivée des Britanniques mais conserva néanmoins son prestige et sa splendeur liés à sa fonction de capitale religieuse et culturelle du Sri Lanka.
La ville a été inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité, par l’UNESCO en 1988.
Kandy, située à 116 km de Colombo, a été bâtie autour d’un immense lac artificiel, œuvre du dernier roi de Kandy. A 500 mètres d’altitude, dans une grande vallée à la végétation luxuriante Kandy bénéficie d’un climat relativement frais et d’une vraie douceur de vivre.
Vous tomberez sous le charme de ses maisons coloniales nichées dans la verdure, de son marché central, mosaïque de couleurs et d’odeurs, de ses nombreux monastères.
Le Temple de la Dent de Kandy est toujours très fréquenté, les fidèles viennent de toute l’île pour se recueillir.
Les deux circuits proposés par Rencontres au bout du monde s’achèvent à Kandy, permettant aux voyageurs qui ont un peu plus de temps de prolonger leur séjour pour profiter pleinement et à leur rythme des splendeurs de la ville en suivant nos conseils et idées de visites.
Les incontournables de Kandy
Le Temple de la Dent
Le Sri Lanka est un pays à la culture fortement marquée par le bouddhisme, il possède d’innombrables temples. L’un d’entre eux, le Temple de la Dent, présente une importance particulière pour les bouddhistes pratiquants, pour lesquels il est indispensable de s’y rendre au moins une fois dans sa vie en pèlerinage.
L’histoire tumultueuse de la dent de Bouddha
Arrivé dans l’île au IIIe siècle avant J.-C., le bouddhisme s’est transmis de génération en génération de moines Theravada en entretenant la parole du Bouddha, telle qu’elle fut rapportée et transmise de son vivant.
La légende dit qu’à la mort de Bouddha, en Inde, en 543 av. J.-C, quelques reliques, l’os du front, deux clavicules et quatre dents, furent retrouvées intactes parmi les cendres du bûcher funéraire. Les reliques furent partagées entre les disciples de Bouddha puis dispersées à travers toute l’Asie. Pendant plus de huit siècles, une dent de Bouddha fut conservée en Inde par les rois successifs, ils favorisèrent l’organisation de cérémonies grandioses autour de la relique pour maintenir la religion bouddhiste dans le pays. Au début du VIIe siècle, lorsque le roi Guhasiva vit son trône menacé par une dynastie non bouddhiste, il demanda à sa fille Hemamela, de mettre la Dent de Bouddha en sécurité à Ceylan, où régnait un roi ami et allié. Hemamela dissimula la dent dans sa chevelure et partit pour Ceylan avec son époux. Après bien des péripéties, la Dent de Bouddha arriva à Anuradhapura, alors capitale du royaume et devint le symbole de la puissance et de l’indépendance de la nation cinghalaise. Les royaumes se succédèrent et la Dent de Bouddha fut déplacée de capitale en capitale avant d’arriver définitivement à Kandy, où est érigé en son honneur le Sri Dalada Maligawa ou “Temple de la Dent”.
La construction du Temple de la Dent de Kandy
Situé sur la rive nord du lac de Kandy, Le Temple de la Dent de Bouddha est construit dans l’enceinte de l’ancien Palais de Kandy, où vécurent la plupart des rois de Ceylan.
Le Temple de la Dent a été construit entre 1687 et 1707, chaque roi ajoutant sa pierre à l’édifice. Fortement endommagé durant les guerres coloniales contre les Portugais et les Hollandais, puis durant la guerre civile, opposant Cingalais et Tamouls, le temple d’origine a chaque fois été reconstruit. Autour du Temple de la Dent, on trouve d’autres édifices tels que le Palais Royal, la salle des audiences, la bibliothèque, des temples secondaires à la fois bouddhistes et hindouistes, différents pavillons.
L’architecture du Temple de la Dent de Kandy
Une enceinte blanche percée de niches destinées à recevoir des lampes à huile de coco et un haut mur crénelé entourent les bâtiments. Au bas des marches du portail d’entrée se trouve une pierre de lune en demi-cercle dans le style de Kandy. Des éléphants en pierre gardent chaque côté du portail. Les deux niveaux du sanctuaire sont surplombés par une toiture dorée.
Si de l’extérieur le Temple de la Dent offre une architecture sobre, l’intérieur est opulent et richement décoré d’or, d’ivoire, de peintures et de sculptures.
Les cérémonies du Temple de la Dent
Rencontres au bout du monde a choisi de vous faire visiter le Temple de la Dent au moment d’une cérémonie pour que vous puissiez vous imprégner de la ferveur qui anime le site.
A la nuit tombée, les fumées d’encens et les lueurs tremblantes des bougies à l’huile de coco donnent au lieu une ambiance magique.
Un moment incroyable à vivre au moins une fois !
Un guide francophone de Rencontres au bout du monde, vous accompagnera dans votre découverte. Il vous expliquera les différentes étapes de la vie de Bouddha et vous contera l’histoire du Temple de la Dent. Ainsi, vous serez entièrement disponible pour profiter de la beauté du lieu sans avoir les yeux rivés sur un plan pour vous diriger et obtenir des renseignements.
Vous devrez vous déchausser et couvrir épaules et genoux avant de franchir un pont qui enjambe des petites douves remplies d’eau. Attendez-vous à une foule impressionnante car le lieu est très prisé.
A l’entrée, des vendeuses de fleurs proposent des bouquets de lotus, des colliers de jasmin parfumé ou des fleurs de frangipanier pour faire des offrandes.
Le Temple de la Dent marque le centre du palais royal de Kandy. On entre par un corridor vouté ornés de fresques représentant les processions de l’Esala Perahera, grande fête bouddhiste qui a lieu chaque année au Temple de la Dent et dans toute la ville de Kandy. Le Temple de la Dent se dresse sur deux niveaux répartis autour d’une cour intérieure, son toit est orné de centaines de lotus dorés. La porte principale, en argent, est entourée d’imposantes défenses d’éléphant, elle débouche sur un espace quadrillé de piliers en bois, la cour des tambours.
Vêtus d’une tenue traditionnelle blanche, symbole de la lumière, de nombreux fidèles attendent en priant. Des familles entières sont venues se recueillir, déposer des offrandes (fleurs, encens, argent ou nourriture) et vénérer la relique du Temple de la Dent, acte qui garantit le bonheur dans cette vie et la félicité dans la vie de l’au-delà.
La porte en laiton qui mène à la chambre de la Dent est encadrée de magnifiques défenses d’ivoire. Elle est protégée par une grille dorée et précieusement protégée par les moines et de nombreux gardes. Elle ne s’ouvre que pour les trois cérémonies quotidiennes de prières et d’offrandes. Le début d’une des cérémonies journalières du Temple de la Dent est annoncé par des joueurs de percussions et de flûtes. Il suffit ensuite de suivre la foule qui gravit les marches menant au deuxième niveau où se situe la chambre sacrée et d’attendre son tour. Chacun se précipite pour tenter d’apercevoir de loin le reliquaire, les gardes pressent les nombreux visiteurs. La dent est enveloppée dans une feuille d’or, placée dans un étui recouvert de diamants et de rubis, ce dernier est enfermé dans sept coffres d’or cloutés de pierres précieuses. L’ensemble repose dans un reliquaire en forme de stupa. Vous ne verrez pas la dent mais vous serez témoin de la dévotion des pèlerins venus entrevoir la relique et de leur ferveur religieuse. Vous vivrez une expérience authentique et inoubliable.
Le palais royal de Kandy
La bibliothèque
Installée dans une petite tour octogonale, à la sortie du Temple de la Dent, elle rassemble de nombreux livres d’une grande valeur historique, dont un manuscrit qui raconte la vie de Bouddha.
Le hall de prières
A l’arrière du Temple de la Dent, s’élève un grand bâtiment de deux étages. Une vaste salle de prières présente des peintures qui illustrent l’histoire des pérégrinations de la Dent de Bouddha jusqu’à son arrivée au Temple de la Dent à Kandy. Des Bouddhas assis, dont certains ont été apportés en cadeau de l’étranger (Japon, Chine, Thaïlande, Corée, Taiwan) s’alignent le long des murs. Les étages supérieurs exposent des objets de culte, des photos, des archives de Kandy à l’époque coloniale et les cadeaux de dirigeants étrangers.
Le musée national
Jadis la résidence des concubines royales, il a été converti en musée en 1942. Il expose des insignes royaux et des souvenirs de la vie cinghalaise avant l’arrivée des Européens, costumes, instruments de musique, masques, armes, laques et bijoux.
La salle d’audience
Les rois de Kandy tenaient conseil, rendaient la justice et recevaient les ambassadeurs étrangers dans ce pavillon ouvert. C’est dans cette salle d’audience qu’a été établie et lue au peuple, le 2 mars 1815, la convention qui faisait passer le royaume du dernier roi de Kandy sous souveraineté britannique. Des piliers en teck, sculptés de motifs végétaux, supportent l’imposante toiture de tuiles, ils sont caractéristiques de l’art de la période de Kandy. Aujourd’hui la salle d’audience est encore utilisée pour certaines cérémonies officielles.
Le musée Raja
La visite du site du Temple de la Dent se termine par une petite salle accueillant la dépouille naturalisée de Raja, un éléphant qui a transporté la relique de la dent du Bouddha dans la ville, lors de l’Esala Perahera pendant plus de 50 ans. Il est tellement célèbre qu’il a été déclaré trésor national et qu’une journée de deuil a été observée dans le pays à son décès en 1988 !
Les abords du Temple de la Dent de Kandy
Quatre temples sont dédiés aux dieux disciples du Bouddha et protecteurs de l’île. Vous pourrez remarquer que les bouddhistes et les hindous vénèrent les mêmes dieux.
A l’ouest du Temple de la Dent
Pattini Devale : Ce temple de taille modeste, orné de peintures bariolées, est très populaire. Il est dédié à la déesse hindoue de la fécondité, réputée protéger des maladies graves. Une foule de fidèles, à majorité féminine, vient l’honorer.
Natha Devale : une partie de ce temple ancien est construite à l’intérieur d’un arbre sacré. Le bâtiment se dresse sur une terrasse en pierre, il accueillait les cérémonies au cours desquelles les nouveaux rois se voyaient attribuer leur nom de règne.
Vishnu Devale : Ce temple est consacré à Vishnou, le protecteur, chargé par Bouddha de veiller sur le pays.
A une centaine de mètres du Temple de la Dent, en plein centre ville.
Kataragama Devale : Tenu par des prêtres hindous, il est dédié au fils de Shiva qui combat les forces du mal. Son portail coloré orné de paons est visible de loin.
L’Esala Perahera de Kandy : un évènement incontournable
L’origine de l’Esala Perahera
L’origine de l’Esala Perahera est controversée, solliciter la bénédiction dieux afin d’obtenir la pluie pour les récoltes ou commémorer la campagne militaire menée par le roi Gajabahu pour délivrer les populations cingalaises emmenées en esclavage en Inde.
L’arrivé de la Dent sacrée de Bouddha à Anuradhapura au IV e siècle donna lieu à la première célébration puis sous le règne du roi Rajasingha (1747-1782) la réplique de la Dent prit la tête d’une procession qui se rendait uniquement aux quatre temples dédiés aux divinités protectrices de l’ile. Depuis, la cérémonie a pris de l’ampleur et tous les ans la ville de Kandy vit au rythme de cette gigantesque fête.
Le rituel de l’Esala Perahera
Cette procession est devenue l’un des plus beaux spectacles de Sri Lanka et se déroule en quatre étapes, selon un ordre bien établi.
La cérémonie du Kapsituvima
La date déterminée par l’astrologue du Temple de la Dent marque le lancement de l’Esala Perahera. Les supérieurs des quatre temples dédiés aux divinités protectrices de l’île, Natha, Vishnu, Kataragama et Pattini choisissent un jacquier qui n’a jamais donné de fruits et découpent le tronc en quatre morceaux égaux pour les planter solennellement dans la cour de leur temple. Ce rituel honore le Dieu de la fertilité afin qu’il assure de bonnes récoltes. Les cinq soirs suivants, l’insigne sacré de la divinité de chaque temple est porté en procession autour du tronc coupé de jacquier.
Kumbal Perahera
Le sixième soir marque le début de la fête. A la tombée de la nuit, des processions partent des différents temples dédiés aux divinités protectrices de Kandy pour se rejoindre et former une grande procession jusqu’au Temple de la Dent magnifiquement illuminé. Des danseurs maniant le fouet, évocateur du tonnerre et de la foudre prennent la tête du cortège. Ils sont suivis des porte-étendards de chaque province et d’acrobates manipulant des cercles de feu. Un premier éléphant, accompagné de quatre tambours, transporte les titres de propriété de la Dent, suivi par un éléphant male, aux défenses imposantes, portant sur son dos un palanquin illuminé contenant une réplique de la Dent. L’authentique relique de la Dent ne quitte jamais le Temple de la Dent pour des raisons de sécurité. On déroule devant l’imposant pachyderme un tapis blanc, au fur et à mesure de sa progression, car il ne doit pas toucher le sol au risque d’être impur. Il est suivi de plusieurs dizaines d’éléphants scintillants, habillés de tissus chatoyants brodés de fils d’or et ornés de pierreries. Ils sont peints de couleurs vives et maquillés, leurs défenses sont recouvertes de métal doré. Les notables de la ville, gardien du temple de la Dent, officiers puis les représentants des divinités protectrices défilent accompagnés de centaines de danseurs acrobatiques, jongleurs, musiciens vêtus de majestueux costumes. Il semble que tous les hommes et enfants de la ville sont présents, seules quelques les femmes participent au défilé de la déesse Pattini, déesse de la Pureté. Les processions se renouvellent durant cinq soirs dans les rues de Kandy, en changeant de parcours quotidiennement.
Randoli Perahera
La somptuosité et l’enthousiasme qui animent les cortèges s’amplifient jusqu’au dixième soir, sommet de la fête, où défile une centaine d’éléphants. La réplique de la Dent est emmenée au nord de la ville, à l’endroit où elle fut accueillie à son arrivée à Kandy, au petit jour elle sera escortée jusqu’au Temple de la Dent.
Diya Kepeema
Le dernier jour, celui de la pleine lune, met fin à cette grande célébration. Le cœur de la fête se déroule en journée sur les rives de la rivière Mahaweli à Getambe, à 7 km au sud-ouest de la ville. C’est la cérémonie de “l’ouverture des eaux” au cours de laquelle les officiants des temples frappent l’eau avec un sabre puis vident un pichet rempli l’année précédente. Ils puisent une nouvelle eau qui sera conservée dans le sanctuaire jusqu’à la prochaine Perahera. La légende dit que cette cérémonie finale est toujours suivie d’une averse.
Assister à l’Esala Perahera de Kandy
Le défilé débute aux alentours de 19h30 et le spectacle rassemble un nombre impressionnant de sri lankais et de touristes. L’itinéraire emprunté par le cortège change chaque soir, il est donc indispensable de se renseigner sur le circuit. Pour assister à la procession, il existe deux possibilités :
– réserver une place assise sur des gradins ou des chaises auprès de restaurants, hôtels et commerçants situés sur le passage de la procession. On vous demandera de vous présenter dès 17 h 30, les places sont payantes et plutôt chères (50 € la place basique à 100 € la place de premier choix) de plus, vous ne serez entourés que de touristes !
– contempler le défilé depuis la rue au milieu de la foule et partager ce moment festif avec la population. Il faudra dans ce cas choisir votre place bien à l’avance car dès le matin, des familles entières s’installent sur les trottoirs pour réserver leur emplacement. Vous pouvez aussi vous tenir derrière les grilles qui entourent le palais et le lac.
Conseils pratiques
– Apporter de l’eau et de la nourriture, vous pouvez aussi vous adresser aux vendeurs ambulants qui passent jusqu’au dernier moment avant le début des processions.
– Prévoir une protection pour le soleil et un vêtement de pluie (au cas où), mais aucun risque d’avoir froid : entre la chaleur moite, la densité de la foule et les torches en flamme, il fait suffisamment chaud ! La fumée qui se dégage des écorces de noix de coco brulées peut être irritante.
– Penser à charger sa batterie à bloc pour faire des photos, ce serait dommage de tomber en panne ! Le flash ne sert à rien à cette distance, de plus il est gênant pour les autres spectateurs.
– S’organiser pour le retour après la fête car la foule se disperse en même temps, les bus sont bondés et les tuk tuk pris d’assaut.
Des visites insolites grâce à Rencontres au bout du monde
Le Bouddha géant : Bahirawa Kanda
Perché sur une colline à l’ouest du centre ville, cet immense bouddha haut de 27 m semble veiller sur la ville de Kandy. Le site est accessible à pied (ça grimpe…) à partir du centre. La blancheur immaculée de la statue tranche dans la verdure de la végétation qui l’entoure. En contrebas s’élèvent un arbre de Bodhi, un petit temple et une librairie très accueillante qui propose des objets liées à la religion. On peut monter à l’intérieur de la statue par un petit escalier à l’arrière.
N’oubliez pas de profiter de la magnifique vue sur le lac de Kandy et les collines qui entourent la ville.
Le cimetière du Commonwealth
La seconde guerre mondiale a fait de nombreuses victimes en Asie. Ce cimetière bien entretenu compte 163 tombes de l’époque coloniale. L’âge des défunts surprend car rares sont ceux qui ont dépassé 40 ans. Les causes des décès sont diverses : insolation, attaque d’éléphant ou “fièvre de la jungle”. Si le gardien est présent vous pourrez profiter de ses explications, il a une histoire à raconter sur chaque sépulture.
L’Église Saint-Paul
L’église Saint Paul a été construite au 19 e siècle par les Britanniques et possède le plus grand orgue du Sri Lanka. Elle est très proche du site du Temple de la Dent (sortie ouest) et très peu fréquentée, vous pourrez donc la visiter en toute tranquillité.
Le marché central couvert de Kandy
Pour découvrir la vie bouillonnante de Kandy, se perdre dans les allées au milieu des épices, des empilements de fruits et légumes, des stands de viandes, des étalages de vêtements et ménagers, faire le plein d’images colorées et d’odeurs, une visite au marché s’impose. Tout autour, de nombreuses ruelles abritent des échoppes de vêtements, soies, bijoux…
Le Queen’s Hotel
Célèbre hôtel au charme désuet de style anglo-indien, édifié au XIX e siècle situé tout près du Palais Royal. Il est tout à fait possible d’y entrer juste pour le plaisir des yeux ou éventuellement boire un verre … de thé accoudé au comptoir sous les ventilateurs.
Helga’s Folly
Il faut emprunter un chemin tortueux pour découvrir niché dans un écrin de végétation luxuriante, cet édifice rouge des années 1930. C’est la maison d’un ancien mannequin de chez Dior issue d’une famille de politiciens et d’artistes sri-lankais, toute droite sortie du livre de Lewis Carroll “Alice au pays des merveilles”. La demeure est un vrai labyrinthe avec un patchwork de fresques colorées, portraits, divinités bouddhiques et hindoues, squelettes, animaux et personnages imaginaires.
Des chandeliers gothiques dégoulinants de cire semblent figés dans le temps, des phonographes, des meubles anciens, de lourds rideaux de velours, des plafonds peints complètent le décor. La visite est payante (environ 3 €) mais il est aussi possible de s’installer dans l’un des trois salons à la décoration chargée pour boire tranquillement un verre, puis se balader dans les différentes salles, sur un fond de musique des années 30. Avec un peu de chance, la propriétaire des lieux, qui plus de 80 ans, viendra vous saluer et échanger quelques mots avec vous. Enchantement garanti !
Dans les environs de Kandy
Le jardin botanique de Peradeniya ( à 6km au sud-ouest de Kandy)
Il est considéré comme l’un des plus beaux jardins botaniques du monde et fait partie des sites incontournables à visiter.
L’histoire du jardin de Peradeniya
Ce parc d’agrément royal aménagé à la fin du XVIII e siècle a été transformé en jardin botanique par les britanniques en 1821. C’est un lieu extrêmement reposant pour se promener ou pique-niquer en famille, les couples d’amoureux s’y retrouvent, les futurs mariés se font photographier en tenue traditionnelle.
Un site paradisiaque
D’une surface de 60 hectares, le jardin compte plus de 4000 spécimens et alterne parterres fleuris, plans d’eau, longues allées de palmiers royaux ou d’araucarias, gigantesques étendues de pelouse, arbres à boulets de canon, palmiers à cocos, arbres à caoutchouc d’Assam, arbres à saucisses, bambous géants de près de 30 mètres et gigantesque figuier de Java couvrant une surface de 2 500 m². Il est renommé pour son impressionnante collection d’orchidées, son jardin d’épices et de plantes médicinales.
Le centre d’art et de culture Suriya Kantha (à 10 km au sud-ouest de Kandy)
Ce centre d’art et de culture, situé à Handessa, est à 7 km au sud du jardin botanique de Peradeniya.
La visite guidée assurée par l’hôte des lieux, ancien Directeur de l’Alliance française, est commentée en français ou en anglais. Elle se fait uniquement sur réservation, au moins 24 h à l’avance et peut s’accompagner d’un repas traditionnel sri lankais. Ce musée est dédié à l’histoire et la culture de la région, mobilier traditionnel, objets d’art, livres anciens, photographies récoltés depuis plus de vingt cinq ans au travers de l’île. La collection s’est enrichie, en 2016, d’une galerie d’art qui accueille des expositions temporaires, accordant une place privilégiée à la création contemporaine. Immergée au sein d’une végétation luxuriante, le bâtiment de style hollandais est bordé à l’avant et à l’arrière de larges vérandas aux piliers massifs.
La tour d’Ambuluwawa (à 25 km au sud-ouest de Kandy)
Pour accéder au sommet de la colline, sur laquelle se dresse une tour de 48 m, d’un blanc immaculé, il faut monter avec un véhicule 4×4 ou se garer sur le parking en bordure de route et continuer à pied ou en tuk tuk. Les vues le long du chemin sont vraiment magnifiques.
Si vous effectuez la visite le matin, vous pourrez voir la brume se propager doucement à travers la végétation. Au coucher du soleil la lumière rougeâtre qui teinte les vallées adjacentes est aussi très belle.
Le site est composé de 4 bâtiments religieux qui représentent les principales religions du Sri Lanka : le Bouddhisme, l’Hindouisme, l’Islam et le Christianisme. Après la guerre civile qui a opposé Cinghalais bouddhistes et Tamouls hindous, la tour d’Ambuluwawa est un témoignage de la paix retrouvée et un beau symbole d’humanité. La tour Ambuluwawa, date du 13 e siècle, elle est cernée par plusieurs montagnes (Knuckles Rock Range, Sri Pada, Bible Rock et Piduruthalagala). Ceux qui n’ont pas le vertige, peuvent grimper jusqu’au sommet de la tour en utilisant les escaliers en colimaçon. Des plates-formes intermédiaires permettent de faire quelques pauses. Les escaliers forment des étoiles irrégulières et se rétrécissent jusqu’à atteindre une surface de quelques mètres carrés, mais aucun danger, ils sont sécurisés par une barrière. Au sommet, la vue à 360 °, sur les chaînes de montagnes et les vallées environnantes est à couper le souffle.
La colline d’Ambuluwawa et la forêt adjacente forment une réserve forestière avec des arbres à feuilles persistantes, des plantes à fleurs et des plantes grimpantes et environ 200 sortes de plantes appartenant à 80 familles, y compris une variété de plantes médicinales.
Françoise Costechareire
Crédit photo : Françoise C. avec nos remerciements.
La culture du cheval au Kirghizistan
Découvrez quelle place occupe le cheval dans la culture et vie quotidienne kirghize lors d’un voyage au Kirghizistan avec Rencontres au bout du monde
Sur les bords du lac Son Kul

Nous nous délectons en silence du sublime paysage qui nous entoure. Pas d’impatience, l’instant est si beau. Quel voyage !
Devant nous, l’eau bleue et translucide du Son Kul.
Le lac hésite entre miroir et mirage : les montagnes sur l’autre rive, au loin, existent-elles vraiment, ou sont-elles un génial artefact ?
Sur la rive, de part et d’autre, au loin, des troupeaux de chevaux paissent en toute quiétude.
Enfin, derrière nous, des yourtes sont posées sur les pentes de la colline comme autant de champignons blancs.
Nous attendons. Slow voyage. Beau voyage.
Les nomades qui nous hébergent dans leurs yourtes nous ont invités à assister à une amicale rencontre de kök-börü. Ils attendent avec confiance avec nous.
Et puis soudain, comme émergeant au loin de l’horizon, à droite et à gauche, des cavaliers approchent à bon train. Les acteurs du jeu arrivent.
Nous sommes au septième jour du voyage au Kirghizistan préparé par « Rencontres au bout du monde ».
Topographie du Kirghizistan
Pour beaucoup, le Kirghizistan est un pays sorti tout droit des aventures de Tintin, comme la Bordurie ou la Syldavie. En fait, le Kirghizistan est un petit pays d’Asie centrale de 6 millions d’habitants, état démocratique encadré par d’autres qui le sont moins, le Kazakhstan au nord, la Chine à l’est et au sud, le Tadjikistan au sud-ouest et l’Ouzbékistan à l’ouest. D’une superficie de 198 500 km2 (1/3 de la superficie de la France), le pays est totalement enclavé et ne possède pas d’accès à la mer.
Par contre, cette particularité du Kirghizistan ne doit pas freiner l’envie d’aller en voyage. Car le Kirghizistan est le château d’eau de l’Asie centrale.
Contrairement aux images que l’on a des pays en –stan, le Kirghizistan est un pays extrêmement montagneux : en effet, le Kirghizistan est traversé par les chaînes du Tian shan et du Pamir, des chaînes de montagnes abritant quelques-uns des plus hauts sommets de l’Asie centrale (7 439 m au Jengish Chokusu , 7134 m au pic Lénine) ainsi que l’un des plus longs glaciers du monde, l’Inylchec, qui dépasse les 50 km. Voyage donc conseillé pour les amateurs de hautes cimes. L’altitude moyenne du Kirghizistan est de 2500 mètres, et l’eau y coule à profusion.
Si le Kirghizistan n’a pas d’accès à la mer, il possède par contre le plus grand lac de montagne de tout le continent eurasien (plus de dix fois la superficie du lac Léman) : le lac Issyk-Kul. Suite à des phénomènes telluriques et des glissements de terrain, le lac a englouti il y a environ 500 ans une importante ville-étape de la route de la soie dont les restes commencent à être explorés.

Quant au 2ème plus grand lac du Kirghizistan, le Son Kul, c’est un paysage sans égal qui vous y attend et qui mérite à lui seul le voyage. Petit bijou du Kirghizistan niché à environ 3 000 mètres d’altitude, le Son Kul sert souvent d’illustration pour les cartes postales et guides de voyage du pays.

Kirghizistan : peuple nomade
Mais le lac Son Kul sert surtout de pâturage d’été pour les bergers kirghizes et leurs troupeaux de chevaux, moutons et yaks.
Car les habitants du Kirghizistan sont demeurés encore à ce jour fondamentalement nomades.
L’histoire ancienne du Kirghizistan est complexe, différents peuples de cultures très différentes y ont vécu au fil du temps.
Le peuple Kirghize est un peuple qui évoluait originellement, il y a 2 000 ans, dans le nord-est de la Mongolie. Il s’est installé dans la région formant l’actuel Kirghizistan au XVe siècle.
Les habitants du Kirghizistan se sont adaptés à leur environnement pendant des millénaires et ont été sédentarisés plutôt contre leur gré durant la domination de l’URSS sur le Kirghizistan.
Durant la période soviétique, le pays s’est urbanisé avec le développement dans les zones de plaine des villes de Bichkek, la capitale, au nord (environ 800 000 habitants), et de Och, au sud (environ 200 000 habitants). Mais les pratiques nomades se perpétuent et la population Kirghize reste aux 2/3 rurale.
Les Kirghizes ont pour philosophie de vivre en harmonie avec leur environnement et sont fiers de leurs traditions. Elles comprennent notamment les artisanats liés à la fabrication et à la décoration des yourtes, faites d’épaisses toiles de feutre et d’éléments décoratifs de toute beauté.

Lors de notre voyage, l’un de nos hôtes avait justement pour activité la construction de yourtes. C’est donc avec le plus grand intérêt que nous avons assisté aux différentes phases de réalisation de ces dômes traditionnels, coloration du feutre, découpe, couture, fabrication des rubans d’attache, des perches constituant l’armature, enfin montage de la yourte terminée. Plusieurs familles du village étaient d’ailleurs associées à cette activité.

La yourte reste un symbole fort du Kirghizistan et de la culture nomade, au point d’être représentée sur le drapeau national.

Et même si les kirghizes sont aujourd’hui en partie sédentarisés, ils continuent à transhumer pour trois ou quatre mois en montagne, en particulier autour du Son Kul, lorsque les températures se réchauffent, afin de donner de l’herbe fraîche à leurs élevages, laissés en semi-liberté.
Le cheval occupe une grande place dans l’art, l’imaginaire et la symbolique collective.
Kirghizistan : terre des chevaux
Pays nomade par excellence, le Kirghizistan est donc aussi un pays équestre. Dès le plus jeune âge, les enfants montent à cheval avec autant de facilité que nos enfants européens font du vélo.

« Les chevaux sont les ailes des Kirghizes ». Ce dicton résume bien l’importance pour ce peuple nomade du cheval kirghize. Et aussi ses qualités. Les chevaux kirghizes sont issus d’un croisement de juments kirghizes avec des étalons pur-sang arabes. Ils sont à la fois résistants, endurants et sobres.
Pour les Kirghiz, qui passaient naguère plus de temps en selle que sur terre, le cheval est l’un des animaux domestiques les plus proches et les plus prisés. Le cheval est ainsi célébré dans la littérature et les traditions orales qui en font un alter égo de l’homme.
Avant la période soviétique, le statut social des individus était grandement déterminé par le nombre de chevaux possédés. Le cheval permettait aux nomades kirghizes de réaliser des actions militaires, de chasser, et de se déplacer dans les plaines et les montagnes.

De nos jours, il conserve une place fondamentale : il n’a perdu ni sa valeur économique, ni sa place sociale, ni son rôle culturel.
Après une période de crise dans les années 1990, l’élevage équin et la consommation de lait de jument connaissent un renouveau, de même que les jeux et les fêtes équestres traditionnels.
C’est avec fierté que nos hôtes des bords du Son Kul nous ont fait participer à la traite des juments, nous en ont fait dégusté le lait, et découvrir le Koumis. Le koumis est une boisson traditionnelle des nomades à base de lait de jument fermenté. Son goût spécifique aigre-doux peut être plus ou moins fort et fumé. C’est une boisson revigorante et légèrement grisante si l’on en boit un peu trop.

Il reste fréquent d’offrir un cheval à la belle-famille, et de lui fournir de la viande de cheval et des abats pendant la cérémonie de noces. Les chevaux sont aussi utilisés dans le cadre de rites de passage et de fêtes calendaires. La viande de cheval est considérée comme prestigieuse, et une halle particulière existe au centre du marché de Bichkek pour la vente de viande de cheval.
Ce fut pour nous un grand honneur de partager avec nos hôtes un repas de fête avec viande de cheval (même si certains voyageurs de notre petit groupe refusèrent d’y toucher… autre approche, probablement hypocrite, du cheval), et un honneur encore plus grand pour moi de me voir offrir, parce qu’étant le plus âgé, le morceau de choix, à savoir l’œil et la joue.
Classiquement, un abattage massif a lieu avec l’arrivée des premiers froids, afin de constituer des réserves pour passer l’hiver. Des chevaux sont couramment sacrifiés lors de fêtes rituelles, qui ont connu un renouveau depuis la fin du communisme.
L’existence d’une race équine nationale reste un élément fort de la culture kirghize, au même titre que la langue et le territoire. Il y a environ 400 000 chevaux au Kirghizistan.
Les jeux équestres kirghizes
Lors de cette 7ème journée de notre voyage, notre patience sur les berges du Son Kul va être largement récompensée. Approchant avec vélocité, de petits groupes de cavaliers convergent vers notre position. Nous avions bien remarqué sur cette berge du lac une vaste zone qui faisait penser à un grand terrain de football. Mais pas de buts en forme de cages à chaque extrémité, plutôt des espèces de petits monticules constitués de terre et de pneus usagés, manifestement construits pour durer. Il s’agissait en fait du terrain de kök-börü, plus connu (à travers les médias occidentaux) sous le nom de bouzkachi.

Kök-börü
Finalement, tout le monde se retrouve là, nous un peu impressionnés par la prestance de ces cavaliers et la vitalité de leurs chevaux, eux contents de se retrouver pour une confrontation amicale.

A un moment, il nous est demandé de sortir du terrain de jeu, et même de nous en éloigner un peu par prudence. On va rapidement comprendre pourquoi. Mais les « adversaires » sont prêts et les « hostilités » vont manifestement commencer.
La dépouille d’une chèvre, dont le sacrifice nous est épargné (nous frêles occidentaux), est alors apportée au centre du terrain. Un coup de sifflet. C’est parti.
Les cavaliers se rencontrent, se heurtent, s’échappe avec le corps de la chèvre coincé sous leur jambe, partent au grand galop vers le but adverse, se font rattraper et chiper la bête. On comprend là la nécessité d’avoir des montures exceptionnelles de rapidité et d’obéissance ?

Enfin un cavalier échappe à tous et va placer la carcasse dans le puits ménagé au centre du monticule-but de l’autre équipe.
Goal!!! et carcasse au centre pour le prochain assaut.
Le kök-börü est un sport collectif équestre kirghize dans lequel la dépouille d’une chèvre ou d’un mouton sert de balle. Deux équipes de cavaliers s’opposent pour s’emparer de la carcasse et la mettre dans le but adverse un maximum de fois sur une durée de 20 minutes.
Le terrain de jeu mesure 200 mètres de long et 70 mètres de large. Les deux buts en forme de puits (tai kazan en kirghiz) mesurent 3,6 mètres de diamètre et 50 centimètres de profondeur, et sont éloignés de 140 mètres l’un de l’autre.
Quatre joueurs de chaque équipe sont en permanence sur le terrain et peuvent être remplacés pendant le match. Le match compte trois périodes de 20 minutes, avec 10 minutes de pause entre chaque période. Au début de chaque période, une carcasse de chèvre de 32 à 35 kilos est placée au centre du terrain. Au signal de l’arbitre, les huit cavaliers se lancent au galop pour attraper le cadavre, le tirer sur son cheval jusqu’à le jeter dans le puits du camp adverse… si les autres ne sont pas suffisamment vigilants et rapides.
Evidemment, le but est de marquer le plus possible de points pour remporter le match.
On joue régulièrement au kök-börü dans les villages, à l’occasion de fêtes, de mariages, ou « sponsorisé » par des familles aisées (ou des voyageurs étrangers). C’est un sport dont les Kirghizes sont très fiers.
Le calme est revenu sur le terrain. Nous n’avons pas réellement compté les points et avons plutôt compté les coups, car même si la rencontre était purement amicale, les participants ont manifestement mis un point d’honneur à impressionner les spectateurs que nous étions, quitte à se blesser, ce qui inévitablement arriva… rien de grave heureusement.
Mais on imagine la violence d’un match « officiel », ou international…
Remis de leurs efforts, les cavaliers tiennent alors à nous montrer alors les autres jeux équestres pratiqués au Kirghizistan.
Ils commencent par le jeu de Kyz Kuma.
Kyz Kumay : qui de l’homme ou de la femme sera le meilleur ?
Dans ce jeu particulièrement apprécié des Kirghizes, une femme et un homme s’affrontent, tous deux à cheval. Deux manches. Dans la première manche, l’homme, ayant laissé une avance à la femme doit la rattraper. S’il réussit, il peut l’embrasser. Ce qui n’est pas gagné, car les femmes kirghizes sont aussi habiles à cheval que les hommes. Puis, l’heure est à la revanche : c’est à la femme de poursuivre l’homme ; si elle le rattrape, elle peut le fouetter de son kamtcha (petit fouet court utilisé par les cavaliers kirghizes).
La démonstration de nos amis kirghizes nous amusa beaucoup… jusqu’à ce qu’ils nous proposent de nous y essayer. Après bien des réticences, l’un et l’une d’entre nous, ayant déjà fait du cheval, acceptent. Mais nos amis n’avaient pas précisé que la confrontation ne serait pas « entre » elle et lui, mais « contre » eux. Evidemment, notre représentante est embrassée (clairement contre son gré…), et notre représentant reçoit (symboliquement) le fouet. Les cavaliers du Son Kul sont ravis.
Deux d’entre eux se présentent alors pour nous faire une démonstration de lutte à cheval (Er enish en Kirghize)
Er enish : démonstration de force
Autre sport très important pour les nomades, la lutte permettait de garder les hommes en forme en temps de paix, et de mettre à l’épreuve leur force.
L’ « Er enish » est une des formes de lutte traditionnelle qui se pratique à cheval. L’objectif pour chacun des deux lutteurs est de faire tomber son adversaire de son cheval, ou qu’au moins une partie de son corps touche la terre.

C’est une forme de lutte assez spectaculaire, nécessitant force, agressivité, ruse et grande concentration. Sans oublier le rôle essentiel des chevaux, qui doivent eux-mêmes être très résistants et parfaitement obéissants.
On retrouve des traces écrites de telles luttes dans d’anciens textes et dans les épopées.
Finalement, après quelques minutes de confrontation, d’attaques contrées par chacun des deux adversaires, de tentatives de déstabilisation par la force ou par la ruse, le tout dans une danse incessante des chevaux accolés l’un à l’autre par leurs cavaliers, le « meilleur », sur une seconde d’inattention de son adversaire, l’emporte.
Belle démonstration de la force de ces nomades…
Pour terminer, les cavaliers les plus jeunes font une démonstration de leur équilibre, de leur maîtrise du cheval et de leur souplesse. Ils sont très contents de s’élancer dans une partie de Tiyin Enmei.
Tiyin Enmei : ramasser la monnaie
Dans ce jeu, les cavaliers partent au galop pour ramasser de la monnaie (remplacée par un fanion en tissu dans la forme moderne) déposée sur le sol. C’est entre cavaliers une compétition d’habileté. Le cavalier doit contrôler sa trajectoire en même temps qu’il se penche totalement sur le côté jusqu’à pouvoir saisir au passage le billet ou la pièce de monnaie posée sur le sol.

Une après-midi très instructive au bord du Son Kul. Le soleil commençe à décliner. Nos amis cavaliers nous quittent. Mais ils ne repartent pas tous dans la direction d’où ils étaient venus. Il semble aux dires de nos hôtes qu’ils finiront probablement la soirée devant un bon repas.
Les Kirghizes pratiquent d’autres jeux équestres comme la chasse à l’aigle (Salburun) ou encore le tir à l’arc à cheval (Jamby Atysh).
De même, les courses de chevaux sur longue distance, dites baïge (ou bäjge) connaissent un développement important depuis les années 1990. Celles qui sont organisées dans le cadre des festivals At čabyš créés sous l’impulsion de Jacqueline Ripart, s’inspirent dans leur règlement des courses d’endurance occidentales : seuls les cavaliers adultes sont autorisés à participer, des contrôles vétérinaires sont prévus et des prix sont remis pour les chevaux ayant la meilleure condition physique.
Un voyage super cool

Voilà le récit d’une belle après-midi de voyage.
Un voyage de 15 jours, à la fois plein et apaisant (malgré le choc entre équipes de kök-börü).
Plein parce chaque jour notre accompagnatrice kirghize (mais parfaitement francophone) de ‘Rencontres au bout du monde » nous permettait de découvrir un nouveau pan de la vie Kirghize.
Apaisant parce qu’à notre rythme, sans jamais courir, toujours dans le partage et la bonne humeur. Avec la gentillesse extrême du chauffeur de minibus qui nous a accompagné tout au long du voyage.
Nous avons pu nous perdre (sans risque) dans l’immense marché-bazar de Bichkek
Tout près de la tour de Burana, nous avons fait une longue halte imprévue pour échanger avec des agriculteurs qui récoltaient dans un champ de fraises et leur en avons acheté un cageot (qui ne fit pas long feu)
Nous avons partagé la vie du fabricant de yourtes, de sa famille et d’habitants du village, et avons même monté une yourte
Nous sous sommes baignés et avons fait la sieste au bord du lac Issyk-Kul
Nous avons vécu trois jours avec les nomades du Son Kul, sous la yourte, dont la porte s’ouvrait directement vers le lac et les montagnes
Trois jours ensuite chez des éleveurs de yacks au bout du monde (« Rencontres au bout du monde » porte bien son nom)
Nous avons chanté et dansé avec nos hôtes
De là, nous avons rejoint à pied le magnifique caravansérail de Tash Rabat, autrefois halte essentielle de la route de la soie
Puis, sur le chemin de retour, trois nouvelles journées dans un village agricole avec les familles d’une coopérative de confection de tapis en feutre
Nos hôtes nous ont à chaque fois laissé profiter de leur spa traditionnel
Et nous avons bien sûr écouté avec recueillement la légende du grand Manas (héros mythique du Kirghizistan)
Et tant d’autres imprévus, de détails de la vie que l’on saisit seulement en prenant son temps.
Nous avons quitté tous nos hôtes et notre accompagnatrice avec beaucoup de difficultés.
Un vrai voyage cool, un vrai « slow voyage » comme seul des voyagistes comme « Rencontres au bout du monde » savent les préparer.
Dans le respect des voyageurs et de leurs hôtes.
Merci encore à « Rencontres au bout du monde ». C’est un voyage rare, trop rare.
Je ne saurais trop recommander de consulter le site de « Rencontres au bout du monde »
Car, en plus, des voyages comme ça, ils en ont d’autres!!!
Hervé, fidèle voyageur de Rencontres au bout du monde
Crédit photo : Clémence D. et Hervé P. avec nos remerciements.
Jaipur, la ville rose
Votre séjour à Jaipur, la ville rose, lors d’un voyage au Rajasthan (Inde du Nord) avec Rencontres au bout du monde
Présentation de Jaipur, la ville rose, capitale de l’Etat du Rajasthan.
Imaginons le cadre…
Le jardin de votre hôtel, ancien Haveli, demeure d’une famille héritière de princes et de maharajas…
Paons hurlants, écureuils par dizaines, hordes de singes, perruches d’un vert qui semble artificiel, ronflements des climatiseurs, et au loin, la rumeur et les klaxons de la ville.
Stands de nourriture, marchés de fruits et légumes produits aux alentours, foule, musique, lumières, un immense « shopping center » à côté de la New Gate, une scène dressée, musiciens (tabla, sitar, harmonium, un chanteur gominé en chemise rose)… une foule immense assise à même le sol au pied de la scène, les familles aux fenêtres des étages pour observer le spectacle…
Et puis, en période de mousson, de juillet à septembre, des averses rares mais intenses dans cette région semi-désertique de Jaipur, la boue… Partout, de grosses flaques (certains s’y enfoncent jusqu’aux genoux) entre lesquelles il nous est toujours difficile de frayer son chemin sans patauger, stigmates du gros coup de mousson de l’après-midi. Atmosphère chaude et moite, mais déjà bien plus supportable qu’en mai ou juin, les seuls mois à éviter pour visiter Jaipur et voyager au Rajasthan.

Une mosquée déserte investie par quelques vaches sacrées en liberté, des temples hindouistes à chaque détour de rue, tous illuminés comme des sapins de Noël, et des monuments,… des monuments partout, des palais, des havelis, témoignant de l’incroyable richesse des temps anciens, des découvertes sans fin en suivant le guide francophone de Rencontres au bout du monde, natif de cette ville, littéralement amoureux de ce joyau dont il nous livre les secrets lors de notre séjour à Jaipur.
Devant le cinéma Raj Mandir, temple des films made in Bollywood, grand bâtiment rococo aux néons verts et rouge, qui fût, en son temps, la plus grande salle d’Asie, des nuées de deux roues bourdonnant au milieu d’une circulation hétéroclite, et les chauffeurs des « Jaipur helicopters« , les fameux auto-rickshaw, ou « tuk tuk », triporteurs motorisés, nous interpellent dans un anglais approximatif : « What is my name ? What is my country, Sir ? Rickshaw ! Helicopter ! No how much ! No pay ! « .

Il n’est pas rare non plus de croiser un éléphant et son cornac lui ordonnant d’en haut de presser le pas au milieu de la circulation dont les règles échapperont toujours à nos esprits occidentaux…
Même en pleine nuit, sortant de l’ombre de temps à autres, des femmes en sari colorés, silhouettes fantomatiques, des restaurants de rue, huiles fumantes dans laquelle rissole de succulentes pakoras (beignets végétariens), grosses marmites en aluminium, tandoori chicken et merveilleux naans (pains ronds de farine de blé levée, originaire d’Asie Centrale, cuits à même la paroi d’un tandoor, un four en terre cuite en forme de vase, grandes tablées ou les mains droites s’affairent à ramasser daal (plat de lentilles) et autres mix vegetables huileux à l’aide de chapatis (galettes de blé) cuits à même la flamme.

Non, nous ne rêvons pas…
A 250 km de Delhi, nous sommes bien à Jaipur, la ville rose (« Pink City »), capitale de l’Etat du Rajasthan.
Découvrir Jaipur et sa région :
Jaipur, capitale du Rajasthan : toute une histoire !
Jaipur la ville rose : pourquoi Jaipur est-elle rose ?
Que voir, que faire lors d’un séjour à Jaipur et aux alentours ?
- Le Palais des vents (Hawa Mahal) : un palais sans palais.
- Le City Palace
- L’observatoire astronomique de Jaipur, Jantar Mantar
- Le Fort de Amber
- Les Cénotaphes de Gaitor : tombeaux des reines et des rois
- Le Temple des singes (Galtaji Mandir)
- L’Albert Hall Central Museum
La vie de tous les jours à Jaipur
- Nourriture indienne et restaurants : les saveurs du Rajasthan
- Le chai, une boisson traditionnelle
- Shopping : bazars et marchés
- Jaipur : capitale mondiale des pierres précieuses
- Les miniatures du Rajasthan
- Les marionnettes du Kathpuli
- Danses et musique traditionnelles du Rajasthan
- Le système des castes
Jaipur, capitale du Rajasthan : toute une histoire !
C’est en 1727 que le maharaja Sawai Jai Singh II (1688-1743), prince aux origines mythiques, fonda la cité de Jaipur qui fut inaugurée avec le faste et l’extravagance que l’on imagine en 1733. Jusqu’à cette époque, la cour résidait dans le somptueux Palais de Amber, que nous visitons encore aujourd’hui, à quelques encablures du centre-ville. Jai Singh II tenait, par ce projet, à démontrer sa puissance en concevant lui-même une ville harmonieuse où il fait bon vivre. Doté d’un esprit très scientifique, il s’inspira à la fois de l’urbanisme occidental avec une organisation en damier de rues parallèles et perpendiculaires aux dimensions très calculées, et des principes les plus anciens de l’architecture de l’Inde. Ceinte de 10 kilomètres d’un rempart presque entièrement conservé et intact jusqu’aujourd’hui, et de ses 7 portes (pol ) monumentales, la ville de Jaipur était conçue pour devenir, déjà à cette époque, la capitale de tous les Rajpoutes…, mais elle dû attendre beaucoup plus tard, plus de deux siècles, pour devenir, quelques mois après la déclaration d’indépendance de l’Inde, la capitale du Rajasthan, en 1948.
Jaipur : pourquoi est-elle appelée « la ville rose » ?
150 ans après la fondation de Jaipur par Jai Singh II, c’est son petit-fils, Ram Singh II (1835 – 1880), également connu sous le nom de « Ram le grand », devenu maharaja de Jaipur dès sa naissance, qui eut soudainement l’idée folle de faire peindre toutes les façades de sa ville en rose-saumon clair, ornementées de motifs blancs, pour impressionner le futur roi d’Angleterre en visite dans la région en 1876. Lors de notre voyage au Rajasthan, nous admirons cette étonnante tradition qui, devenue règlementaire, perdure encore aujourd’hui dans tout le centre-ville de Jaipur.

Que voir, que faire à Jaipur et aux alentours ?
Principales visites historiques à Jaipur : les témoins de l’histoire du Rajasthan
De toutes les découvertes que nous faisons lors d’un voyage en Inde du Nord avec Rencontres au bout du monde, Jaipur, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2019, est sans doute l’une des plus marquantes et des plus intéressantes. Chaque palais de maharaja, chaque temple, chaque tombeau… nous raconte sa petite part de l’incroyable histoire du Pays des rois de l’Inde du Nord.
Le Palais des vents (Hawa Mahal) : un palais sans palais.
Véritable et unique curiosité emblématique de la ville de Jaipur, la somptueuse façade du Palais des vents de Jaipur, percée de moucharabiehs aux multiples dimensions, nous donne l’illusion d’un véritable palais rajpoute. Et pourtant… situé en plein cœur de la vieille ville, il ne s’agit là que d’une sorte de décor ajouré, puisque de palais il n’y a pas. Cette simple façade, très fine, avait été conçue pour que les femmes de la noblesse locale puissent « voir sans être vues », lors des fêtes et cérémonies qui se déroulaient dans la large avenue principale de Jaipur. Il est possible de s’imaginer au temps des maharajas en empruntant les couloirs et escaliers de l’envers du décor, qui mènent au sommet et nous dévoilent une très belle vue sur les toits de la ville.
Le City Palace

Un ensemble de constructions conçues par Jai Singh II en plein centre de sa ville, devenu de nos jours un musée présentant une impressionnante collection d’objets de l’époque des maharajas : armes, photos des débuts de la photographie, costumes, tapis persans et autres textiles, miniatures rajpoutes…
L’observatoire astronomique de Jaipur, Jantar Mantar
Jai Singh II, passionné d’astrologie, fit construire 5 observatoires dans le Nord de l’Inde afin d’y effectuer ses propres observations. Pionnier en la matière, celui de Jaipur, fut construit en 1726. Nous y découvrons un ensemble d’instruments monumentaux destinés à l’observation des astres, et à diverses mesures.
Le Fort de Amber

Ancienne capitale, le village de Amber est surplombé par un immense et magnifique palais-forteresse situé sur les hauteurs, à une dizaine de kilomètres de la ville de Jaipur. Sa visite est un incontournable lors d’un voyage au Rajasthan.
C’est à la fin du 16è siècle que Man Singh, le commandant rajpoute de l’armée du Grand Moghol, Akbar, alors basé à Fatehpur Sikri, débuta la construction de cet ensemble de fortifications stratégiques sur les collines bordant d’Est en Ouest tout le Nord de la ville, protégeant ainsi la cité de toute invasion.
Extraordinaire exemple de la fusion entre architectures moghole et rajpoute, jardin suspendu en terrasse dominant un lac, palais, et forteresse… nous permettent encore d’imaginer la vie à l’intérieur de cet ensemble telle qu’elle se déroulait au 16è siècle. Parmi les différentes constructions existantes au sein de ce complexe architectural, on remarquera la Cour d’honneur, la salle des audiences publiques, le temple Siladevi, la salle du Conseil Royal, la Ganesh Pol, le Jai Mandir (Hall de la victoire) aux magnifiques plafonds couverts de miroirs, ou encore le Zenana (appartements des femmes du Maharaja).
Les Cénotaphes de Gaitor : tombeaux des reines et des rois
Sur la route qui mène à Amber, notre guide francophone nous arrête pour la visite des cénotaphes. Dans cet endroit bien moins fréquenté par les touristes, plusieurs tombeaux de marbre blanc finement sculptés composent un ensemble paisible et reposant.
Le Temple des singes (Galtaji Mandir)
Hors de sentiers battus car très peu connu des touristes souvent trop pressés pour prendre le temps de s’écarter des foules, cet ancien lieu de pèlerinage hindou se compose d’une série de temples construits dans une étroite vallée envahie par les singes, qui s’enfonce entre les collines entourant la ville de Jaipur. Une source naturelle émerge du haut de ces collines, remplissant une succession de réservoirs sacrés dans lesquels les pèlerins font leurs ablutions. Un lieu à ne pas manquer, lorsque le soleil descend sur l’horizon, lors de votre séjour à Jaipur.
L’Albert Hall Central Museum
Achevé en 1887, situé de nos jours au centre d’une grande place circulaire à quelques centaines de mètres des remparts de la vielle ville de Jaipur, c’est plus la découverte extérieure de cet étonnant bâtiment de style indo-anglais devant lequel la jeunesse indienne aime à se faire photographier, que ses collections intérieures qui attireront notre curiosité.
La vie de tous les jours à Jaipur
Nourriture indienne et restaurants : les saveurs du Rajasthan

« Elles sont la cardamome, cette graine à peau dure, et lorsqu’on la croque, elle répand une odeur de menthe et de poivre. Elles sont le melon, qui pousse sur le sable et offre à qui le fend son eau sucrée. Elles sont le fenugrec, le piment, le safran, la feuille de bétel, l’or et l’argent qu’on suce, elles sont les épices qu’on mélange au miel. Et elles sont le ciel qui tombe sur la terre quand le soleil se couche, brutalement. »
(Catherine Clément, « Les filles de Mirabai ». Editions de La Martinière)
Thali, tandoori, naan, chapati, daal, masala, raita… des noms de mets savoureux qui résonnent autant à nos oreilles qu’à nos papilles. Végétariens ou pas, nous les retrouvons partout dans le sous-continent indien, mais chaque région y apporte sa touche « locale ». Lors de notre voyage au Rajasthan, que ce soit assis à même le sol chez l’habitant dans un village isolé, au milieu de la foule bruyante dans un restaurant de rue (« dhaba »), ou même dans le restaurant chic d’un grand hôtel, nous apprécions les dizaines de plats parfumés qui nous sont proposés.
Le chai : une boisson traditionnelle

Premier pays producteur de thé devant la Chine avec 900 000 tonnes produites chaque année soit 30% de la production mondiale, ce n’est qu’au milieu du 19è siècle que l’Inde a réellement commencé à s’y intéresser. 80% de la production de thé en inde est consommée par les indiens eux-mêmes, mais les meilleurs crus restent pour la plupart réservés à l’exportation. En Inde, il nous est plus souvent et par défaut proposé de le boire bouilli dans du lait sucré (chai), et souvent délicatement épicé de cannelle, gingembre, et cardamome (masala chai). Pour se voir servir un thé nature (black chai ou kali chai), à Jaipur comme dans toute l’Inde, il faut le préciser !
Shopping : bazars et marchés
D’origine persane, le mot bazar (baazar en hindi) désigne tout type de marché : alimentation et épices, habillement, turbans multicolores, saris et autres textiles, chaussures et maroquinerie, ustensiles, bijoux, ornements et pierres précieuses, artisanat, objets décoratifs, articles de fête… L’Inde déclenche chez le touriste étranger une envie de tout acheter à laquelle il est bien difficile de résister. Le centre-ville de Jaipur est composé d’immenses bazars (Johari Bazar, Tripolia Bazar, Gangauri Bazar…), bruyants et colorés, où les habitants de Jaipur prennent le temps de s’attarder dans les milliers d’échoppes de part et d’autres des ruelles et des avenues.
Jaipur : capitale mondiale des pierres précieuses
Lors de votre voyage au Rajasthan, nous sommes éblouis par les parures dorées ou argentées, parfois très lourdes, ornées de pierres précieuses ou semi-précieuses, dont se couvrent littéralement les femmes, quelle que soit leur condition sociale. A la fois signe extérieur de richesse, placement financier, et accessoire de superstition, les bijoux sont sans conteste la première spécialité de Jaipur. Joailliers et orfèvres sont ici de véritables artistes, experts dans la taille des pierres précieuses et semi-précieuses venues d’Afghanistan et du Pakistan, d’Himalaya, ou parfois de bien plus loin, Amérique Latine et Afrique du Sud. Devenue industrie à l’échelle mondiale, faisant appel aux technologies les plus sophistiquées, la joaillerie fait aujourd’hui tout autant partie du patrimoine que du développement économique de la ville. Les arnaques sont nombreuses lorsque l’on est un touriste profane en matière de pierres précieuses, mais notre guide francophone veille et ses conseils nous seront tout aussi précieux !

Les miniatures
Des chroniques mythiques du Ramayana ou du Mahabharata, aux épopées guerrières des moghols et des maharajas, en passant par les scènes de la vie rurale et le Kamasutra, les fameuses miniatures de style rajpoute et moghol racontent l’histoire et les croyances par l’image avec une fascinante finesse de réalisation. On en trouve de toutes dimensions et à tous les prix, selon la qualité et l’authenticité (lorsqu’il s’agit d’antiquités), et il s’agit ici d’un art populaire enseigné dans des écoles spécialisées.
Les marionnettes du Kathpuli
A l’origine destiné à la distraction de la cour des princes du Rajasthan, cet art devenu populaire des marionnettes à fils s’est perpétuée depuis le 8è siècle de génération en génération. Souvent accompagnés par des musiciens traditionnels, chanteurs, et parfois danseurs, les spectacles de Kathpuli s’inspirent autant de la vie quotidienne que de scènes historiques, pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Confectionnées pour leur corps de chiffons colorés ornés de fils dorés, et pour leur tête en bois sculpté et peint, elles recréent sous nos yeux un imaginaire poétique et enchanteur.
Danses et musique traditionnelles du Rajasthan
Du Nord au Sud, la danse et la musique en Inde sont des arts aux codes très complexes, envoûtants, et de haute portée symbolique. Au Rajasthan, ils se sont surtout développés au sein des populations tribales des régions désertiques et semi-désertiques, et il n’est pas rare, lors d’un séjour chez l’habitant avec Rencontres au bout du monde, que nos hôtes invitent quelques musiciens et danseurs à nous rejoindre.
Danseuses de Kathak, de Ghoomar, ou de Kalbelia (une danse déclarée patrimoine immatériel par l’UNESCO), se produisent aujourd’hui dans le monde entier, élevant l’art de la danse du Rajasthan à un niveau universel, évoluant vers des formes nouvelles et créatives.
Il en va de même pour la musique et les chants traditionnels du Rajasthan.
Le Rajasthan est l’un des États de l’Inde abritant plusieurs centres importants de développement musical dont Jaipur est l’un des plus importants. La musique rajasthani, très populaire et écoutée dans le monde entier, présente des similitudes avec celle de régions voisines, jusqu’à la province pakistanaise du Sindh. Rituels de mariage, chants dévotionnels et méditatifs, récits épiques, chansons d’amour, célébration des changements de saison (comme l’arrivée de la mousson) sont accompagnés par de multiples et étonnants instruments à l’aspect parfois primitif, à vent, à cordes, ou à percussion.
Le système des castes
L’un des premiers actes du gouvernement indien indépendant fut de décréter dans sa constitution l’abolition de l’ « intouchabilité » et de rendre illégal tout acte de discrimination par la caste. Un véritable bouleversement dans cette société aux codes millénaires, intimement liés à des croyances religieuses liées aux principes de pureté et si profondément ancrées dans les esprits.
A l’origine (très ancienne) divisée en 3 puis 4 catégories (« varna »), la population se stratifia avec le temps en plusieurs milliers de sous-castes (« jati »), accentuant les phénomènes de discrimination en fonction d’un niveau de pureté souvent en lien avec une « profession » transmise de génération en génération, chacune avec ses propres coutumes, interdits, et pratiques rituelles.
Cependant, même si les institutions se sont organisées depuis la déclaration d’indépendance de l’Inde en 1947, notamment en appliquant le principe de discrimination positive à tous les échelons de la société civile, politique, et militaire, il faudra encore des générations pour qu’une telle législation puisse avoir un impact sur les relations privées des indiens entre eux : dans la croyance hindoue, il s’agit d’un statut de naissance lié au cycle des réincarnations, principe irréversible et non négociable.
Patrick Wasserman
Crédit photo : Semaryp, D. Verneuil, P. Wasserman, J.P. Dalbéra avec nos remerciements.